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Parmi les métiers qui sont apparus avec les usages du web, on note celui du référenceur, qui opère un rôle essentiel dans la visibilité d’un site ou d’une marque. Avec la démocratisation de ce métier, des organismes de formations fleurissent un peu partout et offrent divers cursus. Guillaume et Olivier, que nous avions déjà interrogé sur leur métier, nous parlent aujourd’hui de leur formation.
Le métier de SEO est encore très jeune, de nombreux établissements capitalisent sur cette nouvelle tendance pour proposer des formations et il est parfois difficile de trouver des cursus intéressants. Certains IUT comme celui de Mulhouse propose des formations offrant un diplôme allant de bac+2 à bac+5 selon les cursus.
Pour la communauté SEO, la formation se fait encore régulièrement en autodidacte, en multipliant les expériences professionnelles. Pour nos deux référenceurs, leur formation s’est faite sur le tard, après une formation généraliste :
« J’ai obtenu un master en Marketing & Communication avant d’exercer le métier de SEO, déclare Guillaume. C’est une formation assez généraliste, absolument pas centrée sur le référencement naturel. Je continue à me former assez régulièrement notamment dans le cadre des certifications Google (Adwords & Analytics) ou Hubspot. La veille est également une nécessité pour rester pertinent dans ce secteur. Je trouve ainsi les retours d’expérience de certains collègues très intéressants. »
Pour Olivier, le cheminement vers le métier de SEO est quelque peu similaire : « J’ai suivi une formation généraliste en Gestion à l’université de Bordeaux, puis découvert le SEO dans mon premier poste en marketing. J’ai ensuite repris un Master en Communication Digitale à l’IICP de Paris pour me spécialiser en webmarketing. »
Il poursuit : « Ma première expérience en SEO était dans une petite agence spécialisée, suivi d’un poste de référent SEO dans une plus grande agence web établie, pour aboutir à mon poste actuel chez Search Foresight. J’ai entretemps pu suivre une formation de Web Analyste, dont les compétences sont complémentaires à tout métier du webmarketing. Mais parmi mes collègues, il n’y a aucun parcours type, et chaque profil est différent, des littéraires côtoient des techniques. »
On le voit en analysant le parcours de nos deux référenceurs, les clés d’un apprentissage réussi des ficelles du métier sont avant tout une bonne adaptabilité, une volonté d’approfondir ses connaissances et avoir un esprit touche-à-tout. « Pour devenir SEO, je pense qu’il faut déjà s’intéresser aux moteurs de recherche, à la psychologie qui les entourent (l’intention de recherche notamment) tout en ne négligeant pas que le SEO évolue dans l’environnement complexe qu’est le web et qu’il doit coexister aux côtés d’autres spécialistes qui ont également beaucoup à apporter à un business » analyse Guillaume.
« La curiosité et l’envie d’apprendre sont essentielles car être SEO impose de s’adapter constamment. Pour finir, le contact humain se montrera utile car le besoin de savoir expliquer le SEO et de le vulgariser reste omniprésent dans la profession. »
Pour Olivier, le maître-mot du référenceur est la curiosité. « Mener ses propres expériences est enrichissant et amène parfois des résultats surprenants. Se contenter des bases du métier suffit pour la plupart des sites, mais on s’épanouit réellement dans le métier en les dépassant. Ce métier étant davantage du marketing que de l’informatique, un bon relationnel est également nécessaire pour assurer que les parties prenantes au SEO intègreront bien vos recommandations. Le métier ne s’arrête pas à la production de PowerPoints.
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Attention, un référenceur n’est pas forcément un référenceur SEO. SEO renvoie au référencement naturel, c’est à dire le classement des sites dans les résultats organiques de Google. Mais le référencement comprend également le SEA (le référencement payant, par exemple Google Adwords) et le SMO (les réseaux sociaux).
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