Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 9 (+6/-0).
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 4 (+1/-0).
Avoir la capacité (comme pour le courriel) de déléguer la
gestion de son domaine à un prestataire technique permettrait
cela.
Tu peux payer pour ça via masto.host, par exemple. Alors techniquement, tu as ton propre serveur, mais c’est geré par un presta.
les conditions générales d’utilisation ou les règles de
l’entité utilisée : l’entité administratrice (Twitter ou
instance Mastodon ou …) peut changer ses CGU
Ce qui du coup fait que tu ne voudrais pas déléguer à quelqu’un d’autre, il y a une tension à ce niveau à prendre en compte.
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 3 (+0/-0).
Ce qui du coup fait que tu ne voudrais pas déléguer à quelqu’un d’autre, il y a une tension à ce niveau à prendre en compte.
Sauf si tu peux bouger facilement, ce qui implique 1. « pouvoir techniquement changer d’instance » et 2. « pouvoir le faire sans perdre sa notoriété/image ou ennuyer tout ton public » (donc avoir son propre domaine) ?
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 4 (+1/-0).
Alors, de ce que j’ai compris, tu peux bouger sans trop de souci, mais ça prends du temps en ce moment. Et bien sur, le mouvement est en O(n) pour ton nombre d’abonnés.
Les abonnés bougent normalement vers le nouveau compte.
Par contre, ça implique de changer d’adresse si tu changes d’instance.
Et si tu veux changer de presta, je suppose que ça dépend du presta comme n’importe quel changement logiciel.
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 6 (+5/-1). Dernière modification le 12/11/22 à 13:12.
En début de semaine, je me suis rendu compte que certaines personnes avaient crossposté mon billet sur le Mastodon sur Twitter. Quelqu’un d’autre en avait publié une capture d’écran sur Twitter. […] J’ai finalement réalisé lundi que le mot que je cherchais était “traumatique”.
Ça fait bizarre de lire de classiques arguments anti libre, sur le contrôle, sur un blog libriste. surtout quand c’est du “ND”.
Ou la surprise que ce qui est public est accessible à d’autres. Perso je ne vois pas la différence pratique entre des “retoots” et des crossposts / captures d’écran (si le crédit de a source est donné), c’est qu’une transformation technique, la communication voulue au public est faite.
Les bibliothécaires qui s’interrogent bruyamment sur la manière dont ce “nouvel” environnement de médias sociaux pourrait être systématiquement archivé n’ont demandé à personne s’ils souhaitaient que leurs pouets sur le Fediverse soient capturés et stockés par les institutions gouvernementales
Euh… oui, c’est leur travail. On n’a pas pensé non plus à demander à Lucy son autorisation écrite d’être exposée (nue en plus).
Perso, ça me fait bizarre cette volonté de contrôle de communication publique, à l’opposé de mes idées peut-être qui sont plus dans le libre (qu’il soit logiciel ou toots en passant par LinuxFr).
Posté par  . Évalué à 6 (+4/-0).
J’ai aussi une grosse impression d’y voir un : on était bien à 5 entre nous et maitenant il y a pleins de gens qui ont des comportements que je ne comprends pas du coup je suis pas content.
C’est aussi ce qu’on retrouve ici :
J’aime bien [Mastodon] parce qu’il y a des gens plutôt bien[…]source
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 1 (+1/-3).
Et c’est quoi le problème ?
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
Posté par  . Évalué à 3 (+1/-0).
Je ne sais pas pour toi, mais pour Hugh Rundle ça semble lui poser un cas de conscience :
C’est censé être ce que nous voulions, non ? Pourtant, ça ressemble à autre chose.
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
Posté par  . Évalué à 2 (+0/-0).
Les gens bien ?
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 4 (+3/-1). Dernière modification le 12/11/22 à 15:37.
Ça fait bizarre de lire de classiques arguments anti libre, sur le contrôle, sur un blog libriste. surtout quand c’est du “ND”. Ou la surprise que ce qui est public est accessible à d’autres.
Tout de même, il y a une nuance entre écrire quelque chose sur Internet et recevoir des centaines de sollicitations derrière : tout ce que tu écris en public n’a pas vocation à être rediffusé à un large public, sans quoi on n’écrirait plus grand-chose nulle part.
Je peux comprendre que les objectifs de l’auteur du billet, et des communautés marginalisées qui aspiraient à une certaine intimité en venant sur Masto, s’avèrent différents de ceux d’Eugen Rothko, ou des nouveaux venus qui importent leurs usages inconsidérés. Mais aller jusqu’à y voir de l'”anti-libre” me paraît un peu tiré par les cheveux. La parole publique, ce n’est pas du code ou de l’art, c’est quelque chose de plus spontané, et la répéter à tout le monde n’est pas toujours la chose la plus éthique à faire, même si rien ne te l’interdit et que la culture dominante t’y encourage.
(par contre oui, j’ai remarqué que l’auteur vante sa contribution à un logiciel non-libre, mais ça c’est un autre débat qu’on a déjà eu l’autre jour)
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 4 (+3/-1). Dernière modification le 12/11/22 à 16:55.
tout ce que tu écris en public n’a pas vocation à être rediffusé à un large public
J’ai du mal à cerner comment on peut limiter entre “pas large public” et “large public”. En fait, j’ai l’impression d’avoir les arguments de libristes “mais pas large public” où ils ferment parce qu’en fait les gens utilisent les droits conférés alors que bon la personne faisait du libre pour dire de faire du libre et pas que ce soit utilisé.
Définir “large public”, 2, 200, 20000, 2 milliard? Subjectif. c’est comme le libre, on est libre ou pas, on est public ou pas.
Mastodon (et Twitter) sont fait pour du public, ça peut toucher 2 perdu ou 8 milliards, le principe est le même (public). Si on ne veut pas de public, on fait du privé. Mastodon ne le permet pas à ma connaissance (ou on peut faire une instance 100% privée entre soit?), Facebook le permet.
Mais aller jusqu’à y voir de l'”anti-libre” me paraît un peu tiré par les cheveux.
Tout est dans l’idée de contrôler. Ici la personne veut garder le contrôle de sa prose, comme les auteurs de logiciels non libre, alors que les auteurs de logiciels libres disent “diffusez!”. Mais pour continuer sur le libre, il y en a plein qui critiquent en effet que le libre qui les a fait connaître est ensuite diffusé et les libertés utilisées. Pareil, il faut décider entre libre et non libre, je ne vois pas comment on peut faire “libre mais pas largement libre” comme je ne vois qui décider de “public mais pas largement public”.
La parole publique, ce n’est pas du code ou de l’art, c’est quelque chose de plus spontané,
Ce n’est pas parce que tu dis une connerie spontanée qu’elle n’est pas sujet à la même règle que le connerie non spontanée, exemple (le tweet n’était pas resté longtemps), ça ne change absolument rien à la notion de public ou pas; la, il faudrait peut-être arrêter de se cacher derrière la spontanéité et justement accepter que ce qui est public est… Public, pas privé. Le spontané, c’est entre amis, pas public. Mastodon c’est pour le public.
et que la culture dominante t’y encourage.
Je ne vois pas le rapport. Public veut dire public, c’est tout. Si tu ne veux pas public, ne fait pas public, comme il ne faut pas faire de libre si on ne veut pas faire de libre. Public ou libre, aucun des 2 n’a de définition “large public” ou “pas large public”, ça l’est ou pas.
Trop facile de dire “je vous offre X mais à condition que vous n’abusiez pas, et c’est une notion qui m’est subjective, de ce que j’offre”.
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 1 (+1/-2). Dernière modification le 12/11/22 à 18:11.
Je ne vois pas le rapport. Public veut dire public, c’est tout.
Pour moi, public ne veut pas dire “donner un blanc-seing à quiconque voudra recopier tout ce que j’ai pu dire pendant toutes ces années sur internet et le relayer au plus grand monde, y compris des personnes mal intentionnées”. Je n’accepte pas que la seule solution au harcèlement en ligne soit de ne plus rien écrire en public, pour moi y’a aussi un minimum de savoir-vivre à exiger d’autrui.
Et d’ailleurs, les tweets protégés (inaccessibles si tu n’es pas connecté et accepté par l’auteur) existent depuis longtemps ; s’ils avaient été la panacée des communautés marginalisées, pourquoi celles-ci sont allées faire Mastodon ?
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 3 (+1/-0). Dernière modification le 12/11/22 à 18:37.
harcèlement en ligne
ça a 0 rapport avec le sujet.
La, on en vient à tout mélanger, généralement c’est digne que la contre-argumentation sur le sujet est impossible.
si il y a des contre-arguments sur le sujet, pas la peine de chercher des trucs bien HS pour faire jouer l’émotion.
Et d’ailleurs, les tweets protégés (inaccessibles si tu n’es pas connecté et accepté par l’auteur)
A noter que la communication de tweets protégés est aussi légal, comme le secret de la correspondance ne dit pas que le destinataire n’a pas le droit de rendre public ce que tu lui écrit (il dit juste que les intermédiaires n’ont pas le droit).
Pour moi, public ne veut pas dire “donner un blanc-seing à quiconque voudra recopier tout ce que j’ai pu dire pendant toutes ces années sur internet et le relayer au plus grand monde, y compris des personnes mal intentionnées”.
Si tu ne veux pas que ton écrit puisse être public, n’écrit pas, et ça n’a absolument rien à voir avec le harcèlement, seulement assumer ses écrits.
pour moi y’a aussi un minimum de savoir-vivre à exiger d’autrui.
Pour moi le minimum de savoir-vivre à exiger d’autrui est d’accepter que ce qu’on a publiquement écrit soit considéré public par autrui. Et encore une fois ça n’a absolument rien à voir avec le harcèlement (comme une réponse critique à une connerie qu’on a écrit n’est pas du tout du harcèlement).
Trop facile de balancer qu’un minimum de savoir vivre est de ne pas utiliser des droits, tiens ça me rappelle, pour continuer dans le sujet du site ici et aussi de l’hébergeur du blog cité, des libristes qui balancent que le minimum de savoir vivre pour du libre est de contribuer, en code ou tune, à un projet, et que du coup Amazon n’a pas de savoir vivre, vraiment pas de chance que d’autre considèrent que le savoir vivre est que “le libre pense à celui qui reçoit et non celui qui donne” veut dire ce que ça veut dire et que l’auteur est coupable de mauvaise foi si il se plaint de ne pas avoir de retour. Le savoir-vivre que tu réclames est peut-être l’inverse du savoir-vivre.
PS : j’ai cité l’auteur dans mon premier commentaire, donc j’ai peut-être ajouté du une partie de “traumatisme” en copiant une partie sa prose. On peut facilement aller très loin dans le “traumatisme”, et imaginez les ayant-droits de films blockbusters, quel traumatisme ils peuvent avoir à voir leur oeuvre sur les sites de downloads illégaux du coup, on va dire quoi, “hyper-méga-supra-traumatisme”? Bizarrement je ne rencontre ici pas foule à défendre les gens qui veulent légalement faire respecter leur droits. Ne parlons pas non plus de comment sont pris ici même les mises en demeure que LinuxFr reçoit de personnes qui sont “traumatisées” par la façon dont on parle d’elle suite à un acte public qu’elles ont fait etc. 2 poids, 2 mesures.
Posté par  . Évalué à 3 (+3/-2).
Rappelons à toute fins utile qu’il s’agit d’un problème de communication, sociale et personnelle, et qu’on peut vraiment se demander ce que vient faire ce côté libriste idéologique trollé comme ça dans la gestion des communications.
(Quoi du harcèlement ? Du harcèlement peut-être, mais surtout du harcèlement Libre !! Vous êtes pas un vrai libriste !!)
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 3 (+1/-0).
y compris des personnes mal intentionnées
Question pratique : si quand tu t’affiches candidat à une députation pour le compte d’un parti qui s’affiche anti-raciste et qu’on recopie en capture d’écran ton tweet public (ou pas, on s’en fout en fait) raciste d’il y a 5 ans pour te demander ce qui a changé, harcèlement ou pas? “traumatisant” ou pas?
Question pratique : si quand tu t’affiches candidat à une députation pour le compte d’un parti qui s’affiche anti-sexiste mais qu’on diffuse ta parole agressant de manière sexiste même en privé, harcèlement ou pas? “traumatisant” ou pas?
Vois-tu avec ces exemples le subjectif de la volonté de contrôle de la parole publique ou pas et la défense au nom d’un savoir-vivre ou respect de ne pas traumatiser ou parle de harcèlement à dès que ça ne plaît pas?
Posté par  . Évalué à 4 (+2/-0).
Je n’accepte pas que la seule solution au harcèlement en ligne soit de ne plus rien écrire en public, pour moi y’a aussi un minimum de savoir-vivre à exiger d’autrui.
L’auteur parle de beaucoup de choses en peu de mot :
Pour le premier point, il parle du simple fait de repartager puis insiste en disant que les chercheurs ne devraient pas non plus étudier les comportements sur ce genre de réseau sans le consentement des utilisateurs ou qu’il ne devrait pas y avoir d’archivage non plus. Il insiste à plusieurs reprises sur ces points précis et ils sont globalement problématique. Il y a des pans entiers des sciences sociales qui ne peuvent pas exister si le monde fonctionnait comme il le voudrait notamment toute l’étude de l’homophobie, de la transphobie, des atteintes aux droits des femmes,… Tout ça ne peut exister sans statistiques. Pour ce qui est du partage C’est le fonctionnement même de ce type de réseau de publier au plus grande nombre. En particulier pour du microbloging. Aurait-il le même jugement quand il s’agit de montrer un comportement problématique par exemple ?
Il parle aussi de quelque chose qui me questionne. Twitter aurait appris à ses utilisateurs à “performer”, il a fait quoi de plus que proposer des repartages et des compteurs de j’aime ?
Pour le deuxième point, c’est effectivement un problème. Ça arrive aussi sur twitter ou facebook. Le fait de devenir une personne public “d’un coup” peut être lourd de conséquence. Mais de ce que je comprends les gens n’ont pas harcelés. Ils n’ont pas fait plus qu’apprécier quelqu’un et utiliser ce que la plateforme propose pour le suivre et montrer son intérêt. Il n’y a aucune volonté de nuire de ce que je comprends. C’est une forme de “victime de son succès”. Le savoir-vivre ce serait de ne pas utiliser mastodon ?
Pour les comportements qu’il trouve problématiques. Il n’en dit pas grand chose. Grosso modo je comprends que les nouveaux utilisateurs n’ont pas compris et ce sont plains de manque qui seraient en fait volontaires. Je sais pas trop à quoi il fallait s’attendre quand à côté d’autres utilisateurs de mastodon t’expliquent que tu doit être d’un QI faible si tu ne comprends pas. Si on regarde ce que disait le framablog il y a quelques mois la question de l’usage différent est relativement anodine (présentez-vous en arrivant) et la plupart des autres sources vont juste plus ou moins dire que c’est un clone de twitter.
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 3 (+2/-1). Dernière modification le 12/11/22 à 20:59.
Il parle aussi de quelque chose qui me questionne. Twitter aurait appris à ses utilisateurs à “performer”, il a fait quoi de plus que proposer des repartages et des compteurs de j’aime ?
Un tas de choix d’UX : les likes affichés parmi les RT dans la timeline, les notifications “Des gens ont aimé un tweet [d’insultes] dans lequel vous êtes mentionné”, la recherche plein texte, et de manière générale un algorithme taillé pour mettre en avant les contenus les plus controversés, donc plus susceptibles de susciter de l'”engagement”. Après, j’ai aussi lu l’argument comme quoi ce n’est pas en évitant d’implémenter ces fonctionnalités dans Mastodon qu’on luttera efficacement contre le harcèlement, mais du temps où j’étais sur Twitter, il ne faisait aucun doute pour moi que le réseau était tout entier pensé pour semer la zizanie entre ses membres, et pas seulement à cause des limites intrinsèques au microblogging (et là-dessus je te rejoins : le savoir-vivre, c’est peut-être de s’abstenir d’utiliser Mastodon pour parler de tout et n’importe quoi ?)
D’ailleurs, puisque je considère (contrairement à Zenitram) que le sujet ici est bel et bien le harcèlement par détournement de la parole publique, voici un autre billet qui évoque la question, dans le prolongement de ce dont je parlais plus haut.
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 3 (+1/-0). Dernière modification le 12/11/22 à 21:03.
par détournement de la parole publique
On parle de republication telle quelle, ou alors argumente, explique le détournement.
harcèlement
Argumente. Sinon c’est juste des grands mots dans le vide.
Republier n’a absolument rien à voir avec du harcèlement, par définition des 2 mots.
je considère
Pourquoi? Argumente. Tu as de quoi faire, j’a déjà pas mal écrit, donc tu as une surface de contre-argumentation énorme. Ou pas.
C’est facile de balancer “je considère”, moins d’expliquer surtout si on a peur de ne pas pouvoir argumenter et de se rendre compte qu’on n’a qu’un préjugé confortable compatible avec d’autres de ses idées mais que la réalité poserait beaucoup de problème de cohérence…
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 3 (+1/-1).
Il parle aussi de quelque chose qui me questionne. Twitter
aurait appris à ses utilisateurs à “performer”, il a fait quoi
de plus que proposer des repartages et des compteurs de
j’aime ?
Si tu parles de Twitter avec “il”, je pense qu’il y a aussi le fameux algo qui va décider de ta visibilité, et qui va récompenser ça via de l’influence, des gens qui te suivent, etc.
Quand tu “performes” bien, tes messages arrivent sur le flux de gens qui ne te suivent pas, et suivant leur réaction, tu va être plus ou moins visible.
Et une personne qui a de l’influence va ensuite pouvoir utiliser son porte voix pour la promotion d’un livre, ou divers causes (ou, comme un certain ex-président, organiser un coup d’état dans son propre pays). Mais pour ça, faut avoir du contenu qui devient viral et/ou faire du taf hors de la plateforme. Si c’était qu’un compteur et des partages, ça aurait le même effet, mais beaucoup plus lent.
Pour le deuxième point, c’est effectivement un problème. Ça
arrive aussi sur twitter ou facebook. Le fait de devenir une
personne public “d’un coup” peut être lourd de conséquence.
Une ébauche de solution serait de se pencher vraiment sur ce qui coince.
Est ce que c’est le volume d’interaction supérieur à ce qu’on peut encaisser, auquel cas une limite serait sans doute un début de solution.
Est ce que c’est la peur d’avoir une interaction trop négative dans le tas qui use, auquel cas du filtrage serait utile.
Est ce que c’est autre chose ?
Genre, avoir 150 personnes qui disent “ouais, trop bien”, c’est rarement vu comme un souci, mais 5 personnes qui disent “c’est de la merde”, ç’est la catastrophe.
Il y a quelque temps, j’ai lu un article sur ce que Coral, une boite qui vends un service de commentaire, a choisi pour son design afin de réduire les problèmes.
Et quand tu regardes, les pratiques sur Mastodon (et Twitter, Facebook) sont à l’opposé des conclusions de l’article.
Ensuite, je pense que positionner ça comme du harcèlement est trompeur, mais c’est aussi parce qu’on a pas exactement les mots exacts pour en parler. Comme tu dis, ça a le même effet pour la personne qui subit, mais ça n’est pas le même mécanisme que ce qu’on entends en dehors d’internet.
Et surtout, ça polarise et porte la discussion sur les personnes ce qui évite de parler du souci du design du logiciel qui est pour moi le vrai point important.
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 6 (+3/-0).
Tout de même, il y a une nuance entre écrire quelque chose sur
Internet et recevoir des centaines de sollicitations derrière :
tout ce que tu écris en public n’a pas vocation à être
rediffusé à un large public, sans quoi on n’écrirait plus
grand-chose nulle part.
Alors d’un coté, oui, mais de l’autre, le protocole permet explicitement de préciser la visibilité parmi 4 types:
– “public”, aka, visible pour tout le monde
– “non listé” visible pour tout le monde mais sans possibilté de découvrir (pas trop sur de ce que ça fait)
– “uniquement les personnes qui te suivent”
– “uniquement les personnes mentionnées”
Donc si quelqu’un là depuis 4 ans fait le choix explicite de prendre la plus grande visibilité possible, c’est pas déconnant de supposer qu’il n’y a pas de souci.
Je pense qu’un des soucis, c’est aussi dans la contradiction profonde qu’il y a entre “je veux poster pour être lu” mais en même temps, vouloir contrôler finement ce qui est fait avec les messages.
Et c’est d’autant plus flagrant que ça me rappelle les discussions autour du domaine public et l’Italie.
D’un coté, l’Italie veut tirer de l’argent, ok.
De l’autre, si à cause de ça, le rayonnement du pays chute parce que c’est trop contraignant, ça va être sans doute les premiers à râler.
C’est un point qu’on retrouve dans d’autres exemples, comme le souligne un wikipedia sur la questions des photos pour les articles de personnalité (ou des gens ralent sur une tribune, mais ne donnent pas de photos).
Ensuite, d’autres personnes ont déjà pensé à la question. Mais quand on pousse un peu la reflexion, la différence entre un DRM et ce qui est demandé est quand même assez fine, et je sais pas si c’est ce qu’on veut ou qu’on peut faire.
des communautés marginalisées qui aspiraient à une certaine
intimité en venant sur Masto
Il suffit de changer les défauts pour limiter le flux du serveur, il y a des options de nettoyage, tu peux choisir avec qui tu federes ou pas.
Donc si tu veux une certaine intimité, tu peux.
Le souci, c’est de vouloir l’intimité sans vraiment vouloir y passer du temps, parce que le partage pour tous, c’est le plus simple.
Et je pense qu’il faut pas non plus oublier les détails moins reluisants des aspirations des dites communautés marginalisées.
Par exemple, je pense que la fermeture de witches.town suite à un burn out de son admin est en partie du à la charge de modération qu’elle a du encaisser suite à des demandes contradictoires entre bloquer des serveurs pour certaines personnes, et ne pas isoler le serveur pour d’autres, justement parce que les communautés en question n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur les questions d’intimité et de safe space en interne.
Le débat sur la question des safe spaces datent pas de Mastodon, (voir par exemple l’interview de Sarah Schulman sur son livre de 2014, ou Sara Ahmed qui a du écrire des choses aussi parmi tant d’autres).
Et je pourrais aussi parler (mais pas écrire) de l’attitude plus permissive prise par une autre instance queer (catboy.cafe), et comment ça a été la raison de sa chute.
C’est cool de vouloir le beurre et l’argent du beurre, mais ça marche rarement. Soit tu modères beaucoup et c’est du taf. Soit tu modères pas du tout, et ça risque de déraper beaucoup.
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 3 (+1/-0).
C’est cool de vouloir le beurre et l’argent du beurre, mais ça marche rarement. Soit tu modères beaucoup et c’est du taf. Soit tu modères pas du tout, et ça risque de déraper beaucoup.
Et un peu plus tard on va se rendre compte que le taf de Facebook, Twitter et co n’est en fait pas simple à contenter tout le monde sur des bases “objectives” alors qu’on disait d’eux qu’ils ne mettaient pas de bonne volonté :-D.
(mais la on dérive pas mal, à la base on a quand même surtout l’idée que le public soit utilisé comme public est traumatisant)
Alors d’un coté, oui, mais de l’autre, le protocole permet explicitement de préciser la visibilité parmi 4 types
Mais ne pas oublier que dans tous les cas, même si effectivement quand la personne n’utilise pas la visibilité max on peut se douter qu’elle ne souhaite pas une publicité max, les personnes recevant le message ont une certaine liberté pour le (re)publier, c’est leur droit (dans la limite de la loi) et ça n’a rien à voir avec un manque de savoir-vivre ou du harcèlement.
Posté par  (site Web personnel) . Évalué à 3 (+0/-0).
Et un peu plus tard on va se rendre compte que le taf de
Facebook, Twitter et co n’est en fait pas simple à contenter
tout le monde sur des bases “objectives” alors qu’on disait
d’eux qu’ils ne mettaient pas de bonne volonté :-D.
Mais Facebook et Twitter ont juste 2 groupes à contenter.
Les PMs de leur boite qui ont un OKR de maximiser le nombre de vue et les clients qui veulent afficher les pubs sans avoir de risque pour leur marque.
Tout le reste découle de la. On peut rajouter sans doute vaguement un 3eme sur les différents états et la complexité qui découle d’être une multinationale.
Le bien être des utilisateurs ou la satisfaction, c’est à la foi difficile à vraiment mesurer, ni un objectif numériquement atteignable. Tu peux mesurer le temps passé sur ta plateforme mais qu’est ce qui serait un bon chiffre pour ça ? Clairement 24h, c’est la limite. Est ce que 4h est trop ? 2h ? Et pourquoi c’est trop ?
Mais ne pas oublier que dans tous les cas, même si
effectivement quand la personne n’utilise pas la visibilité max
on peut se douter qu’elle ne souhaite pas une publicité max
Mais personne ne se dit “je vais donner une publicité maximum”, car personne ne peux, à part les comptes avec plusieurs milliers de personnes abonnées. On peut discuter de la question d’un repartage quand on est sur une instance à 100 000 personnes (et donc que le message apparaît dans le fil partagé), mais je pense que ça ne compte pas.
Donc personne ne s’attend à avoir ça, mais en même temps, c’est quasiment le cas de tout le monde.
C’est un comportement émergent parce que plein de gens se disent “je vais donner un petit peu de visibilité”.
Et bon, il y a des gens qui sont content d’avoir de la visibilité, cf les discussions sur l’invisibilité des voix marginalisées.
Damned if you do, damned if you don’t.
Envoyer un commentaire
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.
Revenir en haut de page

source

Catégorisé:

Étiqueté dans :