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Hétérogénéité du parc mobile, importance de l’expérience utilisateur, évolution des langages… Les méthodes de travail sur le développement mobile ont leurs caractéristiques propres.
Romain (Practice), Pierre (HelloWork), Soukaina (Addixware) et Mathieu (Mobizel) sont tous les quatre développeurs mobile. Ils nous énoncent dans les détails comment s’organisent les méthodes de travail propres à leur métier.
Aujourd’hui, les méthodes agiles s’est très largement démocratisée au sein des équipes de développement. Les projets d’applications mobile n’échappent pas à la règle. Mathieu nous décrit en 10 points-clés les étapes de développement d’une application, dont la méthode est fortement similaire à un projet desktop :
« Une fois le projet lancé, le process agile permet de réaliser l’application de manière itérative, avec des phases de test et de validation entre chaque sprint (un sprint = 2/3 semaines de développement), complète Romain. L’agilité permet de s’adapter rapidement en cas de problème (fonctionnalité mal conçue ou améliorable, bugs, impacts, etc), et permet aussi de collaborer très efficacement avec les autres développeurs, les graphistes, ergonomes, testeurs, les responsables métiers, et les clients. »
Dans le monde du numérique tout comme dans le secteur du développement, les langages et outils évoluent à très grande vitesse. « Pour devenir développeur mobile, il faut maîtriser le Java ou le Kotlin si on veut faire de l’Android, du Swift si on veut faire de l’iOS, précise Pierre. Mais attention, maîtriser simplement le langage ne suffit pas. Ce sont des environnements très spécifiques qu’il faut apprendre à utiliser également. On peut également devenir développeur mobile hybride, à ce moment-là ce sont plutôt des technos web qu’il faut maîtriser (Javascript avec en général un framework : Angular ou ReactJS). Mais un développeur mobile hybride doit voir malgré tout une vraie connaissance des spécificités du développement mobile. »
Du côté des outils, les professionnels ont également noté des évolutions dans les usages. « L’IDE a changé, explique Romain, on utilisait avant Eclipse, mais c’est maintenant Android Studio qui propose le meilleur environnement de travail pour les développeurs. Dans l’ensemble, les outils qu’on utilise au quotidien évoluent régulièrement, et améliorent notre productivité. »
Une tendance que note également Soukaina : « Mon conseil en tant que développeuse mobile, c’est de rester à jour sur les langages et les outils. Dans le mobile, il y a toujours des nouveautés. Il faut donc régulièrement surveiller les actualités, suivre des tutos sur internet etc. Par exemple, le langage Swift qui remplace aujourd’hui l’objectif C, est très souvent mis à jour. Il est donc primordial de rester vigilant sur les caractéristiques et fonctionnalités qui ont été ajoutées ou supprimées. »
Pour s’assurer de l’efficacité et de la pertinence de leur application, les développeurs travaillent de concert avec les UX/UI designers. « Pour développer une application efficace, il faut bien préparer les différents écrans et les enchainements d’écrans sur cette application, ajoute Soukaina. Il faut ensuite concevoir et réaliser le contenu de chaque écran, déterminer les actions possibles, si l’on met des boutons, des liens, etc. Même si ce ne sont pas forcément les développeurs qui effectuent directement ce travail, ils peuvent néanmoins guider sur le design et les choses qu’il est possible ou non de faire sur le plan technique. »
Concevoir une application mobile nécessite en effet de bien cerner le besoin des utilisateurs, de rendre cette solution simple à utiliser mais également adaptée à un large éventail d’usages. Si une application n’est pas intuitive, elle sera désinstallée, ou mal notée sur les stores. Pour Pierre, le développement sur mobile est d’autant plus complexe qu’il touche une très large gamme de téléphones aux OS et surcouches différentes : « Il faut prendre en compte la très grande hétérogénéité du parc mobile, c’est-à-dire qu’on peut avoir des utilisateurs qui utilisent un très vieux smartphone Android 4.2 et d’autres qui utilisent la dernière version d’Android avec un téléphone ultra-rapide. On doit adapter l’application pour qu’elle soit supportée par tous les smartphones mais aussi qu’elle soit le plus fluide possible même sur les très vieux téléphones. »
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