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Publié par Olivier Andrieu | 27 Mai 2020 | | Temps de lecture : 4 minutes
Google a publié récemment quelques informations intéressantes sur le Knowledge Graph et le Knowledge Panel qu’il affiche dans ses SERP.
Les Knowledge Panels sont des “boxs” qui apparaissent dans les résultats de recherche lorsque la requête porte sur ce que l’on appelle une “entité nommée”, c’est-à-dire un nom de personne, de lieu ou d’entreprise (la plupart du temps, un nombre propre, en fait). Le terme de “Knowledge Panel” désigne cet affichage dans les SERP (plutôt au-dessus des liens naturels sur mobile ou sur la droite de l’écran sur desktop), sachant que les données proposées sous cette forme viennent du “Knowledge Graph” (graphe de connaissances, en quelques sortes la base de données des informations utilisées à cet effet, lancé en 2012 sur la base de l’outil Freebase, racheté en 2010 avant d’évoluer sous le nom de Wikidata).
Le Knowledge Panel affiché dans la SERP Google sur la requête [Albert Einstein]. Source : Abondance
Étant donné qu’aucun sujet (aucune requête) n’est identique, ce qui est montré dans un Knowledge Panel peut varier très fortement d’une entité nommée à l’autre. Mais en général, on y trouvera :
Les Knowledge Panels peuvent également inclure des informations spéciales liées à des sujets particuliers. Par exemple :
En fait, il est très difficile de faire une liste exhaustive des différents types d’informations affichés dans les Knowledge Panels, car il y en a énormément et qui plus est, cette liste évolue dans le temps.
Beaucoup de gens pensent que les informations affichées dans les Knowledge Panels viennent en majorité de Wikipedia. Il n’en est rien. Si quelques résumés textuels sont bien issus de l’encyclopédie en ligne, la majorité des données viennent du Knowledge Graph (et donc de Wikidata), propriété de Google. Il s’agit d’un système qui comprend des faits et des informations sur les entités à partir de documents partagés sur le web, ainsi que de bases de données open source et sous licence. Il a permis d’accumuler au fil du temps plus de 500 milliards de faits au sujet de cinq milliards d’entités.
Les informations collectées sur le Web se font également parfois (mais pas toujours, loin de là) grâce à des partenariats lorsque les données doivent être vérifiées (exemple pour la santé) ou en tenant compte des balises de données structurées (cas des événements).
Il faut également noter que le lien “Signaler un problème”, sous le Knowledge Panel, permet de signaler d’éventuelles erreurs et de proposer des modifications. D’autre part, sachez qu’il existe des procédures pour “revendiquer” l’appartenance d’une entité nommée avec des possibilités avancées d’interaction avec les informations affichées (nous en avions décrit à l’époque le processus de validation ). Toujours intéressant pour modifier ou compléter un profil (et également éviter qu’une personne indélicate ne le fasse à votre place…).
Enfin, pour les entreprises locales, il existe un processus de réclamation distinct, qui fonctionne par l’intermédiaire de l’offre Google My Business. Cela permet aux entreprises locales de gérer des éléments particuliers dans leurs Knowldege Panels, tels que les heures d’ouverture et les numéros de téléphone de contact.
A noter pour terminer qu’en 2014, on avait entendu parler de “Knowledge Vault (la voute de connaissance), une extension du Knowledge Graph, mais bien plus ambitieux en termes de collecte et de traitement / analyse des informations collectées. Ce terme semble avoir disparu depuis sans autres informations à son sujet.
Exemple de message reçu suite à la validation du Knowledge Panel sur la requête [olivier andrieu]. Source : Abondance
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