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Sa sortie dans l'hémicycle avait fait grand bruit. Le député RN Grégoire de Fournas a fait son retour ce jeudi 1er novembre au Palais Bourbon, 15 jours après avoir suscité une vague d'indignation en lançant dans l'Assemblée nationale "qu'il retourne en Afrique" lors de l'intervention du député LFI Carlos Martens Bilongo sur les migrants. Le député de Gironde est arrivé dans l'hémicycle vers 10h, ce jeudi matin, pour l'examen d'une proposition de loi LR sur les retraites agricoles.
Il n'était pas retourné dans l'Assemblée depuis sa remarque le 3 novembre dernier, jugée raciste par d'autres groupes de l'Assemblée, et qui avait provoqué la fin prématurée de la séance de questions au gouvernement. Grégoire de Fournas avait nié tout caractère raciste, assurant parler du bateau humanitaire Ocean Viking, alors bloqué en mer avec 234 migrants, et pas de Carlos Martens Bilongo, élu noir du Val-d'Oise.
Le député avait finalement écopé d'une exclusion temporaire pour 15 jours de séance et de la perte de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois. Cette "censure avec exclusion" est la plus lourde sanction disciplinaire possible, une décision rarissime.
Mi-novembre, Grégoire de Fournas, viticulteur de profession, a par ailleurs été épinglé par Christophe Pallez, le déontologue de l'Assemblée nationale, pour un "manquement déontologique" après avoir fait la promotion de son vin sur les réseaux sociaux.
Christophe Pallez a jugé que le député faisait "la promotion d'un intérêt privé (l'entreprise de ses parents dont il fut salarié) dans le cadre de sa fonction", le compte Twitter utilisé étant celui qu'il a fait référencer sur le site de l'Assemblée, selon une source parlementaire.
Le déontologue a écrit à Grégoire de Fournas pour l'informer de ce manquement et lui recommander de "ne plus utiliser ce compte ou tout autre support arguant de sa qualité de député pour de telles activités". Si cette recommandation n'est pas suivie, le bureau de l'Assemblée, sa plus haute instance collégiale, pourrait être saisi et prononcer une peine disciplinaire.
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