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Les métiers du digital attirent les étudiants et les salariés en quête d’un nouveau souffle professionnel. Et pour cause : ces métiers sont passionnants et les débouchés sont nombreux. Pour en savoir plus sur l’intérêt d’une reconversion vers les métiers du web et sur les points forts des profils atypiques, nous nous sommes entretenus avec deux étudiants concernés, Elena et Edward. Tous deux suivent un cursus digital chez MyDigitalSchool à Rennes.
Elena et Edward ont des parcours professionnels très différents. Née en Russie, Elena a obtenu un Bac+5 en tant que spécialiste de la langue en 2005, ainsi qu’un titre lui permettant d’enseigner le français et l’anglais. Après une expérience d’un an en tant que responsable de colonie de vacances, elle arrive en France et décroche un Master 2 Affaires Internationales à Nancy. Elle exerce alors le métier d’assistante commerciale pendant 8 ans avant de changer de voie : “Je comprends alors que ce secteur ne m’attire plus, je suis fatiguée de porter la multiple casquette d’assistante commerciale, assistante de direction, formatrice, consultante, coach…”
Edward, quant à lui, obtient un BEP en mécanique de précision puis intègre l’Armée de Terre en 2008. Après six ans de services, l’Armée lui permet de se reconvertir dans le civil : il décroche une équivalence Bac en logistique puis jongle entre petits boulots, chômage et missions d’intérim pendant un an.
Ils étudient alors les autres possibilités qui s’offrent à eux et s’intéressent rapidement aux métiers du numérique. Elena s’est dit “que [son] futur était dans le digital : web, design, webmarketing”. Entre temps elle travaille comme bénévole dans une association en tant que community manager, mission qui la convainc de son appétence pour ce secteur.
De son côté, Edward envisage les métiers du numérique lorsque sa sœur, développeur en Écosse, lui parle de sa profession. “J’ai discuté avec des professionnels, je me suis renseigné sur Internet… J’observe également l’usage numérique de mes amis : applications mobiles, réseaux sociaux, boutiques en ligne…”. Il reprend ses études à l’âge de 32 ans et insiste : “il n’est jamais trop tard. On m’a parfois dit que reprendre ses études était courageux. Faire un travail physique, dans des conditions difficiles, avec des horaires décalés, pour un salaire miséreux, c’est courageux. Là, le terme chanceux me parait plus approprié”.
Edward connaissait déjà un peu les logiciels de la suite Adobe : Photoshop, InDesign, After Effects… Mais, conscient que ce n’était pas suffisant pour décrocher un emploi, il candidate et intègre MyDigitalSchool, en vue d’enrichir ses connaissances et d’acquérir de nouvelles compétences techniques :
En parallèle, ses cours lui permettent d’apprendre la gestion de projet, de comprendre l’économie du numérique et d’être initié à la culture environnante (marketing, anglais…). À l’école, Elena acquiert également ces compétences, essentielles pour l’exercice de son futur métier : développement de sites web, intégration, gestion de projet, webmarketing…
Pour mettre en pratique ces compétences théoriques, la formation est effectuée en alternance. Un format plébiscité par Elena : “dès le début de la formation nous sommes amenés à mener des missions, avoir des responsabilités, cela « booste » l’apprentissage. D’où l’intérêt d’avoir un bon tuteur au sein de l’entreprise, c’est cette personne qui nous guide vers notre nouveau métier”. Edward la rejoint sur ce point : “l’intérêt de l’alternance est d’acquérir de nouvelles compétences et de consolider celles déjà acquises. On se confronte au monde de l’entreprise ou de l’entreprenariat, on se fait connaître, on développe un réseau… On optimise ainsi ses chances auprès de recruteurs potentiels”.
En fonction des options choisies, ils pourront exercer des métiers très variés, aux évolutions constantes : développeur web, intégrateur web, architecte, UX/UI designer, community manager, chef de projet digital, référenceur… Elena souhaite devenir intégratrice, Edward s’intéresse de près à la gestion de projet dans un contexte digital et peaufinera son plan de carrière dans les prochains mois.
Après leurs études, ils bénéficieront d’une double compétence : leur expérience, couplée à leurs nouvelles connaissances leur permettront de trouver plus facilement du travail. Elena estime que son expérience professionnelle lui a permis d’acquérir des savoir-faire généralistes : “adaptabilité, vision globale de l’entreprise, diplomatie, attitude envers le client, gestion de projet”… Elle compte également utiliser son expérience en consulting pour devenir, à terme, consultante ou formatrice en stratégie digitale.
Edward pourra aussi valoriser son expérience passée : “à l’Armée on nous apprend à compter les uns sur les autres, c’est ce qu’on appelle la respiration collective, la cohésion, chose que je ne retrouve pas forcément dans le milieu civil. On nous apprend également le mérite : si on se donne les moyens, l’évolution est possible. Savoir s’adapter à une situation, chercher des solutions aux problèmes, gérer des conflits, avoir le respect de soi-même et des autres… Je pense que mes quelques années à l’Armée m’ont plus apporté un savoir-être pour le milieu civil qu’un savoir-faire. Cela se traduit au quotidien par la ponctualité, le dialogue, un respect de la hiérarchie au profit des subordonnés comme des chefs, un sérieux dans l’exécution des tâches, et surtout le respect d’une parole donnée.”
Les doubles compétences sont également vantées par Morgan Dutemple, Responsable pédagogique de MyDigitalSchool à Rennes : “tous deux sont arrivés dans notre école après des parcours qui n’ont rien de linéaire. Par ailleurs, ils démarrent parfois cette nouvelle aventure avec des contraintes que d’autres étudiants n’ont pas. Pourtant, l’école leur fait confiance. Ces expériences sont une force pour eux. Ils peuvent faire valoir des compétences pluridisciplinaires, appréciées en entreprise. Leurs parcours, qui les ont conduits à poursuivre ou reprendre les études, tout en étant plus âgés, sont gages de leur maturité et de leur motivation. Ils sont des forces positives dans un groupe classe, qui tire profit de cette diversité. La variété des profils de nos étudiants, avec des logiques cognitives différentes, sont un terreau favorable au débat, l’esprit critique et à la créativité. Reste à l’école de faire son travail et leur apporter la culture numérique et les compétences techniques. Alors, dans un secteur aussi évolutif, sinon disruptif – pour évoquer un terme à la mode – qui a tout autant besoin d’individus créatifs que techniques, est-ce que l’atypique ne serait finalement pas la norme ?”
Article réalisé en partenariat avec MyDigitalSchool
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