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Un must-read pour les SEO : Google vient de publier la version 2019 du document utilisé par les Search Quality Raters. Ce support permet d’évaluer la qualité des pages web et la pertinence des résultats de recherche.
Google évalue l’expérience proposée à ses utilisateurs en continu. Pour ce faire, il emploie des évaluateurs, les search quality raters. Leur objectif n’est pas de pénaliser ou de mieux valoriser les sites individuellement : leur influence est plus diffuse, leurs avis sont utilisés pour ajuster les algorithmes à un niveau plus global. Pour travailler sur des critères objectifs, ils utilisent un support, mis à jour environ une fois par an par les équipes du moteur de recherche.
Ce document n’est pas la bible du SEO. Ce n’est pas non plus une baguette magique. Mais ces 166 pages méritent une lecture attentive, car elles permettent de mieux comprendre les critères qui comptent aux yeux de Google – et donc ceux qui peuvent avoir une influence sur le classement des sites en réponse à une requête donnée.
Le site Search Engine Land a eu la bonne idée de conserver une copie des critères 2018 pour pouvoir les comparer avec les critères 2019 érigés par Google.
Des précisions ont été apportées pour mieux évaluer les perturbations entraînées par les publicités et les « contenus complémentaires » (Supplementary Content, SC, en opposition au Main Content, MC). Les interstitiels sont désormais clairement nommés et pointés du doigt. « Certaines publicités, certains contenus complémentaires et certains interstitiels (affichés avant ou après le contenu attendu) peuvent rendre difficile l’accès au contenu principal (MC). Les pages avec des publicités, des SC ou d’autres fonctionnalités qui distraient ou interrompent l’usage du MC doivent recevoir une mauvaise note » (Low rating).
Concrètement : si vous envisagiez d’ajout de pop-up un peu partout pour renforcer vos conversions ou vos revenus publicitaires, pensez-y à deux fois si vos performances SEO ont un intérêt pour vous.
Google précise tout de même que ces encarts ne sont totalement proscrits : « une simple publicité ou un interstitiel évident et simple à utiliser ne sont pas terriblement distrayants, mais [ces encarts] peuvent dégrader l’expérience utilisateur. En revanche, les annonces difficiles à fermer qui suivent le défilement de la page ou les interstitiels qui requièrent le téléchargement d’une application peuvent être vraiment gênants et rendre le contenu principal (MC) difficile à utiliser ».
Google souhaite également que l’expertise des auteurs soit mieux prise en compte. Objectif : valoriser les créateurs qui prouvent leur expertise et leurs talents au quotidien. Un paragraphe a été ajouté à la section 11.0. Il invite les search quality raters à étudier le contenu principal des pages web pour évaluer le niveau de compétences ou le talent des créateurs (afin de valoriser les expertises). « Dans le cas où le créateur du contenu ne démontre pas une expertise formelle ou régulière, mais ne fait aucun mal, Medium est une évaluation appropriée ».
Autre modification apportée au cru 2019 des General Guidelines de Google : dans certains passages, l’indicateur E-A-T (Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness) est désormais dilué dans la Page Quality.
Si vous exercez un métier du numérique et que le trafic issu des moteurs de recherche a un intérêt pour vos projets, prenez le temps de lire ce document. Encore une fois, vous n’y trouverez aucune formule magique mais vous pourrez vous en imprégner pour construire des sites web ou des contenus appréciés par Google.
La version mai 2019 est disponible ici.
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