Donald Trump est depuis le 15 novembre le (pour le moment) seul candidat républicain à la Présidentielle de 2024 (voir ici sa déclaration de candidature). Or il y a beaucoup d’hésitation chez les Républicains, et déjà des potentiels candidats comme Mike Pence ou Ron DeSantis, ce dernier étant même devant Trump dans différents sondages. Plusieurs ex-grands financiers trumpistes souhaitent aussi qu’il y ait un nouveau candidat.
Il faut dire que les candidats de Trump sont loin d’avoir tous connu le succès durant les élections de midterms, même si le G.O.P termine avec plusieurs millions de voix d’avance pour ce qui concerne le vote populaire (voir ici les résultats de l’élection de midterms).
De facto, la réélection le 8 novembre de Ron DeSantis au poste de gouverneur de Floride avec 20 points d’avance sur son adversaire Démocrate vient rebattre les cartes: il est le mieux élu des candidats républicains aux USA qui pourraient convoiter le poste suprême. DeSantis est très populaire, en raison de sa prise de risque durant la crise de la Covid (et des lois qu’il a mis en place afin de protéger les libertés). 
Il sera tout de même difficile de battre Trump, puisqu’il est d’ores et déjà en campagne électorale. « Show must go on », et le show… c’est lui ! Il est seul dans son style, alors qu’il y aura certainement d’autres candidats « sérieux » (comme DeSantis) à la Primaire. Et, s’il n’y en a pas assez, alors Trump en suscitera (d’autres candidats, centristes…) afin de diviser ses adversaires et pouvoir ainsi « mieux régner », comme dit l’adage, sur la Primaire républicaine.
Il y a toutefois un « mais ». Jusqu’à maintenant, les multiples faux pas et frasques de l’ex-président se retournent toujours à son avantage ; à sa médiatisation. Il n’est jamais aussi à l’aise que dans l’adversité, quand il faut cogner. Chacun y est habitué aux Etats-Unis, et ça ne lasse pas ses supporters. Mais s’il lui est ainsi très facile de jouer à l’équilibriste en marchant sur un fil, ça ne veut pas dire qu’à tout moment Donald Trump ne peut pas (plus) en tomber, ni que, finalement, les électeurs ne vont pas s’en lasser un jour. On ne parierai quand même pas trop là-dessus, mais… pourquoi pas.
La justice tourne aussi autour de Trump, et même s’il serait surprenant qu’elle vienne trop inquiéter le seul candidat de l’opposition… il est difficile de faire des paris sur la question.
Les Républicains savent aussi une chose : au moment de choisir entre le candidat populiste et le « candidat sérieux », ils se rappellent lequel, par le passé, a réussi à être élu président, et lesquels (Romney, McCain), ont réussi à perdre. La politique américaine est plus que jamais un show… et, dans ce cadre, le showman a toujours un avantage.
Certes, on ne sait pas de quoi DeSantis est vraiment capable en la matière. Mais comment lutter contre l’atterrissage – qui va obligatoirement se poursuivre – de « Hair Force One » devant des foules d’un demi-million de personnes à Miami, à Dallas, à Phoenix, à Détroit ou Philadelphie !?!
La théorie du « showman contre l’homme sérieux » peut aussi être déclinée d’une autre manière : populaire contre élitiste. Il pourrait y avoir une « mode » de droite en faveur de DeSantis (ou Pence) comme par exemple il y a eu, lors de la Présidentielle française une « mode Zemmour » durant laquelle l’intellectuel est monté à 18% dans les sondages. Au final Zemmour a fait 7% et Marine Le Pen, candidate populaire, a récupéré les voix que « Z »  était sensé lui prendre (selon les sondages). Zemmour a seulement réalisé de bons scores dans des villes très bourgeoises comme La Baule ou Versailles.
Bien sûr, on ne peut pas comparer DeSantis et Zemmour, mais, pour le dire autrement, un grand nombre d’Américains a par le passé souvent pensé ainsi : « Trump me ressemble, il parle comme moi, comme quelqu’un du peuple ». Même s’il est assez curieux que des pauvres du Midwest se comparent à un milliardaire de Manhattan, on ne peut pas enlever à Trump ce charisme.
Si certains Républicains souhaitent changer de candidat, il est aussi intéressant de se demander quelles seraient les idées de ce nouveau candidat. Celles de Trump, tout le monde les connaît. Celles de DeSantis semblaient jusqu’à maintenant inspirées par Trump, y compris celles sur la Covid qui l’ont rendu populaire.
Par ailleurs, il est certain que DeSantis est un homme pressé, mais est-il pressé de prendre des coups dans un nouveau choc des Titans ? Ou bien attendra-t-il finalement sagement son temps ; la présidentielle de 2028 ? Il pourrait être tenté de profiter de son présent succès, alors qu’en 2028 il pourrait bien y avoir d’autres prétendants populaires (Marco Rubio ?).
Pour le moment, DeSantis a conseillé à ce que « les esprits se refroidissent ». Mike Pence, lui aussi, a déclaré qu’il allait prendre le temps des fêtes « pour réfléchir en famille ».
Certains sont clairement en embuscade, et Trump est la cible. Néanmoins, en 2016 il était déjà perdant dans les sondages, et déjà face à l’hostilité de 100% du Parti Républicain. Pas certain que ça lui fasse plus peur cette fois-ci que la précédente ! Une chose est certaine, si Pence ou DeSantis bougent… ça va faire des étincelles.
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