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SOMMAIRE DE L'ARTICLE
L’auto-promotion est un phénomène omniprésent sur les réseaux sociaux ! Il faut coûte que coûte partager ses contenus et qu’ils soient vu par une majorité de personnes, parfois même sans cibler au préalable. Cependant il faut considérer l’auto-promotion sous 2 angles qui assez distincts, dont l’un d’eux est subtil.
C’est le phénomène par lequel on s’octroie de la visibilité par tous les moyens, notamment via du contenu qui parle de nous, et/ou de ce que l’on fait, rédige, fabrique etc. On assure sa propre promotion selon les canaux et leviers à notre portée.
Cependant l’auto-promotion est aussi là où on ne l’attend pas, où plutôt là où on ne la sous-entend pas. Elle est partout et elle peut nous desservir en matière d’engagement, car elle ne répond pas toujours aux attentes et aux besoins de notre cible.
L’auto-promotion c’est aussi se faire plaisir avant de faire plaisir, sans forcément tomber dans de l’égoïsme si on y voit une certaine inconscience. Ainsi on peut facilement tomber dedans à tous les étages. Voyons les 2 formes d’auto-promotion en social media, dont la première est la plus courante.
C’est ici le phénomène le plus courant au sein des réseaux sociaux ! Lorsque vous créez un groupe au sein d’un réseau social comme LinkedIn ou Facebook, vous devrez sans cesse modérer des personnes qui y partageront leurs propres contenu, étant en quête d’un peu de visibilité et d’interactions.
Si jusqu’ici ça peut paraitre gentil sans « chercher à nuire », il faut voir cette auto-promotion à grande échelle sur des groupes qui hébergent plusieurs milliers de membres. L’auto-promotion polluera vite un fil d’échanges, et elle n’encouragera plus les membres à revenir si leurs questions sont noyées au sein de publications qui ne seront pas intéressantes à l’instant T.
C’est ici qu’il est bon de rappeler la différence entre le blog et les réseaux sociaux quand il s’agit de contenu.
Sur un réseau social vous subissez le contenu, car vous ne l’avez ni demandé ni commandé ! De nombreux posts s’afficheront sur votre fil d’actualités et vous n’en lirez pas 1% dans de nombreux cas. Vous likerez furtivement et swiperez jusqu’à tomber sur une publication qui attire l’œil, dont le titre est évocateur, mais tout en sachant que ce post ne répond pas à un besoin spécifique sur l’instant ! On pourrait soulever la valeur du like sur les réseaux sociaux juste ici.
A l’inverse, les contenus hébergés sur des blogs, sont recherchés en amont via un moteur de recherche. Il y a donc un besoin exprimé sous forme de requête. Tout tiendra ici du référencement naturel pour atteindre la première position sur Google et récupérer ainsi une bonne partie du trafic.
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Partager ses contenus sur tous les canaux qui le permettent ou qui laissent entrevoir une porte d’entrée, conduira à cette auto-promotion massive de contenu. C’est un moyen de forcer la porte d’entrée alors que vous n’avez pas été invité, et de plus, votre contenu peut ne pas intéresser qui que ce soit. Au pire il vous octroiera une image négative proche du spammeur.
Cette forme d’auto-promotion se reflète dans le contenu lui-même où il est question de parler de soi avant tout. Je suis le meilleur et mon produit / service l’est aussi. On peut voir ce phénomène dans un contenu qui n’intègre pas les problématiques des clients et qui cherche à vendre avant de rendre service, voir donner son unique angle sans considérer celui des autres etc.
On peut tous tomber facilement dedans sans y prendre garde. C’est subtil, mais en bonne intelligence on ne peut pas adhérer à un contenu qui nous apporte rien face à un besoin identifié. Rappelez-vous la différence entre blog et réseau social !
Si vous devez subir le contenu, ça passe crème comme dirait l’autre et on n’y prend plus garde. Mais si on doit considérer le blog, il faut alors être capable de répondre à un besoin identifié au préalable et travailler sur ses mots-clés et son champ lexical au minimum.
Mais il y a une forme encore plus subtile d’auto-promotion :
Imaginez alors un cas où le blog a plus de poids que les réseaux sociaux ! C’est-à-dire que vous travaillez plus sur le trafic organique que le trafic social. Les sources de trafic web se décompose en 5 parties, et seul l’organique et le référent jouent un rôle direct sur le référencement de vos contenus. Vous pourriez ainsi être amené à délaisser le tarif social !
Comment cela se traduit-il ? Par du simple copié/collé de vos publications, repartagées sur les réseaux sociaux. Pas ou peu d’interactions, pas de conversationnel, juste un contenu partagé sans considérer la recherche d’un débat constructif ou d’engagement. Eh oui ! ça aussi c’est une forme d’auto-promotion et c’est malheureusement celle dans laquelle je suis moi-même tombé sans le prendre en considération – jusqu’ici !
Vous regardez les résultats dans Google Analytics et vous considérez que le trafic est trop peu intéressant pour le développer. Sauf qu’il en était de même au départ avec l’organique et que l’écart s’est creusé. Mais aussi parce que sur les réseaux sociaux quoiqu’on en dise, ça demande beaucoup plus d’énergie pour travailler sa présence.
Le contenu ne se consomme pas à l’identique et dans mes cas, il faut s’intéresser a son audience et l’intéresser en retour. Moralité : Faire focus sur un réseau social et le pousser à fond, avant de réfléchir à être présent ailleurs. Il faut ensuite mesurer ses résultats sur le canal retenu et affiner jusqu’à travailler son e-reputation de manière à ce qu’elle soit avérée avant d’élargir sa présence sur d’autres canaux.
De plus sur un réseau social comme LinkedIn, là où mon choix se portera, tous les types et formes de contenu en community management comme dans toutes les branches du digital, peuvent y être partagés.
Faites attention à l’auto-promotion ! Elle est partout.
On peut se permettre de parler de nous, si nous sommes intéressant, si notre histoire peut avoir de le résonnance chez d’autres personnes qui pourraient avoir de l’inspiration en retour. Mais à ce stade, il faudrait être capable de faire un storytelling de son aventure et y mettre tous les ingrédients pour capter son audience, et pour surtout lui permettre de s’identifier à vous, à votre histoire.
En clair ! Si lui il y est parvenu, alors je peux aussi réussir. Il faut alors faire preuve d’humilité en faisant focus sur les éléments de l’histoire plus que sur la personne, c’est primordial ! Ainsi un contenu peut revêtir cette forme sans que l’on y voit une quelconque auto-promotion, mais le désir de transmettre une expérience et de la rendre accessible à tous.
De plus, faites en sorte que les personnes cherchent à vous connaitre après avoir pris connaissance de votre contenu et non l’inverse. Ne faites pas sans cesse la promotion de votre entreprise et/ou de vos produits et services dans vos publications. Laissez les gens vous connaitre au travers de ce que vous faites !
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