Fujifilm a pour ambition d’être un acteur majeur dans le secteur médical. L’entreprise est aujourd’hui présente au niveau international sur les 3 domaines du secteur médical.
· Le préventif : Fujifilm développe en effet des produits d’hygiène et de bien-être (crèmes de beauté, alicaments, probiotiques, etc.).
· L’aide au diagnostic médical, en particulier dans le secteur de la radiologie.
· Le curatif : Fujifilm intervient dans la technologie des cellules souches et la médecine régénérative. Il développe également du petit matériel chirurgical et des médicaments, par exemple un anti rétro virus qui a été testé sur une patiente atteinte du virus Ebola.
Plus particulièrement sur le secteur de l’aide au diagnostic, on observe une évolution particulièrement intéressante. Historiquement, le cœur de métier de Fujifilm, c’est l’image puisque l’entreprise faisait auparavant de la photographie. L’entreprise s’est diversifiée sur de nombreuses autres activités, notamment dans les métiers de l’IT (pour stocker des images radio avec des comptes rendus et de l’interprétation à distance) ou de l’activité de PMA.
Fujifilm, société en pleine mutation, est ainsi passée de la pellicule photo à une société qui veut que la moitié de son chiffre d’affaires à l’horizon 2025 soit réalisée dans le médical. Des investissements massifs en recherche et développement ont ainsi été effectués. Au niveau croissance externe, de nombreux rachats sur les 7 ou 8 dernières années ont également été réalisés (rachat de Medworks, société de consommables pour des procédures de gastroscopie ou d’Hitachi médical qui fait du scanner, IRM et échographie, et qui complètent notre gamme de produits).
Ce n’est pas un hasard si la devise de Fujifilm est « value for innovation » ! Fujifilm a apporté au secteur de nombreuses innovations au service du diagnostic radiographique.
· Des innovations au niveau du matériel : grâce à des capteurs WiFi et des cassettes que l’on dépose dans la table de radiologie, la radio apparaît après 3 ou 4 secondes directement sur un PC. Par analogie avec la photographie, il n’est plus nécessaire aujourd’hui de faire de fastidieux passages au révélateur et au fixateur : le développement des radiographies est « tout numérique ».
· Des innovations au niveau des logiciels d’Intelligence Artificielle : Fujifilm a investi dans des start-ups qui développement ce type de logiciels, qui peuvent être interfacés et connectés à nos produits. On retrouve sur ce marché un logiciel par pathologie et par zone anatomique. Ces logiciels d’IA pour le diagnostic radiographique sont utilisés par les médecins pour contrôler leur diagnostic.
· Des logiciels d’IA qui optimisent la dose de rayons ionisants reçue par le patient tout en conservant la même qualité d’image. La dose de rayonnement ionisant est ainsi divisée par 2.
La tendance observée aujourd’hui dans le secteur de la radiologie privée en France est le même que celui observé au niveau des laboratoires d’analyses médicales il y a 2 ans. Qu’il s’agisse du secteur public ou du secteur privé, on observe une massification des achats, via des centrales d’achat qui conduisent à une financiarisation de la radiologie.
Sur le marché privé, à cause du vieillissement de la population des radiologues, de nombreux fonds de pension effectuent des rachats de cabinets de radiologie. L’activité libérale est ainsi financiarisée. L’adhésion à ces centrales d’achat permet d’y être référencé, mais le référencement ne garantit pas la vente de ses produits.
Sur le marché public, les appels d’offres n’existent plus et 3 centrales d’achat (UGA, UNIHA et RESAH) se partagent le marché, en demandant aux constructeurs une 2e négociation de leurs produits via une mise en concurrence.
Au-delà de d’innovation, Fujifilm souhaite favoriser l’accès au soin pour le plus grand nombre, grâce à des solutions comme l’IRM inclusive et la communication autour du dépistage du cancer du sein. Pour ce faire, Fujifilm dispose d’une charte comportementale vis-à-vis de ses clients.
Fujifilm possède également une charte environnementale qui s’appuie sur :
· des dispositifs innovants qui diminuent les consommations électriques (générateurs de faible puissance) ;
· des matériels évolutifs (mais compatibles dans le temps pour limiter l’obsolescence), qui peuvent être facilement mis à niveau afin de prolonger leur durée de vie ;
· une chaîne de remise en état des équipements de seconde main pour éviter le consumérisme.
Les parcours de soins pluriels ont pour objectif de tirer parti des progrès en cours et d’élargir la prise en charge. Ils nécessitent une association entre acteurs médicaux de la recherche, de l’hôpital et de la médecine de ville pour, par exemple, faciliter le maintien des personnes les plus âgées à domicile. Ces parcours de soins, construits par pathologie, s’articuleront progressivement vers des parcours de santé adaptés à chacun.
La vision de Fujifilm du secteur médical se rapproche de la médecine 4P, théorisée par un biologiste américain, le Pr Leroy Hood, qui se caractérise par une prise en charge globale :
· Prédictive ;
· Personnalisée ;
· Préventive ;
· Participative : elle propose ainsi un environnement et une ambiance adaptés en pédiatrie.
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