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Ce guide vous apporte toutes les réponses à vos questions si vous souhaitez devenir freelance dans les métiers du digital.
Quelle que soit votre spécialisation ou votre secteur d’activité, les métiers du digital sont adaptés au mode de travail en freelance, qui séduit de plus en plus de professionnels. Statut, aspects juridiques et administratifs, frais pour bien démarrer… De nombreuses questions se posent au moment de se lancer dans cette aventure. Toutes les réponses à vos questions se trouvent dans ce guide, qui pourra vous accompagner tout au long du démarrage de votre activité en tant que freelance dans le numérique.
Alors que le freelancing a le vent en poupe, le nombre de travailleurs indépendants est estimé à 930 000 en France en 2019, en hausse de 145 % selon Eurostat entre 2008 et 2018. Un freelance dans le numérique est un professionnel qui exerce son activité de manière indépendante et sous différents types de statut (voir plus bas). Il peut réaliser des missions dans plusieurs disciplines du digital : informatique, webdesign, SEO, community management, rédaction web, marketing digital… Ses clients sont variés, de la startup aux grands groupes en passant par les TPE/PME ou les ETI (entreprise de taille intermédiaire), dans tous les secteurs d’activité (luxe, transports, commerce, banque, assurance, industrie, automobile…).
Travailler en freelance présente de nombreux avantages, tels que :
Si ces critères retiennent votre attention, gardez bien en tête que le travailleur indépendant perd en stabilité de revenu : il devra réaliser un certain nombre de missions pour s’assurer une rémunération qui lui permette d’en vivre au quotidien. Il n’est ainsi pas rare de constater que de nombreux salariés exercent des missions de freelancing en complément de leur activité professionnelle, notamment dans le digital. Autre écueil à ne pas sous-estimer : vous devrez être en mesure de gérer l’ensemble des services à apporter à vos clients, de l’avant-vente jusqu’à la facturation de vos prestations et le suivi comptable.
Avant de vous lancer, il convient également de se poser la question du statut juridique à choisir pour votre activité en freelance dans le numérique. Plusieurs possibilités s’offrent à vous :
Pour vous aider à choisir le statut juridique le mieux adapté à votre situation, il est conseillé d’étudier pour chacun d’entre eux les réglementations en termes de responsabilité, de gestion administrative, de fiscalité et de régime social. Si vous décidez de vous convertir au portage salarial, vous bénéficierez d’une meilleure couverture sociale, du régime général pour la retraite et vous cotiserez à l’assurance chômage. À noter que depuis 2018, l’ancien régime social des indépendants (RSI), auxquels étaient soumis les micro-entrepreneurs, a été intégré au régime général de la sécurité sociale, offrant ainsi une meilleure protection sociale.
À l’exception du portage salarial, le freelancing s’apparente à la gestion d’entreprise. Plusieurs formalités sont obligatoires, relevant notamment du juridique, de la comptabilité et de la fiscalité :
Contrairement aux autres statuts juridiques, le portage salarial décharge le travailleur indépendant des formalités administratives, juridiques et comptables. Ces responsabilités sont assurées par la société de portage salarial, ce qui permet au freelance de se concentrer sur la réalisation de ses missions digitales. En échange, ce dernier doit verser une commission estimée aux alentours de 10 % de son chiffre d’affaires. Il est recommandé, pour un travailleur indépendant qui vient de créer son entreprise (EURL, SASU), d’avoir recours à un expert comptable pour l’accompagner dans ses démarches.
Des frais inhérents sont à prévoir lorsque vous devenez un travailleur indépendant dans le numérique (immatriculation, publication d’annonces légales, rédaction de statuts…). Ils varient selon le statut juridique choisi.
Voici la liste des dépenses obligatoires à intégrer dans votre budget :
Anticipez également les frais relatifs au dépôt de votre marque auprès de l’INPI, soit 190 € pour un nom identifiant des produits ou des services au sein d’une classe parmi la nouvelle classification internationale de Nice 2021 (45 au total). L’ajout d’une classe supplémentaire vous coûtera la somme de 40 €.
Plusieurs aides sont disponibles pour vous vous aider à créer votre entreprise dans le numérique, accompagner le financement de votre projet ou encore compenser une perte de revenus lors des mois les plus difficiles. Il s’agit notamment de :
D’autres aides régionales peuvent vous être versées pour vous accompagner dans la création de votre entreprise, quel que soit le statut juridique choisi. N’hésitez pas à contacter les organismes tels que l’URSSAF, la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) ou encore Bpifrance Création.
Le TJM, ou tarif journalier moyen, correspond au tarif qu’un freelance dans le numérique se fixe à la journée (hors taxe). Il est demandé par les clients au moment de négocier un contrat de prestation. Il permet d’estimer le salaire net que vous pourrez vous verser à la fin du mois.
Pour calculer votre TJM, vous devez déterminer le salaire que vous souhaitez vous verser chaque mois en net, tout en prenant en compte plusieurs variables, comme les dépenses consacrées à votre activité (achat de matériel, abonnements à des logiciels, à un espace de stockage en ligne pour vos fichiers…), ainsi que le nombre de jours travaillés (hors week-end, vacances et les jours consacrés au développement de votre activité).
Votre TJM est alors calculé de la manière suivante : additionnez le salaire souhaité avec l’ensemble de vos charges, cotisations sociales incluses, puis divisez le montant obtenu par le nombre de jours travaillés. Le conseil : n’hésitez pas à utiliser les simulateurs en ligne et comparez votre TJM à celui des autres freelances présents sur votre périmètre afin de ne pas proposer un tarif trop élevé à vos clients.
S’il n’y a jamais véritablement de bon moment pour devenir un travailleur indépendant dans le digital, vous devez avant tout vous écouter, tout en étudiant le marché, ses opportunités et avoir réalisé un budget financier prévisionnel. Voici une liste de 10 recommandations à suivre pour vous aider lors du lancement de votre nouvelle activité :
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