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Votre journée est terminée, vous êtes en weekend ou en vacances, et pourtant vous n’avez pas l’impression d’avoir quitté le bureau ? C’est normal, et vous n’êtes pas le seul. D’après une enquête de Samanage, près d’1 salarié américain sur 4 (24.6%) consulte régulièrement ses mails professionnels en-dehors du temps de travail, et 12,3% le font de temps en temps. Loin d’être un phénomène isolé, les Français devraient se reconnaître dans cette étude.
work-email
Véritable phénomène de société, les « work emails » s’invitent à n’importe quelle heure du jour et de la nuit chez une grande partie des salariés. Et cette tendance n’est pas sans conséquence. Premier facteur d’accoutumance au mail checking : le smartphone. Près d’1 salarié sur 4 déclare recevoir ses mails professionnels sur son téléphone personnel*. Parmi eux, 35% passent au moins 1 heure par jour à consulter leurs courriers électroniques en dehors des heures de bureau. Or, ne pas déconnecter du travail peut avoir des répercussions à différents niveaux : productivité, santé, vie sociale, etc.
Inversement, de nombreux entrepreneurs et chefs d’entreprise confient avoir leurs meilleures idées lors de moments de détente, loin du contexte professionnel : sous la douche, en vacances, en balade. Et ce n’est pas une coïncidence. S’éloigner de l’instantanéité, de la pression et du flux continu d’informations permet d’accéder à une vision plus globale et de renouer avec la créativité.
Mais alors, pourquoi sommes-nous si nombreux à consacrer une partie de notre temps libre au boulot ? Les réponses ont de quoi surprendre…
À la question « pourquoi vérifiez-vous votre courrier électronique après les heures de travail ? », un quart des employés le font pour « rester organisés », un autre quart déclare ressentir le besoin de rester connectés à leur environnement professionnel quand un autre quart le fait pour ne pas crouler sous la masse de travail le lendemain. 1 salarié sur 10 invoque même une pression de leur supérieur qui attend d’eux une réactivité à toute heure. Les raisons invoquées vous semblent plus ou moins compréhensibles, et vous vous reconnaissez dans une de ces réponses ? Vous faites donc partie de ceux qui pensent que, s’ils ne passent pas une partie de leur temps libre à consulter leur boîte mails, ils ne feront pas du bon boulot. Le constat peut faire sourire. Et pourtant, nous sommes plus de 81% à penser ainsi.
Plus de 60% des accros aux courriels professionnels avouent checker leurs mails pendant le dîner, et parmi eux, 24% le font de manière très régulière au cours du repas. Si les célibataires endurcis ne froisseront personne en consultant leur smartphone, il n’en va pas de même pour les repas en famille ou les soirées entre amis. Cette tendance a même un nom : le phubbing. À force de se couper des autres et de faire la conversation à sa messagerie professionnelle, la vie sociale peut en pâtir. Et la santé aussi. En effet, 50% déclarent lire leurs courriels avant de s’endormir ou au cours de la nuit, ce qui a un impact direct sur la qualité du sommeil.
Puisqu’il est difficile d’en finir avec cette addiction, la solution se trouve peut-être dans un outil de communication alternatif. A ce sujet, les salariés interrogés ont voté en majorité pour l’envoi de SMS lorsque la demande est importante (55%). 19% opterait davantage pour un outil de chat en ligne, tels que Slack ou Google Chat. Seuls 11% ont évoqué les réseaux sociaux. Or, plus que le choix de l’outil, c’est la priorisation de l’urgence qu’il semble nécessaire de réévaluer. Ainsi, 40% déclarent que des courriels comportant un indicateur d’importance permettraient d’évaluer l’urgence d’une réponse, et indirectement, de ne pas traiter les mails non prioritaires. Ils ne sont que 14% à opter pour une solution plus radicale consistant à bloquer la totalité des mails professionnels en-dehors des heures de bureau.
Malheureusement, solution alternative ou non, la dépendance est là. Nous sommes nombreux à aimer consulter nos mails en-dehors du bureau, sans pour autant nous sentir contraints et forcés. Ainsi, plus d’1 salarié sur 3 se connecte car il se sent plus productif en fonctionnant de cette manière, tandis que moins d’1 salarié sur 4 se connecte par nécessité parce qu’il se sent débordé. Tout est donc dans le compromis : ne pas subir, et savoir lever le pied de temps en temps pour éviter le point de non-retour.
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*Les données rapportées tout au long de l’étude sont calculées à partir des 24,6% de salariés ayant répondu « Oui, je consultent mes emails professionnels sur mon mobile »
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