Sobriété énergétique des entreprises : télétravail, chauffage... Ce qui vous attend ECONOMIE ENERGIE ENTREPRISE. Le gouvernement a récemment dévoilé plusieurs préconisations en matière de sobriété énergétique, qui doivent s’appliquer aux entreprises. Récapitulatif.
[Mise à jour du jeudi 20 octobre 2022 à 11h29] L'exécutif a présenté la semaine passée un plan en faveur de la sobriété énergétique des entreprises. A cette occasion, la Première ministre a indiqué que, chaque semaine, des indicateurs de la consommation d'électricité et de gaz seront publiés, afin de mesurer les effets du plan de sobriété. Une semaine après les annonces, voici ce qu'il faut retenir des recommandations du gouvernement :
L'ensemble des quinze recommandations est consultable ici. Par ailleurs, les PME du commerce, de l'artisanat et du tourisme ont signé huit chartes spécifiques à leurs domaines d'activité, des domaines skiables au commerce de gros, afin de prendre des engagements spécifiques à leurs secteurs pour réduire la consommation énergétique. Mais les entreprises n'ont pas toutes attendu les recommandations du gouvernement pour mettre en place des mesures de sobriété énergétique, comme l'illustre un article du Monde. Parmi les conseils supplémentaires que l'on peut trouver : re-paramétrer les détecteurs de présence et de luminosité, voire allumer et éteindre manuellement les éclairages ; retirer certains éclairages quand c'est possible ; redonner la main aux salariés, notamment pour éteindre les machines qui ne sont pas utilisées. Pour rappel, le plan de sobriété énergétique mis en place depuis le mois de juin vise à réduire de 10% la consommation d'énergie en France. Dans ce cadre, neuf groupes de travail, dont un dédié aux entreprises et à l'organisation du travail, avaient été lancés le 23 juin.
Pour le moment, l'exécutif ne semble pas pencher en faveur d'une généralisation du télétravail pour économiser de l'énergie. Dans le cadre du dossier de presse du plan de sobriété énergétique, le gouvernement incite toutefois fortement à la mise en place du télétravail "pour les situations d'urgence". "En cas de tension particulière sur le réseau (signal ÉcoWatt rouge), prévoir avec les partenaires sociaux une organisation en télétravail adaptée. Le télétravail, associé à la fermeture des bâtiments concernés, pourrait être déclenché dans les situations d'urgence en cas de tension importante sur le réseau électrique, afin de maximiser les économies d'énergie liées à l'activité dans les bâtiments", peut-on lire.
Interrogée sur la généralisation du télétravail à la mi-septembre, Agnès Pannier-Runacher avait mis en avant l'aspect contraignant d'une telle mesure si elle devait être préconisée à toutes les entreprises : "Il faut anticiper la fermeture d'un bâtiment trois jours consécutifs, avec une baisse de température de chauffage. Sinon, la remise en température sur une seule journée fait que vous consommez plus que ce que vous avez économisé. Encore une fois, cela dépend des situations, expliquait Agnès Pannier-Runacher. Une fermeture des bâtiments, ça n'a pas forcément beaucoup de sens dans un site qui a une bonne isolation thermique, et dont les salariés, eux, sont dans des maisons individuelles qui ne sont pas forcément très bien isolées."
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a annoncé mardi 18 octobre la parution de décrets prévoyant :
"Nous avons travaillé à des engagements volontaires et volontaristes", a salué Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, le 6 octobre. Voici quelques-unes des mesures qui sont mises en avant au terme de la concertation : 
"Plusieurs dispositifs de soutien ou d'accompagnement à la réalisation de travaux d'efficacité énergétique existent. Ils permettent notamment d'aider les grandes entreprises à atteindre leurs objectifs éco-énergie tertiaire ou d'accompagner les TPE-PME, non soumises, réaliser tout de même des économies d'énergie", souligne l'exécutif dans son dossier de presse. Le gouvernement met en avant le dispositif "Baisse les watts" de La Poste, ainsi que l'accompagnement de BPI France. 
Dans le cadre du plan global de sobriété énergétique, l'exécutif a lancé le 27 juillet 2022 une concertation avec les acteurs du logement. Ce groupe de travail, composé de représentants des bailleurs publics et privés, de promoteurs, d'associations et de fédérations professionnelles de l'immobilier, devait formuler en septembre ses recommandations à la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et à son collègue délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, pour "prendre le chemin d'une réduction de la consommation".
"Ces objectifs [de sobriété] sont partagés, consensuels et concrets : il va falloir rénover le bâtiment, c'est un chantier majeur, a indiqué Olivier Klein le 6 octobre. Voici les mesures annoncées début octobre : 
Lors de son discours à l'université d'été du Medef le lundi 29 août, Elisabeth Borne a appelé les entreprises à mettre en œuvre une idée proposée par l'organisation patronale : désigner un "ambassadeur sobriété" dans chaque entreprise. "Ce modèle avait bien fonctionné avec les référents Covid", a estimé la Première ministre. Si l'on se base sur ce qu'étaient les référents Covid en entreprise, voici ce qu'il faut savoir sur un ambassadeur de la sobriété :
"L'industrie est le secteur économique où l'énergie a un impact direct sur la compétitivité des entreprises et donc sur la décision même de production ou d'arrêt de production", rappelle l'exécutif dans son dossier de presse. Au terme de la concertation avec les acteurs du secteur, plusieurs propositions ont été avancées : 
"On a recensé un certain nombre d'actions qui sont déjà engagées par les opérateurs", a précisé le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune. Dans le cadre de la concertation menée avec les acteurs du secteur des transports, plusieurs mesures ont été mises en avant. En voici l'essentiel : 
"Le numérique et le progrès technologique intègrent d'ores et déjà les impératifs de transition énergétique", salue le gouvernement dans son dossier de presse. Le Journal du Net vous résume les grandes propositions mises en avant au terme de la concertation : 
Le gouvernement choisit de miser sur la responsabilité collective et ne prévoit pas de contrôler les entreprises. "On fait le pari de la responsabilité et on y croit. (…) On n'a pas proposé de mettre en place une police de la température", appuyait Roland Lescure, ministre de l'Industrie, début septembre.

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