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Comment optimiser le référencement naturel d’un article de blog ? Laissez-vous guider pour que votre contenu arrive en tête des recherches sur Google…
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3,3 milliards de requêtes sont réalisées chaque jour sur Google. Le moteur de recherche qui représente 91,5 % du marché français a pour objectif premier de faire ressortir les sites internet les plus pertinents. Comment devez-vous faire pour booster le référencement naturel d’un article de blog ?
Les moteurs de recherche, Google en tête, sont essentiels pour que vos lecteurs vous trouvent sur le web. Être mal référencé fait perdre tout son bénéfice à votre stratégie de contenu et à vos efforts de publication de contenu qualitatif.
Pour être vu et lu, vous devez soigner votre SEO (Search Engine Optimization). Les moteurs de recherche scrutent, analysent et attribuent un PageRank à chacun de vos billets.
Avec Caffeine, Panda, Penguin, Pirate, Hummingbird, Pigeon ou encore Phantom, Google poursuit la mise à jour régulière de son algorithme. Aujourd’hui, il ne fonctionne plus strictement sur un mot-clé, mais sur le sens général de votre page. Son objectif à travers ses différentes actualisations est de privilégier le référencement naturel. Luttant contre le spam et autres techniques manipulatoires, il privilégie le contenu à forte valeur ajoutée.
Sans entrer dans des détails de spécialistes SEO (que je ne suis pas), voici comment optimiser un article de blog à travers 10 points clés. N’hésitez pas à suivre les nombreux liens que j’ai intégrés à cet article afin de mieux appréhender la complexité du référencement naturel d’un contenu.
Le permalien de votre article de blog doit être court pour un meilleur effet sur votre référencement naturel. Aussi il est conseillé d’éviter autant que possible les sous-domaines, voire même les sous-dossiers. Pour relier les termes de votre URL, préférez les tirets aux underscores, comme précisé par Olivier Andrieu sur Abondance avec la vidéo de Matt Cutts. L’URL doit intégrer des mots-clés de préférence situés le plus à gauche pour optimiser un article de blog.
Veillez également à ce que votre adresse web soit descriptive en n’employant que les termes nécessaires à sa compréhension. Vous pouvez supprimer les mots vides (de, un, et…) s’ils ne permettent pas de mieux saisir l’objet du contenu ainsi que les caractères spéciaux, comme le précise Rand Fishkin sur le blog Moz. Évitez les numérotations d’article ou autres codifications.
Bien évidemment copywrité, le titre (ou balise title) de votre billet devra pour le SEO reprendre vos mots-clés. Il est conseillé de mettre vos keywords le plus à gauche possible, comme le précise le consultant SEO Thomas Cubel. Comme pour l’URL, préférez intégrer votre mot-clé principal en début de titre pour bien optimiser un article de blog. Utilisez pour cela la ponctuation (les deux points, l’underscore, la virgule…).
Évitez en général les mentions trop génériques qui sont trop vagues ou largement rebattues. La balise title doit être relativement courte (512 pixels ou environ 55 signes) pour être correctement affichée par le moteur de recherche. Je vous conseille l’utilisation du simulateur SERP (ou Yoast SEO) qui vous aidera à dimensionner convenablement votre balise et également votre permalien et meta description.
La balise meta description correspond à ce qu’affiche Google dans les résultats de recherche : le snippet. Bien qu’elle n’ait plus en tant que telle d‘impact sur l’indexation des pages, comme le rappelle Oliver Duffez, elle est pertinente pour favoriser le clic de l’internaute vers votre article de blog. Comptant environ 155 caractères, elle doit attirer l’internaute pour l’inciter à cliquer, en fournissant un contenu complémentaire au titre. Elle synthétise le texte de votre article en reprenant vos expressions clés.
Il y a peu encore un article de 500 mots était considéré comme d’une longueur optimale. De plus en plus, les articles longs, voire très longs, prennent davantage de place. Regardez les articles qui sortent en tête des SERP (search engine results page). Ils ont souvent plus de 1000 voire 2000 termes.
Diverses études ont été menées pour analyser la corrélation entre la longueur d’un contenu et son référencement, comme le compile le blog de Semrush. Elles montrent qu’un contenu long a plus de chances d’être bien placé dans les résultats de recherche. Néanmoins, il faut savoir tenir compte de ce que souhaitent les lecteurs de votre blog et publier des articles qui cherchent avant tout à faire le tour de leur sujet.
Au final, la longueur idéale pour parfaitement optimiser un article de blog est relative. Elle dépend de multiples paramètres qui tiennent à la fois de la thématique de votre blog, du sujet traité et des attentes des lecteurs. Pour y parvenir, un article de 500 mots devient une base, exceptionnellement on peut faire moins, mais jamais en dessous de 300 termes, comme le recommande le plug-in Yoast SEO.
Je vous conseille tout de même de privilégier les billets à partir de 1000 mots pour un meilleur référencement. Il vous sera ainsi plus facile de bien travailler le champ sémantique et d’apporter une réelle plus-value à votre sujet, ce qui participera à l’optimisation de votre site web.
Au-delà du seul paramètre de la longueur d’un contenu, un article optimisé parfaitement est nécessairement unique. Le duplicate content est fortement pénalisé par Google, comme le rappelle Paul Sanches de l’agence SEO Hackers.
Outre le fait que le plagiat peut être qualifié de délit, vos contenus doivent chercher à se distinguer de ce qui existe déjà sur le web. Si vous rédigez un sujet amplement traité (par exemple, un texte de loi ou une destination touristique ultra connue), il vous faudra faire preuve d’originalité pour produire un contenu réellement unique.
Le chapô et/ou l’introduction sont essentiels pour optimiser un article de blog, plus précisément les 100 premiers termes de votre texte, comme le précise le consultant SEO Louis Maîtreau.
Il faut y inclure vos mots-clés sans pour autant sur-optimiser au risque d’être pénalisé par Google. Ce header est aussi fondamental pour vos lecteurs. Il est vraisemblable qu’il soit lu intégralement, contrairement au reste de votre article.
Outre le fait qu’elles facilitent la lecture de votre texte pour les internautes, les balises h1 à h6 aident les moteurs de recherche à balayer votre contenu. Même si la balise h1 est bien plus importante, ne négligez pas les suivantes.
Utilisez les balises h2 et h3 préférentiellement. Vous irez rarement au-delà. Elles devront intégrer vos mots-clés, mais sans excès.
Veillez à respecter la hiérarchie des différentes balises header. Il ne faut pas passer d’un h1 à un h3, par exemple, comme le conseille le blog Yakaferci.
Le gras et l’italique vous permettront de mettre en valeur certaines expressions clés de votre article de blog. Ainsi vous optimiserez la rédaction de votre page web. Mais les moteurs de recherche tout en notant votre effort de mise en forme ne vont pas donner tellement d’importance au gras et à l’italique pour votre référencement.
Pour doper votre optimisation, les mots-clés sont indispensables. Néanmoins, il ne s’agit pas d’en mettre à chaque ligne, mais d’avoir une approche sémantique de votre sujet et de placer ces expressions à bon escient de façon naturelle.
Dans votre billet, il convient d’inclure des mots et expressions que les internautes recherchent. Il est donc nécessaire de bien connaître votre lectorat et votre langage. Un bon mot-clé doit trouver le juste équilibre entre le fait d’être couramment usité dans les termes de recherche et peu employé dans les sites web concurrents. Il doit permettre d’engager le visiteur de votre site en l’amenant à la conversion. Un bon keyword est donc employé par vos cibles, peu concurrentiel et concourant à votre objectif, comme le détaille Alexandra Martin sur le blog Miss SEO Girl.
Il existe un très grand nombre de façons de générer des mots-clés. En voici une rapide synthèse :
Cherchez à travailler le champ lexical de vos mots-clés principaux. Reprenez-les au singulier, au pluriel, en substantif, adjectif, verbe… Des sites comme Synonymo ou CRISCO sont très intéressants pour enrichir le vocabulaire de votre article de blog.
Pour élargir encore davantage votre champ sémantique, il vous faut également penser à la co-occurrence. Elle décrit les termes associés à vos mots-clés qui apparaissent lors de recherche. Le blog Primelis donne pour exemples « Gotham City », « batmobile », « Bruce Wayne » ou « super héros » comme cooccurrences de « Batman ».
Pour aller plus loin, ouvrez un compte sur 1.fr. À partir d’un mot-clé, le site vous fournira une liste d’expressions et, à partir d’un texte, il vous affichera les termes co-occurents permettant d’améliorer le SEO après vous avoir affiché un pourcentage d’optimisation. Voici le résultat de cet article :
Le header, les balises H et l’URL sont les endroits stratégiques où intégrer vos mots-clés. La localisation est un facteur bien plus déterminant sur votre référencement naturel que la densité. Il est impossible de donner une densité à respecter dans votre texte internet. Les dangers d’une sur-optimisation sont bien plus grands que l’intérêt représenté par l’usage du keyword.
Certains évoquent le fait que l’intérêt de la répétition d’un mot-clé n’a pas démontré tout son bénéfice pour le référencement naturel d’une page. En tout état de cause, évitez généralement de dépasser les 1 % d’occurrences. Cette règle vous oblige aussi à varier vos formulations en cherchant déclinaisons et synonymes, ce qui est très bénéfique à votre SEO. L’outil TextAlyser , même s’il n’est pas très sexy, est particulièrement utile pour compter les répétitions de termes pour vous.
La longue traîne ou long tail correspond à une expression de plusieurs mots. De fait, elle est moins concurrentielle qu’un mot unique. Cette stratégie vous permet de bien vous positionner sur une expression, plutôt que de chercher sans succès à percer avec un mot-clé unique. Il est donc conseillé de chercher à se positionner sur une longue traîne, plus facile pour être bien placé.
Les étiquettes ou tags ne sont pas des mots-clés (même s’ils sont parfois nommés ainsi), tel que je viens de les définir. Utilisez-les pour faciliter la navigation interne des internautes sur votre site internet en complément de vos catégories.
Le principal problème qu’ils peuvent faire peser sur l’optimisation SEO de votre blog est lié à leur mauvaise utilisation. Ces tags peuvent ainsi être bien trop nombreux ou encore générer du duplicate content. Si vous n’en maîtrisez pas parfaitement l’usage, il est encore préférable de vous passer des étiquettes.
L’illustration de votre billet est fondamentale à sa mise en valeur. Outre la nécessité de vous assurer d’en avoir les droits, elle devra avoir certaines caractéristiques pour remplir pleinement son rôle. Veillez ainsi à ce qu’elle soit légère et descriptive pour améliorer votre PageRank.
Les moteurs de recherche ne voient pas l’image, mais lisent ses données. Aussi il est important de compléter les informations sur votre image. Outre sa description et sa légende à destination de vos lecteurs, pensez à compléter le titre et la balise alt pour booster votre référencement naturel, notamment dans Google Images. Ce texte alternatif doit décrire votre image en reprenant vos expressions clés avec parcimonie pour éviter le keyword stuffing.
Une image lourde augmente le temps de chargement de la page. Dans une époque où les mobinautes deviennent un lectorat de choix, il est impératif de s’assurer que votre illustration soit légère. Et en plus cela favorise son indexation en première page des moteurs de recherche.
Pour ce faire, vous pouvez utiliser Photoshop, The Gimp, TinyJPG ou encore Optimizilla, comme bien d’autres outils en ligne. Compressez-la tout en maintenant son niveau de qualité. Pour finaliser l’optimisation de vos images, vous pouvez utiliser un plugin de compression. Orientez-vous vers WP Smush ou EWWW Image Optimizer, par exemple.
Pour optimiser votre SEO, placez des liens entre les différentes pages de votre site web. L’objectif est également de garder votre lecteur sur votre site internet le plus longtemps possible. Ainsi vous augmentez le nombre de pages vues sur votre site web et donc son référencement naturel.
Il faut que vous intégriez l’URL dans des termes décrivant de façon qualitative le lien que vous proposez. C’est ce que l’on nomme l’ancre. Elle doit être optimisée avec justesse avec vos expressions-clés. Évitez les ancres de type « cliquez ici », « plus d’info là » ou « suivez le lien ».
Pour un référencement optimisé, vous devez définir au préalable votre maillage de liens internes. L’idéal est de fonctionner en silo, comme cela est décrit sur le blog de Miss SEO. Pour faire simple, cela signifie que vous découpez votre site en plusieurs catégories qui sont étanches les unes par rapport aux autres. Les plus exigeants d’entre vous s’orienteront vers le cocon sémantique, développé par Laurent Bourrelly.
Les liens sortants sont également importants pour l’optimisation de votre site. Bien que certains prétendent qu’ils contribuent à perdre le link juice et que leur intérêt n’est pas manifeste, d’autres soutiennent qu’ils sont pertinents, comme Laurent Bourrelly.
Les liens sortants contribuent à valoriser votre contenu en donnant à voir vos sources. Aussi préférez des sites de référence qui crédibilisent votre propos.
Le link building est une stratégie de référencement d’un site s’appuyant sur l’optimisation de liens entrants ou backlinks. L’objectif pour améliorer votre PageRank est alors d’avoir des liens de qualité. Il faut ainsi les diversifier, les ancrer de façon naturelle dans des sites de confiance ainsi que veiller à une bonne corrélation entre le thème de votre site et de celui d’où provient le lien.
Il existe de très nombreuses façons d’obtenir des liens entrants. Ces links peuvent être issus d’un échange de liens avec un autre site, de guest blogging (blog invité), d’articles sponsorisés, d’annuaires, de communiqués de presse, de forums, de réseaux sociaux… Les dernières modifications de l’algorithme de Google ont fortement pénalisé les liens de mauvaise qualité, essentiellement provenant des forums et des fermes à liens.
Le linkbaiting est une stratégie fortement soutenue pour sa performance par de nombreux experts SEO, tels que l’agence 1ère Position. Elle consiste à produire des contenus hautement qualitatifs afin d’inciter à la création de liens vers ces pages.
Plus vos articles sont likés, partagés, retweetés… plus vous grimpez dans les moteurs de recherche. Ils permettent d’affirmer l’intérêt de votre blog, d’être plus visible et de générer du trafic. Dès lors, il convient de largement investir les médias sociaux.
Utilisez-vous d’autres techniques de base pour optimiser vos articles de blog ?
Rédactrice web freelance
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Merci pour l’article tout est expliquer !
Merci pour cet article !
Merci ! cela fait chaud au cœur 🙂
super article
comment savoir si le liens est de bonne ou mauvaise qualité?
Merci Margaux ! Pour tenter de répondre à votre question, il faut déjà noter qu’il y a plusieurs degrés d’exigence concernant la qualité d’un lien, selon les objectifs du site que vous voulez linker. Ensuite, pour restée concise, je dirai qu’un lien de mauvaise qualité est :
– sur un site ayant des metrics peu convaincants
– au milieu de très nombreux liens (ferme à liens…)
– sur un site hors de votre thématique
– lien non contextualisé (footer…)
– contenu de mauvaise qualité (duplicate…)
Les plus radicaux (une fois j’en ai croisé un !) considèrent même que tout lien acheté est de mauvaise qualité. A vous de vous donner une stratégie et de voir si vous acceptez quelques exceptions ou non (à suivre de près).
Le problème est lorsqu’ils sont toxiques pour votre site. Des outils en ligne (SEMrush par exemple) vous fournissent ceux qui pénalisent votre site pour que vous puissiez les supprimer (lorsque cela est possible).
Cela fait déjà quelques jours que je cherche un article pour débutant. Je suis tombé sur deux articles aujourd’hui. Le premier se trouve sur le site d’une agence et votre article. Je trouve que les deux articles se complètent bien mais ce que j’ai apprécié dans le votre c’est que vous allez plus loin dans les détails. Bel article !
bon article 👌👌
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