Test HP PageWide MFP 377dw : une imprimante 4-en-1 jet d'encre … – Les Numériques

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La MFP 337dw de HP est une imprimante jet d’encre professionnelle 4-en-1 vendue à partir de 320 €. Avec sa vitesse et ses performances en bureautique, elle intéressera plus particulièrement les travailleurs indépendants et les petites entreprises qui ne veulent pas du laser.
La seule manipulation du carton de la MFP 377dw ne trompe pas, nous avons affaire à un poids lourd. Une fois extirpée de son emballage, cette imprimante se présent comme un volumineux bloc en plastique blanc qui mesure 53 x 40,7 x 46,7 cm pour un poids de 22,15 kg, bacs vides.

Le conception relativement classique de cette grosse imprimante professionnelle ne l’empêche pas d’allier présentation soignée et qualité de fabrication indiscutable. En façade, on retrouve l’accès au bac à papier principal qui peut stocker jusqu’à 500 feuilles de papier ordinaire (80 g), soit une ramette entière. Détail pratique, ce bac profite d’une petite fenêtre transparente qui permet, d’un simple coup d’œil, de se faire une idée du niveau de chargement.

Toujours en façade, une trappe permet d’accéder aux très grosses cartouches d’encre utilisées par cette imprimante. Pour rappel, la technologie PageWide consiste en une impression jet d’encre sans mouvement des têtes d’impression, ces dernières étant réparties sur toute la largeur d’une page A4. Ainsi, seule la feuille à imprimer défile.

Juste au-dessus de cette trappe, le grand écran couleur tactile orientable de 10,92 cm est complété par quelques boutons tactiles assurant, entre autres, les fonctions de “retour arrière” et de “retour au panneau d’accueil”. Il gère l’ensemble des fonctions de l’imprimante et nous rappelle celui — excellent — de la OfficeJet Pro 8720. Réactif, parfaitement lisible, affichant des menus complets sans être trop complexes, il participe pleinement à la très bonne ergonomie générale. On trouve également un port USB sur le côté de l’écran pour imprimer des documents directement depuis une clé.

Sur le dessus, on retrouve un scanner à double alimentation, soit au travers de la vitre pour un scan “à plat”, soit par l’intermédiaire du chargeur automatique de documents.

Le réceptacle de sortie se situe dans la partie intermédiaire de l’imprimante, le papier étant éjecté à travers un système qui rappelle celui des imprimantes laser, capable de suivre la cadence élevée des débits d’impression promis.

En tournant l’imprimante, on découvre d’abord sur la gauche un grand panneau amovible qui donne facilement accès aux rouleaux d’entraînement du papier, en cas de bourrage papier, par exemple. Cela nous est d’ailleurs arrivé deux fois sur des impressions avec du papier assez épais, de type photo, inséré au niveau de l’entrée papier secondaire située en partie basse de ce même côté gauche. Un problème facilement éliminé en ajustant précisément les réglettes au format du papier.

Le dos de l’imprimante présente la connectique, c’est-à-dire l’alimentation, l’USB Type-B, un port RJ45, une seconde prise USB de Type-A et deux prises RJ11 qui permettent à l’imprimante d’assurer la fonction fax.
Vu son format et son orientation, on se doutait que la MFP 377dw de HP ne serait pas aussi sobre que les petites imprimantes jet d’encre A4 familiales en matière de consommation énergétique ou de nuisances sonores. Si la veille se contente d’une consommation de 3 watts, déjà pas négligeable,  l’imprimante demande 11 W en permanence après allumage. Cette consommation peut dépasser 37 W pendant l’impression. C’est beaucoup pour une jet d’encre, mais cela reste largement inférieur à la consommation d’une laser.
Les nuisances sonores aussi sont élevées. Lors de l’impression d’un document de plusieurs pages, à fort débit, notre sonomètre relève 51,4 dB (à 1 m). L’impression photo limite légèrement la vitesse des rouleaux et donc le bruit, qui descend alors à 45,7 dB ; une mesure qui reste cependant assez élevée.
Cette MFP 337dw utilise quatre cartouches HP 913A (noir, cyan, magenta, jaune). Des cartouches que l’on trouve autour de 75 € et qui sont données en norme ISO pour un volume d’impression de 3500 pages en noir, et 3000 pages en  couleur.
Au final, le coût à la page en noir et blanc est de 2,1 centimes d’euro, alors qu’il monte à 9,7 centimes d’euro au global en prenant en compte la couleur. C’est une petite déception, car cela place la MFP 377dw dans la bonne moyenne des imprimantes jet d’encre, sans toutefois atteindre l’excellence. Sans parler du 0,7 centime d’euro records des EcoTank d’Epson, rappelons que la 8720 de la gamme OfficeJet Pro fait mieux avec 7,4 centimes d’euro par page en moyenne. On s’attendait donc à mieux.
Le scanner à plat de la MFP 377dw profite en sus d’un chargeur automatique de documents. Il travaille jusqu’en 1200 -x 1200 -dpi sur 24 bits et s’avère extrêmement rapide à l’usage. Une petite bombe qui ne met que 5 secondes à numériser une photo 10 x 15 cm en 300 dpi et 7 secondes à archiver en 100 dpi un document standard.
Une vitesse dont profite directement la fonction copieur, qui prend d’ailleurs en charge la copie recto-verso ; ce qui n’est pas si courant. La MFP 377dw copie ainsi un document noir et blanc en seulement 7 secondes et met le même temps à réaliser la copie d’un document couleur. C’est d’autant plus remarquable que la qualité des copies est excellente, supérieure à ce que l’on constate généralement sur les multifonctions jet d’encre qui “délavent” plus ou moins le rendu. Ce n’est pas le cas ici.
Même si elle se contente d’une résolution d’impression maximale de 2400 x 1200 dpi en couleur et qu’elle est résolument orientée vers la productivité, nous avions à cœur de tester les capacités photo de cette imprimante. Et elle ne pourra se lancer dans la photo, même pas en dépannage, et devra se contenter d’imprimer, par exemple, la couverture d’un document à relier. Elle a beaucoup plus de mal dès qu’on lui demande de réaliser un vrai travail photo sur du papier adéquat.
La HP PageWide MFP 377dw ne prend pas en charge l’impression sans bordures, ce qui limite ses possibilités en photo, mais surtout, le rendu photo manque de brillance et n’est pas parfaitement uniforme, laissant apparaître des stries à plusieurs endroits. À noter néanmoins que la dérive colorimétrique est contenue (delta E moyen de 7,4) ; on a vu beaucoup d’imprimantes jet d’encre faire pire. 

Numérisation haute résolution d’une impression photo

Le rendu n’est donc pas glorieux en photo, mais elle est très rapide dans cette tâche (25 secondes pour sortir une photo 10 x 15 cm, 27 secondes pour un tirage A4).
Domaine de prédilection de la MFP 377dw, la bureautique est un terrain de jeu sur lequel elle est parfaitement à son aise. Les débits sont excellents (jusqu’à 30 pages / minute en noir et blanc et 31,6 pages / minute en couleur). C’est mieux que de bonnes imprimantes laser, comme la MFP M277dw qui plafonne à 18 ppm. Certes, l’OfficeJet Pro 8720 fait mieux en noir et blanc (37,5 ppm), mais elle est moins rapide en couleurs (30 ppm) et surtout beaucoup moins véloce en recto-verso (6,8 ppm contre 12,5 ppm ici).

Numérisation haute résolution d’une impression standard couleur

Outre ces excellents débits, la MFP 377dw propose une qualité d’impression remarquable en bureautique, supérieure à la très grande majorité des modèles jet d’encre récemment passés entre nos mains, qui sont déjà généralement très bons. La bonne impression visuelle est confirmée par une numérisation en haute résolution qui dévoile une précision redoutable sur les textes et des graphiques parfaitement lisibles, sans débord ou effet buvard. Une vraie imprimante de pros.

Allumée et prête à imprimer, la HP PageWide MFP 377dw met 14 secondes à sortir sa première page en noir et blanc. En sortie du mode veille, cette même page met 17 secondes à être imprimée. Un chrono qui monte à 1 minute et 43 secondes quand l’imprimante est éteinte ; un délai très long qui s’explique par la lente initialisation de l’imprimante à chaque démarrage.

Soufflant le chaud et le froid, la MFP 377dw nous enchante par certains aspects mais ne parvient pas à nous convaincre totalement. Cette 4-en-1 saura sans doute séduire les structures qui impriment beaucoup et qui ne veulent pas investir dans une multifonction laser.
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