« Comment peut-on produire une telle page et ne pas penser à des trucs aussi basiques » se dit parfois en arrivant sur une page web. Dans une logique d’optimisation, nous refaisons désormais à nouveau l’exercice, sauf que le developpeur, cette fois-ci, c’est nous ! 
Tout d’abord, la landing page, page d’atterrissage en bon français n’a rien à voir avec ni avec les les films d’avions sans pilote, ni avec les films de gladiateurs ou autre.  Une landing page est une page sur laquelle un internaute arrive suite à un clic sur une annonce AdWords (les achats de mots clés sur Google), du référencement naturel, un email, ou d’une source qui donne ce lien précis (magazine, radio, TV, etc.). La qualité d’une page d’atterrissage est déterminante pour Google qui lui attribue un score de qualité mais elle l’est également pour les internautes qu’il faut convaincre d’effectuer une action.La landing Page avant : un taux de conversion trop faible
Une landing page classique
Dans notre cas, il s’agit d’une landing page suite à un clic sur un lien Adwords. Cette page est d’autant plus complexe à concevoir qu’il faut qu’elle incite l’internaute à entrer en contact avec l’entreprise.  Ce cas d’étude concerne le Royaume-Uni où la concurrence est très forte. Sur ce marché très mature, le coût par clic d’une annonce Adwords peut facilement atteindre £15 sur certains mots clés. On va donc cibler très précisément les professionnels du monde des affaires et d’exclure tout autre  secteur pour rendre la landing page très spécifique.
Disons que cette page obtient par exemple un taux de conversion de 15,36% en avril. Notre objectif est de passer à au moins 20%.
ETAPE 1 : on repense la page pour la rendre plus performante et on la met en ligne pour la tester pendant le mois d’avril. On y trouve :
Après optimisation experts. Prête pour les tests utilisateurs
ETAPE 2 : cette page est en ligne depuis moins d’un mois que déjà, on la repasse au crible avec notre regard d’experts (oui, parce qu’on est plusieurs experts, mais on n’a qu’un seul regard, par contre, chacun a deux yeux). C’est difficile car c’est nous qui avons fait la page, mais on fait comme si c’était une agence qu’on n’aimait pas qui avait travaillé dessus parce que sinon, on se jetterait des fleurs et on resterait immobile. Une fois qu’on a réalisé la plus belle version possible, on demande à des utilisateurs de tester cette création (Why you need only 5 users, Jakob Nielsen).
C’est une étape assez pénible car les utilisateurs qui d’ailleurs ne comprennent RIEN à ton métier, font des remarques de tout genre sur une création pour laquelle tu t’es donné beaucoup de mal : « Trop chargé la zone avec l’opératrice, on n’arrive pas à lire », « j’aime pas les blondes, on peut avoir une opératrice rousse ? », « pourquoi ton logo Microsoft Office, il est en bas alors que t’as dit que c’était important », « y-a trop de texte en bas, on n’a pas envie de lire ».
Alors tu as envie d’en étrangler un avec le fil de ta souris MAIS il ne faut pas ! Tout d’abord parce que tu as une souris sans fil, et ensuite, parce que les utilisateurs sont tes amis, il faut les aimer eux aussi ! (Tu peux chanter et taper dans tes mains si ça peut te remonter le moral). Certaines remarques peuvent être précieuses et ces tests permettent de résoudre 80% des problèmes ergonomiques principaux (C’est Jakob Nielsen qui le dit).
La dernière version lave plus blanc
La dernière version s’avère être la meilleure !
ETAPE 3: Ce qui été retravaillé :

ET voilà comment on obtient une version qui lave plus blanc que les précédentes, jusqu’à ce qu’une nouvelle version sorte à nouveau !




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