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Les éditeurs de presse militent pour la création d'un nouveau droit qui leur apporterait une nouvelle source de financement.
Le bras de fer entre la presse française et Google se cristallise autour de la proposition de créer un “droit voisin numérique”, défendu par la première et rejeté par le second.
A l’origine, les droits voisins sont une protection légale conférée aux artistes interprètes, aux producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes, et aux entreprises de communication audiovisuelle. Chaque utilisation ou exploitation de leur oeuvre doit alors faire l’objet d’une demande, et ce pendant 50 ans. Pour éviter de multiplier les demandes, la loi prévoit une redevance payée par l’utilisateur à une société de gestion de droits, qui la répartira ensuite entre les différents artistes et producteurs. Tout contrevenant encoure jusqu’à trois de prison et 300.000 euros d’amende.
Les éditeurs de presse militent pour étendre ce droit aux médias sur internet. Concrètement, Google devrait rémunérer les différents sites d’informations pour chaque article indexé, c’est-à-dire rendu accessible par le moteur de recherche. Les médias formalisent cette proposition dans un article de loi envoyé au gouvernement et révélé par “Télérama” :
Le montant de la rémunération n’est toutefois pas précisé. Les éditeurs de presse souhaiteraient qu’elle soit indexée sur les revenus de Google.
Le texte prévoit aussi une sanction “de trois ans d’emprisonnement et de 300.000 euros d’amende” pour l’indexation d’articles de presse sans rémunération. La proposition va plus loin et défend l’idée d’étendre cette peine à “l’utilisation de liens hypertextes ou toute technique équivalente permettant d’accéder à des contenus de presse” sans accord du média. Ce dernier point semble toutefois abandonné.
Après avoir été finalisé par l’association regroupant la presse française (l’IPG), le texte est actuellement à l’étude au ministère de la Culture et pourrait déboucher sur une projet de loi dans les prochains mois.
“Avec un tel système, la presse entrerait dans un cercle vertueux où chaque média aurait l’assurance d’être rémunéré pour la production d’articles”, affirme Nathalie Collin, présidente de l’IPG et co-présidente du “Nouvel Observateur”. “Ne dépendre que de la publicité impose de générer un minimum de trafic. Avec un droit voisin numérique, des pure players [médias n’étant présents que sur internet, NDLR] pourraient être lancés avec peu de moyens mais des contenus de qualité. Cela apporterait un réel pluralisme à la presse en ligne”, prédit-elle.
En face, Google dénonce “une loi [qui], sans résoudre le problème réel de modèle économique auquel est confronté la presse, serait néfaste pour internet et les internautes. [Elle] aboutirait à limiter l’accès à l’information [et] pourrait porter indirectement atteinte à la liberté d’expression.” Le géant du web menace ainsi de déréférencer, c’est-à-dire supprimer de son moteur de recherches, l’ensemble des sites d’information si un tel droit voisin était adopté.
Je pense que Joffrin qui s'en est pris à Google ce soir sur la 2, va de ce pas supprimer tous les mots clés de référencement destinés aux moteurs de recherche, sur le site web du Nobs ;.. Faut être cohérent !
On est sidéré de la nullité de la presse française. Ce qui est bien dans la presse française? Le titre et parfois les photos. Le contenu des articles est nul, rédigé par des "journaleux" d'une grande nullité, sans aucune curiosité d'esprit. Et le journal s'adresse à des nuls qui heureusement sont de moins en moins nombreux. Car ils finissent par se rendre compte du peu (euphémisme) d'intérêt des journaux. Comme la fameuse exception culturelle française (une galéjade…) on essai de créer encore un système d'enrichissement d'une presse qui n'a toujours pas évolué depuis 1945 !
"… chaque média aurait l'assurance d'être rémunéré pour la production d'articles", affirme Nathalie Collin… Elle croit au Père Noël ? Il faudrait payer pour faire la publicité des journaux papier en indexant les articles ? Google préférera ne plus en parler, et le Nl.Obs pourra alors supprimer "le plus" et le courrier des lecteurs qui fonctionnent essentiellement avec le "houebbe", sans mentionner les journaux "à sensation" qui récupèrent beaucoup de" matière première" avec les envois de photos ou de vidéos d'amateurs se trouvant "au bon endroit" avec leurs portables …
Pourquoi les capitales étrangères, les ministres, les accidentés de la route, les footballeurs, les films dont on parle devraient-ils supporter qu'on fasse du fric sur leur dos?… Une redevance, et hop… A reverser à tous les sujets d'articles de journaux, à tous les gens cités dans un journal… Sérieusement, cette histoire de droits voisins est tellement incompréhensible qu'elle ne peut apparaître que comme une tentative de racket. Comment n'aviez vous pas vu que ça s'était déjà passé en Belgique?
Ca donne envie de boycotter le nouvel obs… C'est ridicule. Google news est SANS PUB, et redirige 4 milliards de clics par mois sur la presse 🙁 Sur laquelle on arrive par la pub… C'est juste du racket sur une boîte qui marche. Et google a raison de dire qu'il déréférencera… A quoi cela peut il servir à Google d'orienter sur la presse française, sérieusement? Logiquement, google faisant de la pub à vos sites, vous devriez rémunérer google. Mais plus c'est gros plus ça passe…

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