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Publié par Olivier Andrieu | 14 Sep 2020 | | Temps de lecture : 3 minutes
Le factchecking s’est imposé depuis quelques années, notamment du fait des innombrables fausses informations circulant sur les réseaux sociaux qu’il faut en permanence contrer ou « débunker » pour utiliser le terme consacré.
Ainsi de nombreuses équipes, intégrées ou non à des grands médias, assurent ce travail de vérification au jour le jour. Les plus connus en France sont Hoaxbuster (créé en 2000 !), Les Décodeurs du Monde, CheckNews de Libération ou encore AFP Factuel, mais il en existe beaucoup d’autres. Ainsi, en mars 2019, la société Digimind en recensait une vingtaine sur son blog (https://blog.digimind.com/fr/tendances/fake-news-ressources-essentielles-pour-apprendre-comprendre-lutter-contre ), auxquels on peut ajouter le service Captainfact.io (www.captainfact.io ), qui permet de mettre en place du factchecking collaboratif d’émissions live grâce au crowdsourcing (par exemple sur les interviews de Thinkerview). Bien entendu ces services ne sont pas à l’abri d’erreurs, de biais ou de petites manipulations. L’un des biais les plus courants est de ne traiter essentiellement que des questions tendant plutôt à renforcer les convictions politiques de leurs lecteurs et d’éviter celles plus gênantes… Lorsqu’ils se risquent à traiter ces dernières, on remarque que bien souvent, ils contrebalancent les faits inopportuns par un contre-argument de fin d’article qui, sans les contredire, vient les affaiblir (élément de contexte, déclaration d’une personnalité, …), car comme on le sait, on retient plus facilement ce que dit celui qui a le dernier mot, surtout s’il parle à nos émotions…
Ceci étant posé, ces sites font un excellent travail et méritent d’être utilisés. Il est d’ailleurs possible d’en interroger plusieurs en une seule fois via le moteur spécifique Fact Check Explorer (https://toolbox.google.com/factcheck/explorer ) proposé par Google.
Résultats de recherche du moteur Fact Check Explorer
Bien entendu, ces services ne traitent qu’une petite partie de l’actualité et il est nécessaire de se créer une « boîte à outils » afin d’effectuer soi-même des vérifications. Quant à la méthode, elle est simple et peut se résumer en trois points :
[Cet article est disponible sous sa forme complète pour les abonnés du site Réacteur. Pour en savoir plus : https://www.reacteur.com/2020/09/comment-evaluer-la-qualite-et-la-fiabilite-dune-source-dinformations-sur-le-web-3eme-partie.html]Un article écrit par Christophe Deschamps, Consultant-formateur : veille stratégique, intelligence économique, social KM, e-réputation, mindmapping, IST (http://www.outilsfroids.net/).
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Note :
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