Lancée au printemps 2020, la plateforme d’achat en ligne Mon achat local, passe à la vitesse supérieure. En deux ans, elle a fidélisé une trentaine de commerçants de Saint-Brieuc et de son agglomération, capitalisant sur les trois piliers de son projet initial : « booster le commerce de centre-ville, réduire l’impact écologique et favoriser les circuits courts ». Elle reçoit aujourd’hui le soutien de l’union des commerçants de Saint-Brieuc, Boutik’n Co et de la Ville de Saint-Brieuc.
« C’est naturel d’adhérer à ce projet », assure l’animatrice de Boutik’n co, reconnaissant que certains commerçants « avaient du mal à se mettre en avant sur le plan numérique. On sait pourtant que c’est pourtant aujourd’hui un outil complémentaire, pour la réussite de leur activité ». Du côté de la Ville de Saint-Brieuc, c’est le même soutien qui est affiché. « L’une des quatre orientations stratégiques du mandat est d’accompagner le commerce dans ses transitions », rappelle l’adjoint au maire Nicolas Nguyen. « La digitalisation en fait partie, les habitudes de consommation changent. Internet n’est pas une menace pour leur activité », assure l’élu briochin.
Mon achat local propose aujourd’hui trois innovations. La première est une application facilitant la mise en ligne, le référencement et la gestion du stock. « Internet, c’est très technique, et surtout ça évolue très vite », assurent Hassan Dabchy et Maxime Martin, géniteurs du projet. Difficile parfois aux commerçants de suivre le rythme, sauf à faire simple, rapide, efficace. « Vendor help », téléchargeable sur iOS et Android, a été conçue dans ce sens : une photo, quelques lignes de descriptif, un stock et un prix. Puis un clic et c’est en ligne !?
Un point de vente doit ouvrir aussi, ce jeudi, rue Jouallan. Pensé comme un showroom, il sera aussi l’endroit où trouver réponse à ses questions concernant la plateforme. Et pourrait, dans un futur proche, donner lieu à un point de collecte pour ses achats en ligne. « Même si le click and collect que nous promouvons doit servir aussi à attirer les clients en magasin. »
Dernier point : la gestion du « stock dormant », ces produits ayant disparu des rayons et qui dorment en réserve, faute de place en magasin. « Ce stock reste valorisable. Nous savons que certains commerces ont des centaines de milliers d’euros immobilisés de cette façon », assurent Hassan Dabchy et Maxime Martin. Passer par la plateforme leur offrirait une visibilité nouvelle… Rendez-vous en ligne !
Site internet : monachatlocal.fr