Une éruption se produit au mont Paektu. Scientifiques et militaires de Corée du Nord et du Sud s’entraident pour prévenir cette catastrophe, car de nouvelles explosions risquent de survenir dans la péninsule coréenne… (Wikipedia)
Titre original : 백두산
Réalisation : Kim Byeong-seo, Lee Hae-joon
Scénario : Kim Byeong-seo, Kim Tae-yoon, Kwak Jeong-deok, Lee Hae-joon, Lim Joon-hyung
Pays de production : Corée du Sud
Durée : 128 minutes
Sortie : 2019
Distribution : Lee Byung-hun, Ha Jung-woo, Ma Dong-seok, Jeon Hye-jin, Bae Suzy
Bollywood a connu sa décadence en Occident, le jour où les Indiens se sont mis à vouloir imiter les films américains. Si les Sud-Coréens s’y mettent aussi, ce sera la fin du monde, du moins des amateurs du genre. Un casting prometteur mais hélas, noyé dans un mélange des styles qui ne dévoile finalement aucune surprise.
Et puis, plus le film avance plus son message nous apparaît flagrant et presque obscène par sa propagande douteuse. Une explosion nucléaire, avec ses radiations à durée indéterminée, pollution, maladies et autres serait la solution à l’explosion d’un volcan ? Et quoi encore. Les Américains qui n’ont pas vraiment de visage et qui surgissent en masse à chaque fois du néant pour prouver comme d’habitude que c’est eux qui ont la plus grosse. Les nord-coréens… mais en fait, où sont-ils passés ? Leur présence brille par leur absence. Une volonté inconsciente ou peut-être très consciente de les effacer de la planète pour passer à une autre chose ? Et les Chinois, bonjour les clichés ! À croire que les 1 439 085 892 chinois (oui, on vient de consulter Wikipédia, on l’avoue) appartiennent à la mafia !
Et les Sud-Coréens. Parlons-en. Toujours ce côté enfantin doublé de ce sempiternel complexe d’infériorité (Nous aussi on veut des têtes nucléaires !!!!!!), seuls devant le danger, assaillis par des sentiments qui finissent toujours par triompher… au bout d’un moment c’est bon, quoi. Du coup les interprétations de Lee Byung-hun, Ha Jung-woo, Ma Dong-seok deviennent presque puériles. Nous avons demandé une fois à M Song Kang-Ho comment faisait-il pour intégrer si bien ses personnages, à tel point qu’on finit toujours par oublier l’acteur. Il a répondu qu’il avait toujours la chance d’être dirigé par des très bons réalisateurs. L’humilité coréenne, certes mais d’une réalité évidente.
Mais quelle idée de faire de Ma Dong-seok un scientifique en manque d’assurance ! De faire de Lee Byung-hun une pâle réplique de Sean Connery dans The Rock ! Et Ha Jung-woo, en manque de consistance pour une telle mission alors que d’habitude il assure dans des rôles beaucoup plus recherchés !
Ashfall se laisse voir si on passe outre tous ces détails qu’à force d’être inhérents des films Sud-Coréens nous enveloppent d’un déjà-vu… euh… déjà-vu. (Et dire qu’ils se sont mis à quatre pour pondre ce scénario…)
Les effets spéciaux signés par Dexter Studio (Holo, Arthdal Chronicles, The divine Fury…) sont absolument époustouflants et dignes d’un grand écran. Ils nous font presque oublier une histoire sans surprise et une interprétation assez banale. Presque.
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