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SOMMAIRE DE L'ARTICLE
Le contenu orienté sur le divertissement est ce qui fonctionne le mieux sur les réseaux sociaux et c’est un fait ! Pas besoin de réfléchir, ça génère de l’interaction, ça fait sourire et ça se consomme sans modération. Cependant ça créé souvent un dilemme chez les entreprises et les marques, qui créent des contenus de fond sur des sujets actuels et/ou très intéressants. Eux, elles souhaitent juste émerger et gagner en visibilité au milieu de tout ça !
Pour le community manager en charge du contenu, faut-il se poser la question de savoir s’il doit surfer sur le divertissement, s’il faut mixer sa communication ou existe-t-il d’autres moyens pour être plus visible au travers de ses fils d’actualités ?
Se divertir n’a jamais été mauvais en soit et fort heureusement. On peut aussi constater qu’à travers les actualités peu réjouissantes, diffusées au sein des médias, le divertissement se taille une place de choix pour redonner un peu le sourire aux gens. Quand tout va mal, se divertir devient un exécutoire, une voie de sortie momentanée. Il est donc clair qu’il en faut, et sur les réseaux sociaux il est roi sous toutes ses formes.
Cependant au milieu de tout ça se trouve du contenu intéressant, qui demande parfois de se poser, de réfléchir, et d’interagir intelligemment autrement qu’en laissant un like qui perd de sa valeur.
Pour les marques comme les entreprises qui vont créer du contenu pertinent et de fond ou de l’actualité brève, cela pourrait donc devenir très difficile d’émerger car ce divertissement deviendrait un véritable dilemme pour elles. Mais le vrai problème ne viendrait-il pas en réalité d’autre part ?
Si on souhaite contrer éventuellement ce phénomène, il s’agit dans un premier temps de mieux le comprendre.
Ce dilemme se traduit en partie par un manque de visibilité au sein des fils d’actualités. On y voit trop souvent des contenus décalés ne suscitant que peu d’intérêt ou de profondeur, mais entrainant des likes à la pelle. De ce fait les algorithmes les placent souvent en top position.
N’oubliez jamais qu’un réseau social a pour but que les utilisateurs y passent le plus de temps possible, et si le divertissement devient ou est déjà un vecteur qui le permet, alors les algorithmes le défendront. Il faut donc les comprendre avant tout pour éventuellement les « contrer » mais il faut savoir par dessus tout, ce que recherche l’utilisateur ciblé.
On ne va pas se divertir 24/24 et 7/7 et si ça devait être le cas, alors une petite étude sur les tranches d’âges qui consomment du divertissement suffira à faire ressortir une jeunesse majoritaire. Elle peut être votre cible, et si c’est le cas, il faudra alors voir le divertissement comme un levier stratégique et non plus un dilemme. Pour les autres, il faudra le contrer ou l’exploiter différemment.
L’autre problème est le temps à consacrer à sa communication, nécessaire pour atteindre une bonne influence et donc reprendre une position honorable dans un fil d’actualité. Devenir influenceur sur son domaine d’activité serait un idéal, bien qu’on ne le recherche pas, mais bien faire son travail peut conduire à cette influence, et c’est ce qui fera la différence.
Si un fil d’actualités au regard de son algorithme, ne vous met pas en avant, il faudra penser à revoir sa stratégie et comprendre aussi que tout utilisateur d’un réseau social, reste libre de suivre qui il veut ! Ce qui explique que ledit utilisateur ne pourrait voir qu’en grande partie du divertissement dans son fil d’actualité, si c’est le contenu sur lequel il interagit majoritairement.
On peut donc divertir sa cible si on enfreint pas les limites du correct, du respect et qu’il s’agit de ponctuer son actualité d’un moment divertissant où le sourire primera. De plus, rien n’empêche un community manager de sonder sa communauté à ce sujet pour voir si elle y serait réceptive.
Il ne s’agit donc pas de contrer systématiquement le divertissement, car celui-ci peut même redonner une image fraiche ou jeune. Dans de nombreux cas, ça casse une communication un peu trop rigide ou professionnelle. On se souvient d’EDF qui a fait appel aux mini-séries avec Eric Judor. C’était du vrai divertissement que l’on aime ou pas, donc ça peut servir la marque positivement.
Dans tous les cas, il est nécessaire de connaitre parfaitement sa cible, car si c’est le cas, vous savez ce qu’elle attend et ce qu’elle recherche. Dites-vous aussi que l’on ne peut pas plaire à tout le monde, mais qu’il faut savoir mettre de l’équilibre en toute chose. Pourquoi contrer une chose quand on peut l’utiliser à bon escient ?
Le vrai problème tient souvent du temps qu’une entreprise et une marque, consacreront à leur communication en ligne et au contenu qu’elles vont produire. Il faut être régulier et fixer des rendez-vous à sa communauté. Un community manager doit le savoir pour engager son audience.
Encore faut-il faire appel à un community manager pour piloter sa communication sur les réseaux sociaux. C’est pas encore ancré au sein de toutes entreprises, et les grosses sociétés ont souvent un modèle de communication préétabli, n’offrant que très peu de latitude. Le CM fera alors des relais sur les réseaux sociaux tout au plus.
Plus on consacre de temps à son contenu et à sa communication au travers des réseaux sociaux, plus les résultats attendus arriveront. Tout ceci devant être travaillé intelligemment et avec pertinence bien entendu. Le but est de gagner en influence, en image et de répondre aux attentes de ses cibles pour obtenir un bon positionnement.
Si le travail est bien fait, qu’il génère de l’engagement et que les internautes interagissent, alors les algorithmes vont mieux vous positionner auprès d’eux dans leurs fils d’actualités. Un contenu doit répondre à une attente, un besoin etc.
Encore une fois, ça ne veut pas dire qu’il faut bannir le divertissement mais au contraire l’exploiter si nécessaire, et si sa cible y est réceptive. Interrogez-là encore une fois !
Observez les influenceurs dans le domaine du B2B, c’est l’idéal pour apprendre à gagner un bon positionnement sur les réseaux sociaux.
Notamment sur LinkedIn quand on cherche à faire du business.
En résumé
Le divertissement est un vrai « faux » problème car s’il est bien le contenu phare, il n’est pas celui recherché par tous les utilisateurs. Pour mieux émerger et se rendre visible sur les fils d’actualités, il faut bien connaitre sa cible, l’interrogez régulièrement, donc interagir avec elle et surtout être régulier. N’oubliez pas en parallèle que les gros consommateurs de divertissement sont les jeunes, donc pas forcément la cible que vous recherchez.
En observant les influenceurs dans le domaine B2B, vous aurez une bien meilleure idée de la manière qu’ils interagissent avec leur communauté et comment ils suscitent de l’engagement sur leur contenu.
Soyez professionnel, mais sachez aussi divertir quand c’est nécessaire et ne voyez pas les contenus « lol » qui génèrent des millions de vues comme un obstacle, voyez juste leur finalité.
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