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Les algorithmes sont présents tout autour de nous. Ils rythment nos vies et nous en exécutons tous les jours sans même le savoir. S’ils sont souvent jugés négativement (c’est qu’ils influent parfois trop dans notre vie privée), ils n’en demeurent pas moins présents et peuvent guider et aider nombre de pratiques…
Au travers cet article, vous comprendrez sans doute pourquoi leur usage fait autant débat, mais également que tout n’est pas forcément noir ou blanc (les données structurées des algorithmes permettent notamment de connaitre le trafic sur les autoroutes, la température sur le territoire ou des probabilités bien utiles dans nos vies tous les jours par exemple).
Nous vous indiquerons également quelques clés de leurs fonctionnements sur les réseaux sociaux ainsi que quelques moyens de les contrer, afin de mieux les déjouer.
Un algorithme est un ensemble d’instructions, une suite d’opérations qui va permettre de répondre à un problème ou d’obtenir un résultat.
Prenons l’exemple d’une recette. Afin d’arriver au bout de notre solution et atteindre notre résultat souhaité, nous devons suivre plusieurs étapes. Eh bien l’algorithme fonctionne comme une recette : il est composé d’instructions qui devront être suivies les unes après les autres pour produire quelque chose ou répondre à un problème. C’est un schéma qui va se répéter en boucle.
Les algorithmes se forment en fonction de nombreux paramètres comme nos goûts personnels ou nos habitudes de consommation. Ils vont essayer de détecter les répétitions de nos comportements, notre manière de faire les choses, nos choix et nos préférences afin de se composer.
Les algorithmes se basent à la fois sur les usages (si vous utilisez Waze régulièrement, l’application devrait vous préconiser votre itinéraire préféré par exemple) et sur les données personnelles (vous savez, les traceurs du web que vous laissez dans vos séances de surf sur internet). Une question existentielle se pose donc : les algorithmes ont-ils un lien avec les cookies (ces fameux traceurs que nous devons désormais accepter sur les sites web) et donc avec le RGPD (en Europe) ou le CCPA (en Californie) ? Votre lecture au complet de cet article devrait vous en donner la réponse.
Comme le précise Aurélie Jean dans son ouvrage Les Algorithmes font-ils la loi, il existe deux types d’algorithmes : les implicites et les explicites.
Un algorithme est défini « explicitement » par un ensemble de règles logiques afin de répondre à un problème.
Par opposition, un algorithme « implicite » est un outil dont les conditions et règles sont générées automatiquement par apprentissage statistique (on parle alors de Machine Learning).
On trouve donc des algorithmes dans de nombreuses sphères de nos vies, depuis la recherche sur Google Maps à l’utilisation de Netflix en passant même par le Machine Learning des Google Ads (si c’est une de vos techniques de leviers d’acquisition) ou à l’usage de nos propres réseaux sociaux.
En février dernier, nous organisions un live autour des algorithmes des réseaux sociaux et comment éventuellement jouer avec lorsqu’on a besoin de visibilité en communication digitale.
L’objectif des algorithmes sur les réseaux sociaux sont organisés (implicitement donc) dans un but de nous séduire et de nous faire passer le plus de temps possible sur le réseau. Pour cela, comme dit précédemment, les algorithmes vont créer une base de données récoltant toutes nos informations personnelles, les habitudes de consommation, les choix que l’on fait, ce qu’on aime regarder ou non.
Après avoir récolté toutes ces informations, le but des algorithmes sera de trouver le contenu le plus adapté à l’audience, de façon à ce que l’utilisateur passe un bon moment sur le réseau sur lequel il se trouve afin qu’il ait envie de passer le plus de temps possible dessus.
Les algorithmes sur les réseaux sociaux utilisent les bulles algorithmiques qui représentent un filtrage, dans le but d’améliorer le contenu qui sera diffusé à l’utilisateur en fonction de ses préférences et de ses intérêts qui auront au préalable été enregistrés (Ce filtrage est principalement utilisé sur Facebook). Les bulles de filtrage touchent aux habitudes que l’on a adoptées par rapport à nos recherches faites sur internet.
Tout ça, c’est la faute à l’intelligence artificielle !
Le but des réseaux sociaux est de nous garder sur leur plateforme, et pour cela, ils doivent tout mettre en œuvre pour nous faire plaisir. C’est alors qu’entre en jeu ces bulles algorithmiques, qui surfent sur nos failles psychologiques en proposant du contenu qui nous attire et de nous éloigner de la réalité qui viendrait en contradiction avec nos opinions.
On sait alors qu’un réseau social tel que Twitter « va catégoriser les individus en fonction de leurs comportements sur un réseau social… comme le type de publications qu’ils partages, ou encore le contenu de leurs propres publications » (Aurélie Jean).
Sur YouTube, c’est le watch Time qui prédomine (à savoir le temps de visionnement des vidéos) tandis que sur une application telle que TikTok, il s’agira de la répétition d’une vidéo courte.
Afin d’en savoir plus sur l’usage à faire de ces algorithmes sur les réseaux sociaux, vous pouvez consulter ce débat entre Florian Vincent & moi-même.
En novembre dernier, deux journalistes de l’Obs échangeaient leur compte Tiktok dans le but de contrer l’algorithme de Tik Tok qui, je cite, « me connait mieux que ma mère ».
Le résultat ?
Le constat d’un algorithme qui « vous piste… c’est-à-dire qu’à chaque fois que vous vous arrêtez sur une vidéo, que vous hésitez, ou que vous la visionnez une nouvelle fois, l’algorithme vous piste ».
Un algorithme ne reste qu’un ensemble d’instructions, créés par des humains, et donc peut contenir des failles. Une erreur peut amener à des résultats inexacts, et souvent ces erreurs ne sont pas identifiées à temps.
Dernièrement, plusieurs scandales ont émaillé et déformé la réalité. En effet, il y a eu l’affaire Cambridge Analytica de Facebook par exemple pour lequel le New York Times accuse Facebook d’avoir laissé cette société proche de Donald Trump utiliser des données de près de 50 millions d’utilisateurs pour influencer le vote des électeurs en faveur du candidat républicain en 2016. Plus récemment des photos d’hommes noirs définis comme « singes » par les algorithmes ou encore dernièrement un nombre bien plus conséquent de débat sur la politique de droite sur Twitter plutôt que celle de gauche ont fait le buzz…
Autant de reproches que l’on peut faire aux algorithmes qui, s’ils gouvernent plus ou moins nos vies sur les réseaux sociaux, tendent à être réévalués (dernièrement, Instagram a proposé à ses utilisateurs de reprendre le contrôle sur son fil d’actualité par exemple).
Comme le défend Aurélie Jean (citée plus haut), les algorithmes sont paramétrés par l’humain et il ne tient qu’à nous de les faire évoluer. Changera ? Changera pas ?
L’avenir seul nous le dira.
Article écrit à 4 mains entre Syril Tiar & Laurianne Kifunzuka
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