Trouver un article
Thèmes populaires
Nous vous proposions il y a quelques jours de découvrir les résultats de notre grande enquête annuelle sur les community managers en France. Plus de 600 community managers en poste ont répondu cette année, permettant d’avoir un panel intéressant et de mieux comprendre leurs pratiques et leur quotidien. Et si être community manager est un métier intéressant dans lequel les professionnels s’épanouissent souvent (comme dans les métiers du web en général), c’est aussi un poste qui présente quelques limites. Entre clichés et vraies problématiques du métier, voici 10 raisons (humoristiques bien sûr) de ne pas devenir community manager. S’il n’est pas trop tard, choisissez plutôt data scientist, ça paie mieux et c’est le nouveau métier de demain.
C’est un ressenti persistant chez de nombreux CM en herbe qui cherchent un travail. La plupart des entreprises embaucheraient en stage, il n’y aurait quasiment pas de poste en CDI. Un chiffre démenti tous les ans par notre enquête annuelle, qui n’indique qu’environ 10 à 20% de stagiaires selon les années. Mais ce mythe a pourtant la vie dure, et plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : des moyens différents de trouver un emploi, notamment une fois les premières expériences acquises (réseau personnel, approche directe…), les stages qui se transforment en CDI mais aussi un turn-over bien plus élevé pour les stagiaires que pour les gens en poste. Bref, il ne faut pas désespérer.
Forcément accolé à l’image de l’éternel stagiaire, on imagine souvent le CM gagnant des clopinettes et se rémunérant en likes et en partages. Avec un salaire médian qui tourne autour des 26 000 euros brut par an alors que plus de la moitié des CM a un Bac+5 en poche, on ne peut effectivement pas dire que les community managers soient surpayés. A mettre en parallèle avec les différents métiers de la communication tout de même, et avec le peu d’expérience de ceux qui sont en poste. Cette moyenne devrait monter dans les prochaines années, logiquement…
Il y a 5 ans déjà, j’écrivais sur le fait qu’on parle trop des community managers. Cela n’a pas vraiment changé depuis cette époque, au contraire. Il n’y a pas un classement des métiers de demain les plus porteurs qui passe sans inclure le CM ou le social media manager… Cela fait tout de même quelques années que le métier existe, de nombreuses personnes sont en poste, à force de motiver de nouveaux arrivants potentiels, il risque d’y avoir embouteillage. Surtout avec les nombreuses formations spécialisées qui sont arrivées entre temps.
L’engouement autour de ce métier va forcément diminuer à un moment… Et quand la présence des entreprise sur les réseaux sociaux se sera banalisée, que les usages seront moins mouvants et que les médias sociaux seront intégrés aux services communication, le métier sera probablement moins populaire et moins mis en avant. Le CM deviendra un chargé de communication spécialisé sur le web, en concurrence avec les gens déjà en poste depuis longtemps. Au rythme où vont les choses, on a encore un peu de temps devant nous…
C’est un attitude exécrable, mais pourtant si répandue… Il suffit de faire un petit tour sur les forums de community managers pour voir des attaques quasi quotidienne envers le travail des autres. Tel CM aurait fait une bourde, tel autre une faute d’orthographe, y’a du bad buzz dans l’air et forcément NOUS on aurait fait beaucoup mieux. Dur de trouver une profession qui se tire autant une balle dans le pied et qui se regarde autant le nombril à la recherche de fautes à critiquer. Et on ne parle pas des professionnels du web qui se vengent sur le CM pour un problème avec le magasin pour mettre un petit coup de pression…
« Tu fais quoi dans la vie ?« . Voici une question problématique quand on est community manager. Dur d’expliquer que l’on gère la présence d’une marque en ligne en modérant des commentaires Facebook, en rebondissant sur l’actu, en écrivant des articles et faisant la chasse aux likes… On finit toujours par y arriver, mais c’est généralement assez sinueux. Et ne parlons pas des dîners de famille où le grand oncle n’a toujours pas de connexion Internet, il risque de décrocher au simple énoncé de votre métier.
« Alors ça tweete ?« . Que celui qui n’a jamais entendu une personne de sa direction lui adresser une phrase de ce type lève la main. Si l’importance d’être présent en ligne et de contrôler cette présence commence à faire son bonhomme de chemin (à priori, vous avez été embauché), de là à comprendre ce que vous faites au quotidien et à quoi cela sert exactement, il y a un pas que tous les patrons ne franchiront pas… En même temps, vous avez probablement lu que l’évangélisation fait partie du métier.
Les patrons, la famille, on comprend. Mais souvent, dans les conversations, on s’aperçoit que les community managers eux-mêmes ne sont pas d’accord sur le sens de leur travail. Il faut dire que ce webmaster des années 2010 a des tâches tellement variées que d’une entreprise à l’autre, son quotidien peut être complètement changé. Rédaction, graphisme, montage vidéo, logistique événementielle… Les missions annexes peuvent parfois prendre de l’importance au point de faire passer le métier de CM au second plan. La preuve, seuls 13% des CM déclarent faire du community management 100% de leur temps.
C’est la même rengaine, tous les quelques mois. Facebook baisse le reach des pages de marques, et la communauté des CM se rebiffe sans pouvoir y faire grand chose. Que l’on aime le réseau social ou non (la plupart des CM préfèrent Twitter), il reste la principale plateforme de conversations pour la plupart des marques… Certes il en existe d’autres, mais se passer totalement de celle-ci parait compliqué. Alors toucher de moins en moins de personnes gratuitement, c’est aussi affaiblir la position du CM et renforcer celle de celui qui pilote les campagnes d’acquisition payantes. Avec un peu de chance, c’est la même personne.
Comme tout travailleur du web qui se respecte, le CM ne se déconnecte jamais. Toujours accroché à son smartphone, il ne peut pas s’empêcher d’aller jeter un œil sur son compte Twitter ou Instagram ou ses pages Facebook. Même le soir. Même le week-end. Et si vous ne le faites pas, certains pourraient même vous le reprocher (voir le point 5). Heureusement, ce n’est pas encore une obligation, mais généralement quand on exerce ce métier, c’est que l’addiction au web n’est pas très loin…
Vous êtes toujours motivé après tout ça ? Allez donc voir nos offres d’emploi web, on en a quelques-unes pour des community managers en CDI !
Parce que votre patron vous forcera à faire des « 10 bonnes raisons de … » pour coller à la tendance. Parce que vous aurez à gérer des troll. Parce que bisous et licorne.
J’ai beaucoup de respect pour les CMs qui trouvent un emploi.
Comprenons nous bien: j’ai du respect car il est pour moi insensé de le définir comme un métier à part entière, puisque j’estime que ce n’en est pas un, alors chapeau à ceux qui arrivent à se vendre comme tel et obtenir un salaire pour ça.
Moi qui travaillais dans le marketing études et qui suis sans emploi depuis un bon moment, alors que ce domaine demande des savoirs faire et des compétences techniques évidentes (marketing, statistiques, gestion de projet, relation client etc.) pour des salaires généralement pas beaucoup plus élevés, avec en sus une grosse pression (allez en institut pour voir).
Le bac+5 d’un community manager me semble hautement galvaudé; j’ai du mal à concevoir comment un master est nécessaire pour retranscrire la stratégie de comm sur des média sociaux, faire du Q&A, ou partir à la chasse aux likes, aux shares ou je ne sais quoi, tout en écoutant de la musique de hipster sur son iPhone.
Encore toutes mes félicitations à ces jeunes gens de 23-27 ans qui arrivent à monnayer leur habitudes générationnelles en ayant l’audace de faire croire qu’ils jouent un rôle « stratégique » dans un département marketing ou comm.
Apparemment il y a de la désinformation dans l’air, il faut creuser un peu, le CM aujourd’hui c’est un vrai métier et pas un passe temps de jeune hipster ;). De plus il y a de réels enjeux pour les marques/entreprises d’être présente sur les réseaux sociaux avec une stratégie en amont et une production pertinente. Je suis Social Media Manager à mon compte (je connais pas mal de Cm en agences) et sur ce dernier commentaire on a une vision assez réductrice du métier, quand en connaît les ficelles, les tenants et les aboutissants ce n’est pas la réalité, absolument pas.
En tout cas merci à l’équipe du blog du modérateur, très bon focus ce billet, il permet de se rendre compte des points plutôt positifs/negatifs du job et la direction à prendre pour une personne évoluant dans les métiers du digital.
Votre adresse email ne sera pas publiée.
En cliquant sur “S’inscrire”, vous acceptez les CGU ainsi que notre politique de confidentialité décrivant la finalité des traitements de vos données personnelles.
Apprenez à gérer les réseaux sociaux d’une entreprise en 8 semaines
Une formation individuelle pour devenir autonome sur les réseaux sociaux
Bénéficiez d’un suivi personnalisé pour devenir community manager
En cliquant sur “S’inscrire”, vous acceptez les CGU ainsi que notre politique de confidentialité décrivant la finalité des traitements de vos données personnelles.