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Une pénurie de main-d’oeuvre affecte de nombreux secteurs d’activités dans le Nord de l’Ontario, dont le milieu industriel.
Photo : courtoisie Marmen Énergie
La Ville du Grand Sudbury et des partenaires d’affaires élargissent leurs efforts de recrutement de travailleurs qualifiés en participant à des salons de l’emploi en France et en Belgique. Près de 80 postes disponibles dans la région de Sudbury seront mis de l’avant lors des forums de recrutement Destination Canada à Paris et Bruxelles du 15 au 19 novembre.
C’est bien connu, le Nord de l’Ontario a grand besoin de main-d’œuvre dans une panoplie de secteurs d’activités.
L’immigration est souvent citée comme piste de solution.
Après plus de 10 ans d’absence aux salons de l’emploi Destination Canada à Paris et à Bruxelles, voilà que la Ville du Grand Sudbury choisit cette année d’y retourner.
Le contexte du marché de l’emploi local dans les dernières années n’était pas favorable à ce genre de stratégie de recrutement, selon l’agente de développement commercial à la Ville du Grand Sudbury, Lynn Despatie.
Lynn Despatie est l’une des deux représentantes de la Ville du Grand Sudbury à prendre part aux salons de l’emploi Destination Canada à Paris et à Bruxelles.
Photo : Radio-Canada / Mathieu Grégoire
« Dans ce temps-là, le taux de chômage était un peu plus élevé. Donc, pour nous, ça n’avait pas de sens d’investir des ressources pour faire le recrutement international s’il y avait déjà des gens dans la communauté. »
Le taux de chômage pour la région économique de Sudbury se situe actuellement à 5,6% alors qu’il avait atteint 8,5 % en 2015.
Avec un taux de chômage de moins de 5 %, un marché est considéré à plein emploi.
La Société économique de l’Ontario (SÉO), autrefois appelée Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) de l’Ontario, y participe quant à elle depuis une dizaine d’années.
Le directeur régional pour le Nord, Christian Howald, estime qu’il s’agit d’un événement qui permet de bien cibler des candidats susceptibles de vouloir s’installer dans une communauté nord-ontarienne.
Il croit qu’il est plus facile d’attirer ici des gens qui ont l’habitude de vivre dans des communautés rurales.
« C’est là qu’il faut vraiment expliquer que nous on travaille pour l’accès à Internet haute vitesse. On a des chemins pavés, on a les services, les conseils scolaires dans les deux langues, on a les institutions postsecondaires et ainsi aller jusqu’au doctorat dans le Nord de l’Ontario. »
Le centre-ville du Grand Sudbury
Photo : Radio-Canada / Yvon Thériault
Les représentants de la SÉO et de la Ville du Grand Sudbury auront ainsi la tâche de créer des ponts entre des chercheurs d’emplois de l’Europe et des entreprises du Nord de l’Ontario.
La liste de postes à pourvoir est variée.
« On en a en tourisme, on en a dans le secteur minier, le secteur de la technologie, le secteur culturel aussi et les conseils scolaires. Donc, ce sont vraiment des postes qu’on n’est pas capable de combler localement ou en attirant des gens qui vivent peut-être ailleurs au Canada. »
Malgré leurs compétences et la disponibilité d’emplois dans leur domaine, certains nouveaux arrivants peinent à se trouver du boulot une fois installés dans la région.
Marie-Fidèle Nguindo peine à se trouver un emploi dans son domaine à North Bay.
Photo : Radio-Canada / Mathieu Grégoire
C’est le cas de Marie-Fidèle Nguindo qui a quitté son emploi de responsable des ventes dans une boutique de mode à Paris pour venir étudier et travailler au Canada.
Elle a obtenu des diplômes à Montréal en design intérieur et en vente immobilière.
Elle s’est ensuite mariée avec un Ontarien et ils ont déménagé à North Bay.
Mme Nguindo se sent bernée par les organismes qui tentent d’attirer dans la région de nouveaux travailleurs qualifiés comme elle.
Elle déplore que chaque fois qu’elle pose sa candidature pour un poste à North Bay, les employeurs lui donnent tous la même réponse.
« Ils me disent qu’ils doivent d’abord prendre des personnes locales qui cherchent de l’emploi ici avant de prendre des personnes comme moi, parce que je ne suis pas d’ici. »
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada offre des programmes pour aider les travailleurs étrangers à venir travailler et vivre au Canada avec leur famille.
Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick
La SÉO offre un appui aux travailleurs étrangers, comme Mme Nguindo, qui souhaitent profiter des programmes canadiens d’aide à l’obtention d’un permis de travail.
Christian Howald indique que les migrants doivent bien comprendre les conditions des différents permis qu’ils leur sont offerts avant de venir s’installer dans la région.
Contrairement au permis de travail ouvert, le permis de travail lié à un employeur donné est beaucoup plus restrictif, comme le rappelle M. Howald.
« Lorsque cette personne va aller chercher un nouvel emploi, cet employeur doit refaire tout le processus de recrutement parce que cette personne-là n’a pas un visa qui lui permet d’aller travailler à n’importe quel emploi au Canada. »
Le Réseau de soutien à l’immigration francophone du Nord de l’Ontario collabore avec de multiples partenaires communautaires de la région dans le cadre du projet pilote du gouvernement fédéral qui vise à favoriser l’immigration au sein des communautés rurales ou nordiques du pays.
L’organisme participe notamment à divers salons d’emploi dans la grande région de Toronto dans l’espoir d’attirer des travailleurs qualifiés plus au nord.
Le Réseau prépare aussi, avec des partenaires, des tournées du Nord en autobus pour des chercheurs d’emplois.
« On verrait venir des nouveaux arrivants d’Ottawa, du Centre-Sud-Ouest [de l’Ontario], de Montréal et d’ailleurs au Canada pour qu’ils viennent découvrir directement en personne les possibilités d’emplois à Timmins, à Hearst, à Kapuskasing; dans des régions du Nord de l’Ontario où il y a une pénurie de main-d’oeuvre criante en ce moment. »
Thomas Mercier souligne que les immigrants déjà installés dans la région peuvent devenir des alliés importants dans la quête du Réseau.
Des Sudburois d’origine ivoirienne et haïtienne contribuent déjà activement, dit-il, à faire connaître leur communauté d’accueil auprès de leurs réseaux de contacts.
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