Écrire est une envie. Un besoin parfois. De coucher sur le papier ce qui nous trotte dans la tête. Malgré tout, l’écriture nécessite des règles grammaticales, orthographiques ou de conjugaison. Ce qui nous rend tous égaux devant la plume d’ailleurs ! Mais qu’en est-il sur le web ? Il en va de même ! Pour toutes ces règles dont nous parlions un peu plus haut, mais bien d’autres encore. Tout du moins si vous espérez être lu et relu. Alors si tel est votre cas, il vous faudra parler à la fois aux internautes, mais aussi aux robots Google pour qu’ils positionnent votre article sur les bons mots-clés…
Vous le savez peut-être déjà, mais rédiger pour le web et rédiger pour un titre de presse (presse traditionnelle, type journaux ou magazines), sont deux choses différentes. Même si le web tend petit à petit à rattraper son « ancêtre », avec une qualité de rédaction en perpétuelle croissance. Grosso modo :
Si vous lisez ce texte, c’est donc que vous avez choisi d’écrire vos articles vous-même ! Une décision que l’on ne peut que saluer, tant l’écriture peut être un exercice stimulant. Mais par où commencer ?
La première chose qu’il va falloir faire, sera de choisir correctement votre titre principal. Pour plusieurs raisons :
Votre but, en écrivant sur le web, n’est pas seulement de communiquer, mais aussi de faire du référencement. Ou du « SEO » comme disent les anglophones (SEO = Search Engine Optimisation). Vous cherchez en effet à ce que les gens lisent vos articles et viennent sur votre site web. Le but est d’écrire sur vos services ou produits. Mais ATTENTION à ne pas en parler n’importe comment… Pour cela, il faut donc chercher le bon mot-clé !
Je vous conseille donc :
Créez-vous un compte gratuit et demandez à l’un de ces trois piliers du référencement quels sont les mots ou expressions les plus recherchés chaque mois dans le domaine qui vous intéresse. Prenons l’exemple d’un avocat à Marseille voulant créer son site et écrire pour se référencer. Quel sera mon mot-clé le plus porteur ? Dans SEM RUSH, je spécifie donc « avocat Marseille » pour obtenir des réponses…
Résultats de la recherche :
A partir de « Avocat Marseille », vous pouvez donc constituer votre titre. Exemple : « Avocat Marseille : assurons votre défense ! »
Votre titre est trouvé, il n’y a plus qu’à écrire.
Go !
Sauf qu’avant de partir tête baissée, notez qu’un article web, c’est avant tout une hiérarchie bien précise… On ne peut en effet décemment se contenter de rédiger 4 gros paragraphes et basta ! Non. Voici le squelette d’un article web :
Titre (aussi appelé TITLE)
H1 (reformulation de votre titre)
Introduction (Moins de 10 lignes)
1er H2 (titre de votre 1ère sous-partie)
Paragraphe
2ème H2 (titre de votre 2ème sous-partie)
Paragraphe
3ème H2…
Ceci doit vous sembler assez vague. Et c’est normal !
Nous l’avons dit : un article web ne peut être un enchaînement de blocs de paragraphes. Comme vous pouvez le lire dans des journaux, en presse magazine ou sur le web, un article se découpe en plusieurs parties. Parties qui sont autant de nouveaux arguments pour le lecteur. On appelle cela aussi des « sous-parties ». Ou « Grand 1 », « Grand 2 », « Grand 3 »…
Ces sous-parties sont donc appelées H2 en langage Web et sont primordiales, car elles indiquent à Google comment vous avez choisi de découper votre texte.
Pour résumer, un H2 = Titre de la sous-partie. Tout simplement.
Tout ceci est du langage informatique en fait (appelée HTML).
Notez par ailleurs qu’un H2 peut être découpé en un ou plusieurs H3 aussi. Qui sont en somme des « sous-parties, de sous-parties » = les « Petits A » et « Petits B » de vos « Grands 1 », « Grands 2 »…
Partons sur un cas concret : cet article du Monde sur le Venezuela
Descendons plus bas sur l’article
Les bases de la rédaction web sont respectées ici en termes de « hiérarchisation » du texte. Mais nous pouvons encore aller plus loin…
Prenons ici l’exemple d’un article parfaitement écrit pour le web : http://www.superprof.fr/blog/fiche-comparative-des-traducteurs-en-ligne-reverso-google/
Descendons plus bas dans l’article…
L’article continue ensuite avec d’autres H3 et H2 pour parfaitement montrer à Google la structure du texte.
NE PERDEZ DONC PAS DE VUE QU’UN ARTICLE WEB, C’EST AUSSI UN SQUELETTE BIEN PRECIS :
Comment faire pour ne pas perdre votre lecteur une fois qu’il arrive sur votre site ?
Voici 8 conseils :
Pour optimiser votre article pour le référencement, il va falloir parler de 2 étapes :
L’optimisation d’une page web passe par plusieurs étapes.
Et oui ! Car ce qui figure dans une page de recherche Google, lorsque l’on vous trouve, c’est non seulement votre méta-description (ou une partie de votre texte, selon la requête tapée par l’internaute), mais aussi votre TITLE. Ex :
Vous avez déjà optimisé votre Title + votre H1.
Une très bonne chose ! Et la suite ?
La suite la voici : premièrement, faites de même avec vos H2 et H3 ! En effet, il est hautement recommandé d’insérer un mot-clé dans vos H2 et H3. Car les titres sont lus en priorité par GOOGLE !
Quid du texte désormais ? Va-t-il falloir répéter bêtement « avocat marseille » partout dans mon texte ?
Si nous avions été en 2000, je vous aurais dit oui. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui : fini le référencement à la papy ! Désormais, nous faisons de « l’enrichissement sémantique » !
QU’EST-CE QUE C’EST ???
Notez premièrement une chose : GOOGLE se met aujourd’hui systématiquement à la place de l’internaute. Cela veut donc dire qu’il sanctionne positivement les bonnes pratiques de référencement. Négativement les mauvaises…
Ainsi, répéter le même mot-clé un peu partout dans mon texte est aujourd’hui considéré comme… UNE MAUVAISE PRATIQUE !
GOOGLE souhaitant que les textes soient dorénavant écrits avec une qualité presque journalistique, il s’agit de se mettre dans la peau d’un journaliste ! Voire même d’un écrivain.
COMMENT ?
En enrichissant sémantiquement votre article, à partir de votre mot-clé…
Prenons donc notre mot-clé : « Avocat Marseille ».
A partir de ces deux mots, le petit jeu va être de déterminer tout un champ lexical :
POURQUOI FAIRE CELA ??
La réponse est simple : pour montrer à GOOGLE que je suis spécialiste des thématiques « Avocat », « Marseille » et « Avocat Marseille » ! Car je ne parle pas que du mot-clé en question, mais de tout son univers : de la ville et ses quartiers, du métier d’avocat dans son ensemble, etc…
Ces 2 outils créent des champs lexicaux automatiquement et basés sur les pages de résultats de Google. Mais ils sont payants.
ATTENTION : il faut intégrer tous ces mots et expressions du champ lexical naturellement dans votre texte ! Ne pas tomber dans le « bourrage de mot-clé ».
Vous avez désormais toutes les clés – les fondamentaux et bien plus encore – pour faire du trafic sur internet. A vous de jouer !