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Le retour de la clientèle touristique internationale, après 2 ans de restrictions, n’aura pas suffi à rebooster l’activité des commerçants français. C’est en tout cas ce qui ressort de la dernière consultation que nous avons menée du 30 août au 6 septembre, auprès des acteurs du commerce, du tourisme et de la restauration. Près de 65% d’entre eux estiment ainsi que leur chiffre d’affaires s’est inscrit à la baisse par rapport à la précédente saison estivale, qui avait pourtant été marquée par l’instauration du pass sanitaire. Des chiffres constatés aussi par les fédérations de commerçants, à l’image de Procos, qui fait état d’une baisse d’activité de 7% au mois de juillet, en attendant les derniers résultats d’août, qui devraient toutefois être meilleurs.
« Certes nous n’avons plus subi l’impact du Covid cette année, en revanche le contexte actuel avec la guerre en Ukraine et ses répercussions sur les prix ont pesé », partage ainsi Carole, à la tête d’une boutique de prêt-à-porter Femme, à Chalon-sur-Saône. « Les clients font davantage attention à leurs dépenses, au lieu d’acheter 3 articles il vont n’en acheter qu’un ou deux, car il faut bien garder aussi un budget pour partir en vacances, on les comprend », poursuit-elle. « Je pense que les commerçants des stations balnéaires ont fait une bien meilleure saison que la nôtre », abonde Pascal, gérant d’un bar/restaurant à Lens.
Les commerçants installés au cœur des destinations très prisées des touristes ont en effet mieux amortis le contexte inflationniste actuel. D’après le gouvernement, 35 millions de Français sont partis en vacances cet été, soit 7 sur 10, contre 6 sur 10 l’an passé. A cela s’ajoute le retour de la clientèle internationale, notamment britannique et américaine. « On ne va pas faire la fine bouche, surtout par rapport aux deux années précédentes, on a super bien travaillé, et ça va certainement se poursuivre au mois de septembre », confirme Pascal, détaillant en art de la table, à Juan-Les-Pins.
Une saison réussie également sur la côte atlantique, notamment dans le secteur de la restauration, certains secteurs à forte tension touristique, comme l’île de Ré, ont même eu du mal à assurer correctement leur service, d’autant que nombre de postes saisonniers sont restés vacants. Ambiance plus morose en boutique en revanche. En cause, les – trop – nombreuses journées de fortes chaleurs qui ont plombé l’activité, notamment les après-midi, contraignant des commerçants à fermer certains jours et/ou à rouvrir plus tardivement, voire en soirée.
Sur la côte méditerranéenne, Salomé, à la tête d’un salon d’esthétique à Agde, annonce un bilan mitigé. « La saison a été bonne certes, mais si l’on compare à la période pré-covid, personnellement je fais toujours moins bien. Les clients font quand même plus attention avec les prix qui augmentent de partout, même en vacances », relate-t-elle. Dans ce contexte, une majorité de commerçants interrogés envisagent d’augmenter plus au moins significativement leurs prix de vente au cours des prochaines semaines. « Tous nos coûts augmentent et ça va continuer, on est obligé à un moment de les répercuter si l’on veut préserver nos marges », justifie Sabine, restauratrice à Angers.
La hausse continue des matières premières et des prix de l’énergie inquiète particulièrement les commerçants pour cette rentrée 2022, d’autant que les dernières sorties du gouvernement à ce propos ne sont pas particulièrement rassurantes. 56% d’entre eux se déclarent ainsi “pessimistes” pour l’activité dans les prochaines semaines, en augmentation de 5 points par rapport à la précédente consultation du mois de juin. Quand 34% sont “justes confiants”, pour seulement 4,5% “d’optimistes”.
« C’est de plus en plus compliqué d’anticiper le niveau d’activité avec le contexte qui évolue d’une semaine à l’autre. Et c’est d’autant plus difficile à gérer pour nous qui sommes obligés de faire nos commandes en amont, avec les risques que cela fait peser sur notre trésorerie », s’inquiète Stéphane, gérant d’un concept-store & coiffure à Marseille. « Heureusement que l’on peut compter sur notre site e-commerce, qui nous permet de continuer à engendrer de l’activité même quand les clients se font plus rares en boutique », conclut-il. Une digitalisation de l’activité nécessaire, mais sera-t-elle suffisante, et surtout applicable à tous les commerçants, pour tenter d’amortir le choc économique ?
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Je viens de voir à Cahors, petit déjeuner à 8€, cela fait plus de
50F. Ca préserve peut-être sa marge mais multiplié par 0 ça fait toujours 0 et septembre s’annonce catastrophique surtout avec les guignols que l’on a au gouvernement
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