Consulter
le journal
Matières premières : « Le zinc pique du nez »
Les Etats-Unis sanctionnent l’ensemble de l’industrie chinoise des semi-conducteurs
Hauts-fourneaux à l’arrêt : « La flambée des prix de l’énergie n’est pas seule en cause »
TotalEnergies : « L’asymétrie entre le niveau de négociation et le lieu de travail renforce les difficultés de résorption des conflits sociaux »
Comment le Groupe Wagner, l’armée de mercenaires de Poutine, exploite l’or du Soudan avec la complicité du pouvoir
« Amazonia, l’archipel englouti » : un documentaire du « Monde »
En Israël, Benyamin Nétanyahou élu premier ministre pour la huitième fois, malgré son procès pour corruption
Comment faire de l’art avec du noir : Pierre Soulages expliqué en vidéo
Après les élections législatives, le visage nouveau et inquiétant d’Israël
Une droite intellectuelle américaine en pleine mue illibérale
Hindouisme : qu’est-ce que la Bhagavad-Gita, sur laquelle Rishi Sunak a prêté serment ?
« Planter des arbres est une excellente stratégie de communication » mais ne fait pas une politique forestière
« Il a fallu sauver la postproduction du film “Le Serment de Pamfir” au milieu des bombes »
Monique Wittig, icône féministe et lesbienne
« Les Eternels », sur OCS City : un film noir, poétique et fulgurant
Christian Bale, éternel enfant-acteur
Cinq idées pour profiter des week-ends d’automne
L’aiguille à brider le poulet
48 heures à Tirana
Le retour de la « Star Academy » : chantons sous l’ennui
Services Le Monde
Services partenaires
Service Codes Promo
Suppléments partenaires
Après une consultation avec les autorités et les ordres professionnels, la start-up, leader de la prise de rendez-vous médicaux en France, va exclure de ses services 5 700 praticiens qui n’ont pas de certification officielle.
Temps de Lecture 3 min.
Article réservé aux abonnés
Le choix est salué par une grande partie de la communauté médicale comme par les pourfendeurs des pseudo-médecines : à la suite de la polémique née fin août autour de certaines pratiques de naturopathie, Doctolib, start-up devenue leader dans la prise de rendez-vous médicaux en France, a fait le choix de ne plus référencer les tenants de pratiques de « bien-être ». « Seules les professions qui ont un numéro ADELI ou RPPS, donc qui sont référencées par les autorités sanitaires (agences régionales de santé, ministères), pourront utiliser les services de Doctolib », a annoncé au Monde, mercredi 26 octobre, Stanislas Niox-Chateau, cofondateur et PDG de l’entreprise.
Plus concrètement, 5 700 praticiens d’activités comme la naturopathie, le coaching en développement personnel, ou plus ésotériques, comme les magnétiseurs ou les médiums, vont être exclus des services de l’entreprise ; cette dernière leur laisse un délai de six mois pour se réorganiser.
La polémique autour de certaines pratiques alternatives est née, le 22 août, d’une vidéo diffusée sur Twitter par le collectif L’Extracteur, qui veut lutter contre les pseudo-médecines. Irène Grosjean, une figure de la naturopathie, aujourd’hui nonagénaire, y vantait la pratique des « bains dérivatifs » pour les enfants fiévreux. Elle consiste à « frictionner » à l’aide d’un linge plongé dans l’eau glacée, les organes génitaux. « Au début, il [l’enfant] ne sera pas d’accord », expliquait la naturopathe, préconisant d’insister. Au-delà, le collectif rappelait qu’Irène Grosjean prônait d’autres pratiques dangereuses, comme le jeûne pour les femmes enceintes ou allaitantes.
L’indignation née de ces propos – qu’Irène Grosjean a assumés, expliquant, le 26 août sur Facebook, qu’il s’agissait d’une « pratique d’hygiène de santé vieille de milliers d’années » – avait rapidement touché la plateforme Doctolib, accusée de référencer des pratiquants de pseudo-médecines, notamment des naturopathes, dont certains disciples de Mme Grosjean.
L’entreprise avait commencé par défendre sa ligne, se posant en simple annuaire répondant aux besoins de ses clients, et estimant qu’il ne lui appartenait pas d’émettre un avis sur ces pratiques, par ailleurs légales. Face à une levée de boucliers générale, jusqu’à l’Ordre des médecins, Doctolib avait rapidement déréférencé dix-sept praticiens, tout en promettant de lancer une consultation, qui a débouché sur cette décision.
En pratique, un médecin adepte d’homéopathie ou de naturopathie pourra continuer d’être présent sur Doctolib, mais pas un naturopathe ou un magnétiseur, faute d’un référentiel permettant de mesurer le degré de compétence de ces praticiens.
Il vous reste 49.61% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Accédez à tous les contenus du Monde en illimité.
Soutenez le journalisme d’investigation et une rédaction indépendante.
Consultez le journal numérique et ses suppléments, chaque jour avant 13h.
Newsletters du monde
Applications Mobiles
Abonnement
Suivez Le Monde