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Comment je suis devenu UX designer
Des sites Web fonctionnels et intuitifs, c’est son rayon ! À 28 ans, Martin est UX designer, ou “concepteur de l’expérience utilisateur”. Un métier prisé des entreprises car ces spécialistes, qui interviennent en amont des graphistes et des développeurs, jouent un rôle essentiel dans la création et l’amélioration des sites.
L’UX design, cela vous parle ? Que vous arriviez à le prononcer ou non, le nom de ce métier risque de revenir de plus en plus souvent à vos oreilles ! “Mon travail consiste à trouver les solutions pour qu’une interface Web corresponde à ce que le client en attend – par exemple, que tel bouton permette d’agir de telle ou telle façon. Je travaille un peu comme un ergonome mais dans le monde des interfaces Web”, explique Martin, 28 ans, salarié depuis un an et demi dans une agence de conseil en e-commerce.
Sa rencontre avec l’UX design s’est faite par hasard, ou presque. Sorti diplômé à 25 ans d’une école de commerce parisienne (l’ESG, devenue Paris School of Business), il a été mis sur la voie par l’un de ses proches. “Mon meilleur ami était à l’époque développeur Python [un langage informatique] en stage à San Francisco. Il m’a parlé de l’UX design, qui était déjà développé là-bas. Il m’a dit qu’il pensait que cela me plairait et que je pourrais être bon dans ce domaine.”
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Après plusieurs entretiens, il est recruté à la Fnac pour s’occuper de différentes évolutions du site Web, alors qu’il ne maîtrise pas encore le principal outil utilisé à l’époque pour l’UX design, le logiciel Axure. “À l’école, j’avais suivi un master de ‘digital business’, qui abordait beaucoup d’aspects du e-commerce, raconte-t-il. Mais c’était très générique, il y avait des rudiments de SEO [le référencement], un peu de développement informatique, de la gestion de projet et de la stratégie d’entreprise, pas du tout d’UX design.” Résultat, c’est en travaillant que Martin a complété sa formation. “Il ne faut pas se focaliser sur un outil, car ils sont amenés à changer souvent“, explique-t-il.
Martin le reconnaît, il a été embauché alors que l’UX design n’était pas encore très connu et que les formations spécialisées n’existaient pas. “Dans ma génération, il y a presque autant de parcours d’études que d’UX designers, fait-il remarquer. J’ai l’impression qu’aujourd’hui les écoles commencent à ouvrir des options spécifiques, voire des cursus sur l’UX.”
Au quotidien, le travail de Martin consiste à penser comment un site Web va interagir avec son utilisateur en fonction des demandes des clients de son agence, qui sont donc des entreprises du e-commerce. “Tout commence avec du papier et un stylo : je dessine les interactions que je peux imaginer pour une page Web, la taille des différents éléments. Puis je crée ce qu’on appelle un wireframe, avec un logiciel. C’est une représentation en basse fidélité de l’interface, en noir et blanc, qui permet de figurer l’interactivité.”
Interviennent ensuite les graphistes, appelés aussi UI designers (UI pour “user interface”), qui utilisent des logiciels spécifiques pour choisir des formes, mettre en couleur, sélectionner des polices. Enfin, les intégrateurs ou développeurs utilisent le code pour rendre concrètes les fonctionnalités et les apparences imaginées par les designers.
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“Ce qui me plaît le plus dans ce métier, c’est la résolution des problèmes. On cherche des solutions, un peu comme si on était face à un puzzle”, témoigne Martin, qui insiste sur l’importance du travail en équipe. De fait, il opère le plus possible en lien avec les personnes chargées du référencement, du développement, etc.”
Mon travail peut avoir un impact sur celui des autres. Par exemple, un développeur va me dire si ma proposition est techniquement faisable ou trop coûteuse en temps, etc.”, précise le jeune homme. Il travaille ainsi selon les indications d’une cheffe de projet, qui fait le lien entre le client et les équipes. Son quotidien se passe en français, mais il lui arrive de plus en plus souvent de travailler sur des documents en anglais.
Depuis que Martin a commencé à travailler, les outils de l’UX design ont changé. “La frontière entre l’UX et l’UI est en train de s’effacer, notamment parce que nous travaillons désormais à partir du même outil : le logiciel Sketch, explique-t-il. Je travaille par ailleurs avec des designers seniors et j’apprends énormément !”
Ce qui reste immuable ? Le côté “en vogue” du métier. Avec le développement des écrans, les UX designers sont très recherchés par les entreprises, ce qui a aussi un impact sur les salaires. “Un UX designer junior gagne entre 30.000 € et 32.000 € brut par an, et les revalorisations salariales en fonction de la montée en compétences sont une réalité”, assure Martin, dont le salaire brut annuel s’établit, trois ans après son diplôme, un peu au-dessus de 35.000 €.
Les projets sur lesquels il intervient durent à peu près six mois. “Et je travaille sur un ou deux projets en même temps.” Son rythme de travail est assez classique : huit heures par jour en moyenne, au bureau ou en déplacement chez les clients pour des présentations sur l’avancée du projet. Pour permettre un rendu en temps et en heure, il arrive toutefois à Martin de rester plus tard au bureau.”
Travailler comme UX designer pour du e-commerce est une bonne école, car convaincre des utilisateurs d’acheter un produit est ce qu’il y a de plus difficile”, conclut-il. À vous d’essayer.
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Proposé par ISO

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