Burn out : quels sont les symptômes ? BURN OUT. Le burn out ou syndrome d’épuisement professionnel se caractérise par des signes et des symptômes particuliers. Voici tout ce qu’il faut savoir pour les prévenir et les éviter.
Le burn out est un mal lié au monde du travail. Il peut toucher toutes les personnes qui exercent une activité professionnelle sans distinction de statut. Les cadres, les employés, techniciens et agents de maîtrise (Etam) ou encore les cadres dirigeants peuvent tous être potentiellement touchés par le burn out qui est présent aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. Une étude menée par le cabinet Technologia a d'ailleurs estimé qu'entre 7 et 10% des salariés français étaient concernés par le burn out. Il peut se définir comme une situation de mal-être physique et mental lié au quotidien professionnel. Il ne doit pas être confondu avec la dépression ou le surmenage. Le terme burn out provient de l'anglais. La traduction française est "syndrome d'épuisement professionnel". Mais dans la langue de Molière, le burn out est entré dans le langage courant. Si les parents peuvent être touchés par le burn out parental ou le burn out familial, le syndrome est majoritairement lié au monde du travail.
Le burn out se caractérise par plusieurs symptômes :
Attention, le burn out est un mal multifactoriel. En d'autres termes, les personnes souffrant d'un des symptômes compris dans la liste ci-dessus ne sont pas forcément en situation de burn out. En revanche, si plusieurs de ces signes se manifestent simultanément, il est peut-être temps de s'alarmer.
Le bore-out est aussi appelé Syndrome d'épuisement professionnel par l'ennui. Ce trouble psychologique est provoqué par un ennui, un manque d'occupation au travail et surtout de tâches signifiantes. Il est donc comme le burn out lié à l'exercice de son travail, mais ici, c'est plus le manque de travail que son trop-plein qui en est la cause.
Le surmenage désigne le fait d'avoir une charge de travail trop importante, de ne plus pouvoir y faire face. Cela engendre du stress et de la fatigue, et donc du surmenage, qui peut aussi se traduire par des manifestations physiques. En revanche, s'il est souvent associé au monde professionnel, ce n'est pas systématiquement le cas, contrairement au burn out. Et le burn out est un trouble psychologique plus aigu, qui entraine des effets plus graves, notamment de la dépression.
Le burn out parental désigne l'état dans lequel se retrouvent certains parents après la naissance de leur enfant. Il s'agit d'une dépression des parents, qui sont épuisés et dans un état d'effondrement psychologique, incapable de faire face à l'éducation de leur enfant. Cela ressemble donc à un burn out professionnel, mais avec un déclencheur dans sa vie familiale.
Le burn out émotionnel est un syndrome d'épuisement général, avec des manifestations physiques, émotionnelles, mentales. La personne a l'impression de ne plus rien contrôler.
Le burn out ne figure pas au tableau des maladies professionnelles (aucune maladie n'a d'ailleurs été ajoutée depuis 1999). Des comités régionaux peuvent statuer au cas par cas, mais pour que le cas soit examiné, le patient doit atteindre le seuil de 25% de taux d'incapacité permanente, ce qui est extrêmement rare.
Certains acteurs politiques se battent pour la reconnaissance du burn out comme maladie professionnelle. C'est le cas de Benoît Hamon candidat PS lors de l'élection présidentielle qui était favorable à l'inscription du burn out au tableau des maladies professionnelles. Dans le même ordre d'idée, une mission parlementaire menée par le député Gérard Sébaoun avait défendu cette idée en février 2017.
Cependant, des avancées ont lieu petit à petit. Ainsi, un décret du 7 juin 2016 souligne que les maladies psychiques peuvent être plus facilement reconnues comme maladies professionnelles puisqu'il associe un médecin psychiatre à tous les stades de la procédure de reconnaissance d'une affection psychique. Selon un sondage Harris Interactive rendu public en janvier 2017, 74% des Français sont favorables à la reconnaissance du burn out comme maladie professionnelle.
Le jeudi 1er février 2018, le groupe parlementaire La France insoumise a proposé à l'Assemblée nationale un projet de loi visant à reconnaître le burn out comme maladie professionnelle. Pour convaincre leurs confrères, plusieurs députés ont pris la parole dans l'hémicycle. Ainsi pour le député de la Somme François Ruffin, "le management mortifère n'est pas sanctionné et jouit d'une complicité des pouvoirs publics". Le président du groupe Jean-Luc Mélenchon a pour sa part posé la question suivante : "qui supporterait que dans notre pays, les gens viennent à mourir de l'épuisement professionnel, qu'ils soient cramés par le boulot ?".
Mais les arguments insoumis n'ont pas convaincus une Assemblée nationale aux rangs très clairsemés. La proposition a été rejetée via une motion préalable (ce qui empêche d'aller plus loin dans la discussion par exemple en débattant sur les articles et d'éventuels amendements).
Pour savoir si vous souffrez du syndrome d'épuisement, il existe un test de burn out intitulé Questionnaire CBI (Copenhagen Burn out Inventory). Ce test prend en compte trois grandes dimensions : l'épuisement professionnel, l'épuisement personnel et l'épuisement relationnel.  Le questionnaire CBI prend la forme de 19 questions à choix multiple. Il existe un second test du burn out nommé test de Maslach ou encore Maslach Burnout Inventory. Celui-ci est composé de 22 questions et se concentre sur les dimensions suivantes : épuisement, dépersonnalisation et accomplissement personnel.
La première chose à faire est de ne pas nier la situation. Agir comme si de rien n'était en se contentant de faire le dos rond ne fait qu'empirer la situation. Il est nécessaire de bien identifier les symptômes du burn out pour trouver la réponse appropriée. Ensuite, il convient de parler de la situation avec votre supérieur hiérarchique ou vos collègues. Suite à ce dialogue, vous pourrez peut-être vous voir confier de nouvelles missions ou être managé autrement.
Si la situation est plus grave, pas le choix, vous devrez vous arrêter de travailler momentanément. Les médecins donnent souvent des arrêts de travail lorsqu'ils identifient un cas de burn out (même s'il n'est pas formellement reconnu comme une maladie professionnelle). Cet arrêt de travail peut avoir du sens si vous avez la garantie que les facteurs générateurs de burn out seront atténués à votre retour.
Bien souvent, le burn out est tel qu'il ne vous laisse pas le choix : quitter votre entreprise via une démission (à donner avec une lettre de démission d'un CDI ou une lettre de démission d'un CDD)ou une rupture conventionnelle de CDI. Il existe de multiples façons de rebondir suite à un burn out. Mais ne quittez pas votre poste sans avoir soigné votre burn out… ou il risquera de se manifester dans votre prochain poste.
Le burn out est un syndrome qui a des conséquences mentales et physiques. Un médecin peut vous prescrire des médicaments pour vous aider à dormir ou décontracter vos muscles. Il peut également vous faire bénéficier d'un arrêt de travail. Mais il est bien souvent indispensable de se faire aider par un psychiatre, un psychologue voire un coach professionnel pour gérer le volet mental du syndrome. Autre point, vos proches doivent être mis au courant, connaître les causes et les symptômes de votre burn out afin de vous aider au mieux. D'où l'importance de ne pas cacher sa situation.
Attention, le burn out est différent de la dépression. Le syndrome d'épuisement professionnel, comme son nom l'indique, est lié au travail. En revanche la dépression peut être liée à des soucis familiaux ou amicaux (même si elle peut avoir des conséquences sur votre vie professionnelle). Cependant, le burn out a souvent des conséquences sur la vie personnelle.

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