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Des experts du métier partagent leurs conseils pour susciter l’intérêt des abonnés et développer l’engagement des communautés sur les réseaux sociaux.
Il est important d’apprendre à connaître ses communautés sur les différents réseaux sociaux, particulièrement lorsqu’on prend en main de nouveaux comptes. Laurène Morhan, manager médias sociaux et web chez Keolis à Rennes explique qu’il faut comprendre « ce que les fans aiment, sur quels posts ils réagissent le plus, le moins, etc. »
Benoît Lebreau, CM chez Topito conseille d’utiliser la méthode test & learn pour mieux cerner ses abonnés : « En 2020, chaque communauté est différente. La seule solution qui marche à tous les coups c’est tester et apprendre. Tester un contenu à une heure et le tester un autre jour à une autre heure. Comparer et faire son choix. C’est la seule recette universelle. »
Les community managers sont unanimes : il faut partager des contenus authentiques afin de susciter l’intérêt d’une communauté, et « proposer des contenus qui plaisent, savoir être audacieux quand c’est possible » comme le souligne Julie Palaysi, responsable médias sociaux et influence chez Volvo Car France.
Il faut être capable de proposer des contenus uniques et à forte valeur ajoutée (Olivier Dassonville, social media manager indépendant)
La manager médias sociaux et web de Keolis pense qu’il faut privilégier « des messages avec du contenu « vrai » : pas des photos provenant des bases d’images libres de droit, prises aux USA… Il est préférable de diffuser une photo prise sur le vif peut-être un peu moins « jolie » mais qui représente le quotidien des gens, la vie, leur environnement,etc. »
Jonathan Chan, CM d’iProspect donne le conseil suivant à ce sujet : « Miser sur l’interaction sur les publications. Le like est le premier stade d’approbation mais reste assez binaire comme fonctionnement, il vaut mieux faire participer vos abonnés en demandant leurs avis, réfléchissez aux différents moyens d’interactions d’aller au-delà d’un like, ce qui va générer un investissement plus poussé de la part de votre audience et donc un meilleur engagement. »
Laisser la parole : laisser la communauté interagir, répondre aux questions, lancer des sujets. Laisser libre tout en encadrant un maximum les sujets. (Quentin Leandri, directeur marketing de Qilibri)
Il peut être intéressant de leur demander leur avis, notamment sur un futur produit ou service comme l’explique Olivier Dassonville : « À mon sens, il faut impliquer la communauté en la consultant en amont lors de l’élaboration d’un produit ou d’un service pour s’assurer que c’est en phase avec les attentes. Sondages et questions ouvertes sont à utiliser. » 
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Le CM d’iProspect souligne l’importance de prendre le temps d’interagir avec sa communauté : « donner des réponses plus engagées, car je suis convaincu qu’une réponse normale ne génère pas d’engagement car il n’y a pas eu d’investissement clair. Chaque réponse dans un commentaire est autant une opportunité de communication, cette personne a fait l’effort d’entamer la conversation, à vous de l’engager correctement car pas mal de personnes scrutent vos réponses. »
Pour plus de proximité, il est possible également de créer des rendez-vous avec sa communauté comme le souligne Quentin Leandri : « je pense que l’engagement commence par la création d’un rendez-vous quotidien. »
Il est nécessaire d’établir des liens forts avec sa communauté à travers des conseils désintéressés, en s’intéressant à leurs intérêts, leurs valeurs et leurs habitudes communes. (Jonathan Chan, CM d’iProspect)
Le community manager de Topito pense aussi qu’il faut favoriser les contenus humoristiques et divertissants : « ils peuvent avoir du sens et faire passer un message fort. Quelle que soit votre communauté, votre cible et votre corps de métier, vous trouverez surement un petit twist divertissant pour parler avec votre public et vous verrez que les interactions suivront. »
Laurène Morhan préconise de privilégier « des messages bien pensés, bien rédigés, courts et concis. Des posts adaptés à chaque réseau social : faire des stories, utiliser les fonctionnalités, proposer des contenus divers (vidéos, photo, GIF, sondages…) Des messages qui appellent à l’interaction, à donner leur avis. »
Julie Palaysi, responsable médias sociaux et influence chez Volvo Car France recommande de publier des messages en phase avec les valeurs de sa marque, sans rester focaliser seulement sur le produit vendu : « nous attachons beaucoup d’importance à rappeler nos origines suédoises et notre engagement dans le développement durable. Cela nous permet d’avoir des messages et contenus qui vont au-delà du produit purement automobile. On ouvre ainsi sur des sujets lifestyle comme le #plogging (ramasser des déchets en faisant du jogging) ou l’art de vivre suédois « Lagom ». Nos communautés y sont sensibles mais également des cibles qui ne s’intéressaient pas forcément à nous, elles ont été séduites par la démarche. » 
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Selon Jonathan Chan « beaucoup de pages ont fait l’erreur d’avoir une utilisation verticale (top-down) sur les réseaux sociaux, cependant les plateformes sociales ont aussi contribué à ce phénomène. » Il serait pertinent de trouver  « des espaces où les échanges sont plus sains qu’une vulgaire polarisation générée par les réseaux sociaux. »
Il expose son idée à ce sujet :« Pourquoi ne pas développer des canaux d’échanges comme le succès des groupes Facebook, WhatsApp, Discord qui a le mérite de segmenter les différents canaux ou bien des plateformes spécifiques à certains métiers comme GitHub chez les développeurs. »
Benoît Lebreau propose d’expérimenter l’inésthétisme, une nouvelle tendance sur les réseaux sociaux : « Les stories ont apporté un changement beaucoup plus profond que le seul format vertical. Elles ont apporté le “fait main” au grand public. Là où YouTube nous a appris au bout de 10 ans à faire de jolies vidéos, bien filmées, bien montées et disponibles aujourd’hui en 4K, Snapchat est arrivé avec une arrogance de jeune en pulvérisant l’esthétisme. Des selfies horribles, des zooms affreux, des pixels par dizaines, du son saturé, des filtres déformants… Mais cet inesthétisme a donné place à une forme de vérité qui est essentielle dans la communication actuelle. Vos stories ne sont pas parfaitement belles et cadrées ? Ce n’est pas grave si l’idée de base est compréhensible. TikTok et Reels suivent la même logique. C’est un juste milieu entre l’idée de base et la réalisation. Mais attention, l’inesthétisme demande bien souvent autant de travail que la perfection. »
Le live est un format authentique qui peut s’avérer efficace selon Jonathan Chan. Ce format a largement émergé pendant le confinement, permettant aux marques de rester en contact avec leur communauté : « le live permet une interaction en temps réel avec l’audience. Les échanges entre marque et utilisateurs sont facilités. C’est un format aux coûts de production attractifs, nous sommes plus indulgents face à un live qui donne un côté spontané, loin des grosses productions. » 
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