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Ça y est, vous venez enfin de mettre la main sur LE thème WordPress qui correspond le mieux à votre projet. Vous avez passé des heures, voire des jours à retourner le web à la recherche du thème qui mettra le mieux en valeur votre contenu. Bien sûr, vous vous êtes posé les bonnes questions avant de dégainer votre carte bancaire ou votre compte PayPal. Passons maintenant à l’étape suivante…

Vous venez de télécharger le fichier .zip contenant votre nouveau thème WordPress. Comme un gamin qui vient de recevoir son cadeau d’anniversaire, vous pourriez être tenté de foncer tête baissée et de commencer immédiatement à travailler avec votre nouveau joujou. Mais restez zen et prenez connaissance des principales erreurs qui pourront vous faire perdre du temps dans la mise en place de votre projet.
Activer un thème WordPress
J’espère que vous n’avez pas encore appuyé sur le bouton d’activation du thème dans l’administration de WordPress ! Vous devez vous dire : « Eh bien quoi ? Je viens d’acheter mon thème. Maintenant, je dois le mettre en service sur mon site. »
En fait, deux cas de figure se présentent :
Dans le premier cas, on peut distinguer deux possibilités. Si vous ne prévoyez rien pour le prélancement (page d’attente, compte à rebours, formulaire d’inscription à une liste, etc.), vous pouvez activer votre thème et commencer à travailler dessus. Je vous recommande tout de même d’installer le plugin Private WP 2 pour permettre de visualiser le site uniquement aux personnes autorisées.
Si vous comptez organiser quelque chose pour le lancement ou s’il s’agit d’une refonte de site, vous ne pouvez pas vous permettre d’activer directement votre thème. La période de personnalisation peut durer un certain temps et cela peut perturber la navigation des visiteurs (et donc leur procurer une mauvaise expérience). Je suis certain que ce n’est pas ce que vous voulez.
Pour travailler en toute tranquillité sur votre nouveau thème, il est préférable d’installer WordPress dans un sous-répertoire de votre site (s’il s’agit d’une refonte, vous allez devoir y dupliquer votre site). Une fois votre site de développement en place, installez-y votre nouveau thème et commencez à faire vos tests. En cas de problème, vos visiteurs ne se retrouveront pas avec un site inaccessible. Installez également le plugin Private WP 2 pour rendre votre site privé.
Nous sommes d’accord, les auteurs de thèmes en font vraiment des tonnes dans leurs sites de démonstration. On retrouve X sliders, des modèles de page en pagaille, plusieurs types de contenus (portfolio, services, témoignages, équipe, etc.). Le tout avec plusieurs agencements (en 1, 2, 3, 4 colonnes, en mosaïque, etc.). Le pire, c’est que parfois on peut voir des sites de démonstration de plusieurs styles pour le même thème. Ok, cela montre ce qu’il est possible de faire, mais parfois il y a de quoi tourner de l’œil.
De plus en plus souvent, on trouve dans les thèmes ce que l’on appelle des « fichiers d’import » pour avoir du contenu et un paramétrage de base. Beaucoup de personnes sont friandes de ce genre d’outil, mais à mon sens, il fait plus de mal qu’autre chose. Au lieu de partir sur des bases saines, on se retrouve déjà avec une petite usine à gaz avant même d’avoir mis son site en ligne…
Il vaut mieux bien réfléchir à son projet et mettre en place les choses petit à petit. Cela évitera de se retrouver avec du superflu (que l’on oubliera certainement de supprimer) lors de la mise en ligne du site (comme l’article « Bonjour tout le monde » créé à chaque installation de WordPress).
Quel que soit le projet, il y a toujours un besoin de personnaliser quelque chose qui n’est pas prévu par les options du thème. Toutefois, il vaut mieux ne pas s’y risquer lorsqu’on a peu ou pas de notions en programmation web. Ça serait un peu comme si vous cherchiez à repeindre votre voiture. Il y a certaines subtilités à connaître, sinon le résultat ne risque pas d’être extraordinaire (peinture sur le pare-brise, les roues, les phares, présence de coulures, etc.).
Il a tuné sa caisse
Source : Fips via Flickr
En plus des bonnes méthodes, il faut également se servir des bons outils pour obtenir de bons résultats sans y passer des heures.
Dans le cas d’une personnalisation de thème WordPress, cela peut se limiter à un éditeur de code basique et à un client FTP (pour se connecter à son serveur), mais d’autres outils existent pour aller plus vite (inspecteur de code, extensions de navigateur, etc.).
Note : Si jamais vous avez besoin de vous former aux bases du code pour personnaliser un thème WordPress, connaître les outils et les bonnes méthodes à employer, vous pouvez jeter un œil au guide Relooker son Thème.
Si vous avez des bases en HTML, CSS et PHP, vous pouvez faire vos premiers pas en relooking de thème WordPress. Il y a toutefois une chose que vous devez savoir : il faut créer un thème WordPress enfant pour inclure vos modifications.
« Un thème enfant ?! »
Oui, il s’agit d’une sorte de sous-thème qui « se branche » sur le thème principal. C’est la meilleure façon de procéder pour personnaliser un thème. On pourrait éditer les fichiers du thème principal (que l’on appelle le thème parent), mais un problème va se poser si l’auteur du thème publie une mise à jour.
Admettons que vous ayez modifié le code de l’en-tête de votre site. Si l’auteur a également apporté une modification à ce fichier, que va-t-il se passer ? En cliquant sur le bouton de mise à jour du thème, les fichiers de la nouvelle version du thème remplaceront les précédents, c’est-à-dire ceux que vous avez modifiés. Et là, vous pouvez dire adieu à vos belles modifications…
Je vous entends déjà dire : « Ok, dans ce cas je ne mettrai plus mon thème WordPress à jour, na ! »
Oui, mais non. Car si l’auteur du thème corrige une faille de sécurité et que vous ne faites pas la mise à jour, votre site court désormais un risque.
Normalement, vous auriez dû jeter un œil à l’optimisation de votre thème pour le référencement avant de l’acheter. Mais si vous pouvez effectuer les modifications, voici la liste des points à contrôler :
Afin de bien être référencé par les moteurs de recherche, il faut que les robots d’indexation puissent bien comprendre le contenu de vos pages. Pour cela, ils en inspecteront la structure des titres.
Par exemple, sur les pages d’affichage des articles (comme cette page), le titre doit être dans une balise « h1 », les sous-titres en « h2 », les sous-sous-titres en « h3 », etc.
En revanche sur une page catégorie, le titre de la page devra être en « h1 » (ce qui indique : « Articles classés dans la catégorie XXX ») et les titres des articles devront être en « h2 ».
Vous devez avoir à l’esprit que pour chaque catégorie et étiquette (nouveau nom des mots-clés) créée dans l’administration, WordPress mettra une page à disposition de vos visiteurs.
Par exemple, si vous créez une catégorie « Recettes », il sera possible d’accéder à une page listant tous les articles de cette catégorie.
Si votre site possède beaucoup de catégories et d’étiquettes, il possède donc un grand nombre de pages. En matière de référencement, chaque page d’un site doit apporter quelque chose aux visiteurs. Or, ce n’est pas le cas des pages catégories et étiquettes qui listent un ou deux articles.
De plus, si ces catégories ou étiquettes sont similaires (exemple « voiture », « voitures » et « auto »), non seulement les pages générées ne serviront pas à grand-chose, mais le risque de contenu dupliqué sera plus important. Sans en avoir conscience, on indique aux moteurs de recherche de ne pas référencer son contenu. Plutôt dommage, n’est-ce pas ?
Pour faire en sorte que les moteurs de recherche puissent analyser plus aisément le contenu de vos pages, il est possible d’inclure ce que l’on appelle les attributs schema.org dans certaines balises HTML de son thème. Ces attributs sont communément reconnus par les principaux moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo et Yandex). C’est grâce à eux que l’on peut avoir une mise en page particulière pour les évènements et les recettes dans les pages de résultats de recherche :
Les balises Schema.org en actionBien sûr, ces attributs vous seront également utiles si vous avez un site qui propose du contenu « classique ». Pour tester vos pages, Google a mis un outil à disposition.
Parfois (en fait souvent), les auteurs de thèmes WordPress se font plaisir sur le design. C’est ce qui permet au thème de se faire remarquer. Même si l’apparence d’un site est importante, il faut surtout qu’il soit efficace, c’est-à-dire qu’il convertisse. Son but est peut-être de transmettre des informations à un public précis, faire connaître votre travail ou encore vendre des produits. Même si vous écrivez pour le plaisir, vous souhaitez certainement avoir un impact sur une ou plusieurs personnes.
Pour avoir un impact, un site doit faire passer ses visiteurs à l’action. Par exemple :
On peut trouver des dizaines d’autres actions pour convertir des visiteurs. Tout dépend de la nature de votre site. Travaillez sur les zones chaudes de votre site pour susciter des conversions.
Si vous avez un blog, vous pouvez essayer de faire passer vos visiteurs à l’action à la fin de vos articles (en leur proposant de s’inscrire à votre newsletter, d’aimer votre page Facebook, ou que sais-je encore).
Si vous avez une boutique en ligne, grossissez la taille des boutons d’achat et jouez sur les couleurs pour qu’ils soient plus voyants.
La dernière chose à bien vérifier est la traduction de votre thème. En effet, la quasi-totalité des thèmes WordPress disponibles est en anglais. Que vous ayez effectué vous-même la traduction ou que vous l’ayez trouvée sur internet, il faut s’assurer que tout le thème est bien passé en français.
Je ne sais pas vous, mais je déteste trouver des mots en anglais lorsque je visite un site en français. Cela dénote un vrai manque de sérieux de la part du propriétaire du site. De plus, les personnes qui ne parlent pas anglais pourront être frustrées et quitter votre site… Avant de mettre votre site en ligne, veillez donc bien à parcourir tous les types de page (articles seuls, pages, page d’accueil, pages catégories, etc.) à la recherche d’erreurs de traduction.
Personnaliser un thème WordPress et plus largement créer un site internet n’a rien d’une promenade de santé. Cela demande du temps et de l’implication si l’on veut obtenir un minimum de résultats. En suivant les recommandations de cet article, vous devriez être mieux armé pour faire de votre site un succès. Bien sûr, vous allez devoir continuer d’y travailler. Rome ne s’est pas faite en un jour comme on dit 🙂
Avez-vous déjà commis une de ces erreurs ? Votre retour d’expérience m’intéresse. Racontez votre histoire et comment vous avez réglé vos problèmes en commentaire.

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Merci pour ce récapitulatif. Il est vrai qu’encore beaucoup de personnes oublient d’utiliser le thème enfant et utilisent directement le thème principal. Du coup, après modif, c’est le thème principal qui est modifié et ce n’est pas toujours simple de revenir en arrière. Quand il y a des mises à jour, c’est encore plus compliqué.
Bonjour Stéphane,
Merci pour votre commentaire. Et oui, un thème modifié directement peut s’avérer nocif pour un projet sur le long terme. Cela n’est pas irréversible mais ça peut prendre du temps pour tout remettre dans l’ordre…
Au plaisir
Alex
Toujours sur le thème enfant.
Si vous faites le choix d’un thème gratuit, que vous créez un thème enfant à partir de celui-ci et que vous travaillez dessus, vous risquez de tout recommencer en passant sur la version premium.
Bonjour Alex,
Merci pour l’article je viens d’apprendre deux ou trois choses. Je n’utilise pas le thème enfant, je modifie directement sur le code, et à vrai dire je n’ai jamais eu de soucis avec les mises à jour. Je pense que si on trouve un thème qui nous plaît on devrait quand même arriver à faire des modifs sans que ce soit tragique. Pour les schema org je vais regarder de plus près 🙂
Bonjour Ronnie,
Attention avec la modification directement dans le thème. Tu as peut-être eu de la chance jusqu’à présent mais si une mise à jour remplace les fichiers que tu as modifié, tu les perdras.
Enfin, je suis sûr que tu as mis en place une sauvegarde 😉
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