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Les industriels réclament que le montant consacré au médicament soit revu à la hausse, dans un contexte d’inflation qui touche en particulier les fabricants de génériques.
Les industriels du médicament, farouchement opposés au projet de loi sur le financement de la Sécurité sociale (PLFSS), ont de nouveau appelé jeudi le gouvernement à revoir sa copie, mettant en avant un risque accru de ruptures d’approvisionnement.
«Ce qui est en train de se passer est extrêmement grave; les investissements qui ne seront plus faits auront un impact à court, moyen, et long terme, d’où notre alignement total aujourd’hui» entre laboratoires, a martelé Audrey Derveloy, la présidente de Sanofi France, lors d’une conférence de presse organisée par le Leem, la fédération des entreprises du médicament.
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Pour l’occasion, chose rare, de nombreux patrons de laboratoires, petits et grands, se sont exprimés, regrettant un «revirement» par rapport aux annonces faites par le président Macron, qui avait lancé en 2021 un plan d’investissement dans la santé de plusieurs milliards d’euros.
Alors qu’au plus fort de la pandémie, les rapports entre le secteur pharmaceutique et l’État semblaient au beau fixe, le PLFSS 2023 a changé la donne. La main tendue du gouvernement, qui a depuis modulé certains éléments du projet de loi, n’a pas suffi à rassurer les industriels, sur fond de guerre des chiffres.
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Le PLFSS prévoit en effet qu’en 2023, 1,1 milliard d’économies devront être réalisées sur le remboursement des médicaments. Ce serait 3 milliards d’euros conteste le Leem, un montant ne permettant pas de financer l’accès aux innovations, dit-il. Plus largement, les industriels réclament que le montant consacré au médicament soit revu à la hausse, dans un contexte d’inflation qui touche en particulier les fabricants de génériques.
Le secteur réclame en outre le retrait de l’article 30, qui prévoit la mise en place d’un mécanisme de référencement de médicaments, les médicaments non «référencés» perdant leur remboursement.
Le ministre délégué à l’Industrie Roland Lescure a annoncé récemment que cette procédure serait transformée en «simple expérimentation». «Même à titre expérimental, une telle mesure est inacceptable», a réagi le président pour la France du géant du générique Teva Jean-Louis Anspach. «Les risques qui en découlent sont bien supérieurs aux économies que ce système pourrait générer», a-t-il estimé, jugeant qu’elle aboutirait à une raréfaction de l’offre de médicaments, et à de possibles ruptures d’approvisionnement.
Bilin
le
Les pauvres labos…. Quand allons nous nous les privatiser plutôt pour faire des médicaments efficaces et non des médicaments ultra rentables ?.. Pauvre France..
anonyme
le
La présidente ira voir la première dame et sa copine la première ministre, et elles s’arrangeront pour faire payer le contribuable travailleur, dans un bel accord matriarcal typique du 21eme siècle ..
Oskar Lafontaine
le
Les labos de biologie, grâce au Covid, se sont sucrés avec des tests inutiles et les labos pharmaceutiques avec des vaccins dangereux, nuisibles et tout aussi inutiles, alors qu’ils en souffrent maintenant et recrachent jusqu’au dernier euro ainsi extorqué.
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Médicaments : les patrons de labos critiquent un budget de la Sécu «inacceptable»
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