Situé dans les Corbières, non loin de sa capitale Lézignan, le château du Grand Caumont a été construit sur l’emplacement d’une ancienne villa romaine (1 000 ha à cette époque) et tient son nom de "Capus Monti" , c’est à dire la "tête de colline". Le château a brûlé lors de la Révolution française et fut reconstruit au XIXe siècle. En 1906, le propriétaire d’alors, Auguste Sarda, vendait ses vignes et château à Louis Rigal. Cet Aveyronnais avait créé un peu auparavant le roquefort du même nom, portant haut les couleurs de la famille jusqu’à ce que le géant Roquefort Société en prenne intégralement le contrôle au début des années 2000. Grand amoureux du vin, Louis Rigal, marié à Hélène, exploitait la propriété viticole d’une centaine d’hectares durant plus de 30 ans. Son fils, prénommé lui aussi Louis, reprenait le flambeau au sortir de la Seconde guerre mondiale jusqu’en 1980. Son épouse Françoise, une Normande d’Elboeuf, de 20 ans sa cadette, réalisait sa petite révolution en axant le domaine sur la qualité des vins: arrachage d’Aramon, cépage de production de masse, d’une partie de Carignan, encépagement de Syrah, Grenache, Merlot, Cabernet Sauvignon et modernisation des bâtiments, des pratiques culturales et de vinification. Profitant du passage du cru Corbières en AOC, Françoise Rigal lançait la commercialisation en bouteilles. Son grand fait d’armes fut le référencement de ses deux cuvées "Impatience" et "Tradition" auprès de 200 magasins de la Société des alcools du Québec, qui perdure toujours aujourd’hui (150 000 bouteilles par an). Durant 50 ans, le couple se partageait entre la capitale et l’Aude.
Avec son frère Nicolas, avocat parisien, Laurence, leur fille, passait, adolescente, ses étés au Grand Caumont. Dans un premier temps, diplômée de Sciences Po, la jeune femme faisait carrière durant 15 ans dans la publicité au sein de grandes agences parisiennes. En 2003, lors de la maladie de sa mère, Laurence Rigal prenait les rênes du domaine. Depuis, elle vit pour partie à Paris où elle élève ses deux filles, (Philippine et Diane), au château du Grand Caumont et à travers le monde, assurant elle-même les ventes.
Grâce au concours de Patrick Blanchard, œnologue et régisseur du domaine depuis plus de 30 ans, elle a poursuivi le travail de sa maman et fait du Grand Caumont une signature incontournable du cru Corbières. 70 % d’AOC, 30 % d’IGP Pays d’Oc, à présent 400 000 bouteilles sont produites, en grande partie à l’exportation. Outre le Canada, les États-Unis, le Japon, le Bénélux, l’Allemagne, la Chine sont les destinations privilégiées du domaine. Le marché français est couvert par le biais d’agents, vendant aux cavistes et restaurants de l’Hexagone. Une petite quantité reste commercialisée en vrac. L’essentiel des vendanges, qui viennent de débuter, s’effectue manuellement à partir de raisins bien mûrs,donnant un vin très aromatique, extrêmement fruité, la marque de fabrique du château. À noter que la roue tourne et que les vieux Carignan (parfois jusqu’à 80 ans d’âge) sont maintenant très recherchés. Le château du Grand Caumont est réputé surtout pour sa grande gamme de vins rouges. Mais la crise sanitaire est passée par là, avec une conséquence positive. Confinée, Laurence Rigal, avec le concours du laboratoire d’analyse narbonnais de Marc Dubernet, a lancé et développé deux vins (rosé et blanc) baptisés "Aurana" ("léger et extravagant" en Occitan). Fort de leur notoriété, ces nectars très attendus ont tôt fait de ravir les palais des clients du château du Grand Caumont.
81850 €
Age : Femme de 82 ans Bouquet : 81850 EUR Rente : 711 EUR/mois Prix d'achat[…]160500 €
LÉZIGNAN-CORBIÈRES, maison 4 pièces 67 m2 avec jardin d'environ 70 m2, elle[…]387000 €
SUPERBE VILLA de 143 m2 / TERRAIN de 4 000 m2 environ / PISCINE / GARAGE R[…]J’ai déjà un compte
Je n’ai pas de compte
Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?