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lundi 26 août 2019
Quand on est plus lisible, on est déjà un peu plus visible. Si les techniques de SEO évoluent sans cesse, quelques fondamentaux ne se démentent pas, peu importe le navigateur web. Explications.
Pour attirer lecteurs et internautes, la publicité reste une évidence. Pourtant, l’optimisation pour les moteurs de recherche est une discipline, vieille comme le web, qui prouve son utilité dans tout plan d’indexation à long terme. Ce travail de SEO requiert toutefois patience, détermination et… quelques connaissances théoriques.
On appelle article optimisé pour le web un article qui va, d’une part, aider à une page à être référencée sur les moteurs de recherche (Google, Bing, Qwant, DuckDuckGo). De l’autre, permettre aux internautes de la trouver en fonction d’une requête donnée. C’est le travail du rédacteur web, lequel doit agir à la fois sur le fond et sur la forme d’un texte publié en ligne.
L’article comprend plusieurs éléments :
Un mot clé principal : il définit l’intention de recherche ;
Des mots-clés secondaires ;
Des termes liés au sujet traité (aspect sémantique de l’activité).
Il y a autant de définitions qu’il y a d’experts (avérés ou non) en la matière.
Tentons de mettre à peu près tout le monde d’accord. SEO renvoie à l’expression Search Engine Optimization (Optimisation pour Moteur de Recherche). Ce terme définit l’ensembles des techniques en jeu pour améliorer la position d’un site web et de ses pages dans les résulats renvoyés par un moteur de recherche – ce que l’on appelle SERP (Search Engine Results Page)-.
Moz résume cela très bien :
Qualité de trafic : l’art de viser juste pour trouver le public et l’audience les plus appropriés. Si vous vendez des tomates et attirez des acheteurs de soja, quelque chose a cloché ;
Quantité de trafic : la quantité de « bonnes personnes » attirées dans vos filets, en fonction de l’intention de recherche ;
Résultats organiques : s’il s’agit d’un terme savant, il est simple à comprendre. Payer pour de la visibilité revient à acheter du trafic. Si vous travaillez en SEO, vous générez du trafic par le référencement naturel de vos pages et ce trafic-là est gratuit (bon d’accord, il faut rétribuer le rédacteur web).
Où trouver des mots-clés pertinents ?
Commencez par poser une question à un moteur de recherche comme Qwant, Duckduckgo, Bing ou Google. Analysez les « autres questions posées » par les internautes et les « recherches associées » .
En complément, utilisez un outil spécialisé. Ce ne sont par les références qui manquent dans le domaine entre Screaming Frog, SEMRush, SpyFu, RavenTools et l’indispensable plugin Yoast SEO du CMS WordPress.
Pas besoin de ruiner, Google Trends est gratuit. Ce rejeton des Google Labs permet de connaître la fréquence à laquelle un mot clé est tapé dans le moteur de recherche Google. Il donne également un aperçu (particulièrement éclairant) sur les données de recherche par région et par langue.
Une fois le mot clé (ou l’expression clé) choisi, il faut organiser votre contenu en respectant quelques règles pour trouver un bon titre et l’optimiser en termes de SEO.
Nombre de mots ? Pas forcément
Dans le domaine du contenu optimisé et du SEO, le bluff règne en maître. Nombre de spécialistes revendent, parfois très cher, une science approximative et des conseils nourris par des greffons gratuits.
Restons-en à un principe de bon sens. Un moteur de recherche analyse le comportement de l’internaute sur une page web. Avant tout ! Si les visiteurs y répondent positivement, c’est un bon point pour vous. Vous pouvez respirer : le moteur va rapidement détecter une supercherie, mais il ne va pas pénaliser l’indexation d’un texte auquel il manque… 14 mots.
Le mot clé est un mot répété (mais pas trop)
Le taux de répétition d’un mot clé ou d’une expression est essentiel pour faire comprendre au moteur de recherche qu’il s’agit d’une requête importante. Pondération dans la distribution ! Ne brûlez pas toutes vos cartes dans les deux premiers paragraphes.
Le jeu des liens internes (et externes)
Les liens internes à votre site web permettent à un moteur d’en comprendre l’architecture du contenu. Les liens externes vers des résultats de référence sont un gage de confiance dans le rang d’indexation.
Place au linking (un travail de terrain)
Si vous créez dans le désert, personne n’arrivera à vous. Plus des sites, des « posts » et des internautes renvoient vers votre page, plus elle répond à une demande. Et plus solide sera l’indexation. C’est ce que l’on appelle le linking, les backlinks (rétroliens).
One more thing. Soignez vos métadonnées. Là aussi, les standards du web sont là pour vous aider.
Article original publié ici.
Cédric Godart
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