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Avez-vous remarqué lorsqu’on voyage, comme on s’amuse à comparer le pays qu’on visite avec le nôtre ? À force de voyager, j’ai fini par regarder la France avec beaucoup de recul, et je ne sais pas si vous serez d’accord, mais je trouve que nous avons en France une fâcheuse tendance à nous reposer sur nos lauriers tout en nous glorifiant de nos valeurs…
Alors que je rentre à peine d’un merveilleux voyage au Japon, j’ai eu envie de partager avec vous mon expérience à travers différents voyages et les leçons que j’ai pu en tirer. J’espère qu’elles vous seront aussi profitables qu’elles l’ont été pour moi.
Une cabine de « manga kissa », où l’on peut dormir, manger, boire, lire, aller sur internet, jouer à des jeux vidéos…
Lorsqu’on va au Japon, on est saisi par leur sens du service à tel point que la manière de faire en France nous semble quelque peu aberrante.
Prenons exemple sur les supermarchés. Au Japon, vous donnez votre panier à la caissière, elle prend les produits, les scanne, et les dépose dans un second panier. Elle vous donne ensuite quelques sachets plastiques. Puis, vous vous dirigez tranquillement vers les grands plans de travail à la sortie et vous emballez tranquillement vos courses.
On est loin du rituel absurde du tapis roulant, où il faut gérer les séparateurs entre vous et la personne précédente, voire suivante, se dépêcher de tout poser, chercher sa carte de fidélité, sa carte bleue, sortir son sac de courses, puis courir emballer à 200 à l’heure ses articles pendant que la caissière blasée vous les jette presque dessus (Hé ! Pète pas mon pot de moutarde !).
Sans parler des combinis ouverts 24/24h, sorte de variante high-tech de nos épiceries du coin, qui vous permettent d’acheter tout et n’importe quoi à n’importe quelle heure, retirer de l’argent, se servir de la nourriture et des boissons chaudes, utiliser leur wi-fi gratuit, ou encore leurs toilettes qui vous rincent le popotin et vous le sèchent (bien sûr).
De la musique ou des sons d’oiseaux pour vous dire que le bonhomme est vert, des stations de train et de métro qui indiquent les stations suivantes et précédentes, un pays où les gens vous accompagnent lorsque vous leur demandez leur chemin…
Ce que le Japon vous apprend:
Cherchez à rendre l’expérience de votre utilisateur la plus confortable possible. Pour un article de blog ou un texte commercial, ce sera rendre la lecture facile et agréable. Devancez les problèmes que pourrait rencontrer votre client et enlevez ces potentiels obstacles.
Réfléchissez toujours à ce qui pourrait gêner le confort, freiner le consommateur, perturber votre tunnel de vente.
A lire, le blog de Gaijin Japan
L’Inde, c’est le pays où « tout est possible ». Dans un joyeux capharnaüm, l’Inde se dépatouille des problèmes et vend ses services selon une organisation qui peut sembler manquer totalement de plan et de sécurité, et c’est sûrement vrai. Et pourtant, tout roule, toujours.
L’exemple le plus frappant est la circulation. En Inde, point de priorité, de panneaux de limitation, d’interdiction. La plupart des villes ne possèdent pas non plus de trottoir et certaines rues mélangent voitures, rickshaws, piétons, chèvres et chiens. On se demande souvent comment les marchands peuvent rester si stoïques à côté de leurs étals, sans trembler de voir leurs produits renversés d’une minute à l’autre.
Ce que l’Inde vous apprend :
Faites confiance à votre nature humaine et ses capacités d’adaptation. L’Inde vous apprend à ne plus vous en faire pour le lendemain. Shanti, shanti*, vous finissez toujours par trouver ce que vous cherchez. Vos fins de mois sont difficiles, mais vous arriverez tout de même à payer vos charges. Alors plutôt que de dépenser une énergie folle à vous angoisser, dépensez cette énergie dans l’action pour obtenir ce que vous souhaitez.
A lire, le blog de Djoh en Inde
*Tranquille, tranquille.
Aux États-Unis, vous apprenez à voir tout plus grand. Vous ne souhaitez pas que votre premier salaire soit de 2500 € par mois, vous comptez gagner 12 000 $. Vous ne prenez pas un crédit à 40 ans, mais à 20. Vous prenez le taxi, vous dînez pour 50 $ chaque jour, les biftons s’envolent comme les oies en automne… Et c’est pourquoi les States bossent dur.
En France, nous n’avons aucune idée de ce qu’est la concurrence. Le challenge le plus grand que connaîtra le Français moyen dans son business sera d’arriver à renouveler son contrat avec son gros client pour la 8ème année consécutive (et le gros client n’a pas envie de se fatiguer à chercher un autre prestataire.)
Ce que les States vous apprennent :
Arrêtez les comptes d’apothicaire et dépensez l’argent qu’il faut pour monter votre business. Plus vous dépensez d’argent, plus vous chercherez à en gagner. Beaucoup d’entrepreneurs rechignent à payer des plugins et des outils indispensables au lancement de leur blog, par exemple. Chercher sans cesse le gratuit et le moins cher ne vous empêchera pas de travailler comme un fou sur votre projet. Alors quitte à bosser comme un dingue, autant que ce soit pour rentabiliser les dépenses que vous avez faites.
A lire de blog de Mathildee
La poutine, un met délicat.
Au Québec, tout est sympatoche. On ne se prend pas la tête et on laisse tomber la prétention et les apparats. Les restos s’appellent : « Trip de bouffe » « Ma grosse truie chérie » ou encore « Les cons servent ».
Pour sortir, on s’habille en cow-boys ou en punk. On laisse pousser sa barbe, parce qu’on s’en crisse d’avoir l’air de sortir de chez le coiffeur pour aller travailler. On se tutoie entre vieux et jeunes, on discute le bout de gras avec n’importe qui. On se détend, on rigole, et on mange ce machin bizarre appelé poutine, soi-disant le plat national qui est, je le rappelle, des frites à la sauce de viande avec des bouts de fromage dessus. Raffiné.
Ce que le Québec vous apprend :
Oh ! C’est quoi ce machin en bois qui sort de votre c… ? Un balai ? Tabarnak, que fait-il là ?
Annihilez ces murs de protection émotionnelle que vous mettez entre les gens et vous. Tutoyez vos interlocuteurs et si votre client ou votre lecteur semble s’être fait greffer l’ustensile de ménage là où je pense, détendez l’atmosphère, soyez décontracté pour deux. Les relations professionnelles ne doivent surtout pas signifier « relations formelles ». Un bon pote sera un bien meilleur client !
A lire, le Blog du Québec
En Balinais, le mot « Paradis » n’existe pas… étant donné qu’on y vit ! Je me souviens de mon voyage à Bali comme un mois de relaxation et de suavité, d’émerveillement et de couleurs…
Un soir, dans un des multiples restaurants végétariens d’Ubud, je recueille au creux de ma cuillère en bois un peu de miel servi dans un petit pot de verre, pour le déposer sur ma crêpe à la mangue flambée. Éducation à la confiture bonne-maman oblige, je pourlèche le fond de miel sur la cuillère avant de la reposer. Et là, j’ai ressenti l’essence même de ce que l’on nomme le merveilleux. J’avais l’impression que toutes les abeilles de Bali s’étaient concertées pour butiner les plus savoureuses des fleurs tropicales de l’île. Le Nectar des dieux, le pollen du ciel. Des licornes et des chatons mignons qui chantent « Avé Maria ». Tout ça.
Ce que Bali vous apprend :
Cherchez à produire du merveilleux, des couleurs, des sons, des odeurs… L’émotion subtile, le raffinement… votre client doit marcher en apesanteur sur les petits nuages que vous aurez déposés sous ses pieds.
« Wouaouh ! » doit s’exclamer votre lecteur. « Oh oui, encore ! » se pâmera votre client. (Nous parlons ici de services tarifés respectant la décence).
A lire, le blog Bali Solo
Vous connaissez le massage de pieds ? Non non, je ne parle pas de ce vulgaire ersatz de papouillement des points de réflexologie que vous pouvez trouver dans le 10ème arrondissement, je parle de MASSAGE DE PIEDS.
En Thaïlande, vous pouvez vous faire masser de la tête aux pieds, mais le souvenir le plus incroyable reste sans aucun doute le massage de pieds que j’ai reçu le premier jour de mon arrivée à Bangkok. (Ou alors peut-être que par la suite, je m’étais habituée).
J’avais pris une formule de 30 minutes pour me soulager des tensions du voyage en avion. À la fin de la demi-heure, j’ai dit : « Une demi-heure de plus s’il vous plaît ». Au final je suis restée 2h.
De l’huile, des mains qui semblent discuter avec vos pieds… Ça commence par le temps qu’il fait et ça finit sur des réflexions philosophiques sur le sens de la vie et de l’humanité. Sérieux, je ne pensais pas que mes pieds avaient autant de choses à dire et à se faire enseigner. Après, je marchais dans la rue avec la sensation de peser 10 kilos de moins.
Si Bali vous chante des psaumes angéliques, la Thaïlande vous enseigne leur signification. À la fin d’un voyage en Thaïlande, le sens du mot « effort » a changé, celui du mot « plaisir » aussi. L’un signifie « absurdité », l’autre « raison d’être ».
Ce que la Thaïlande vous apprend :
L’approfondissement de l’expérience de la félicité. Injectez de la facilité et du plaisir à vos projets. Le lancement de votre start-up vous semble-t-il laborieux ? Comment pourriez-vous la rendre plus plaisante ? Vous laissez-vous déborder par les demandes ? La direction de votre business vous convient-elle réellement ?
Et pour améliorer encore plus votre vie, de quelle façon vous levez-vous le matin ? Prenez-vous soin de votre corps ? Vous nourrissez-vous pour votre bien-être ? Prenez-vous assez le soleil ? Votre environnement de travail, votre lieu de vie vous conviennent-ils ?
A lire, le blog Ma Thaïlande
Voici l’expérience que j’ai vécue en Amazonie péruvienne, à Iquitos, avec des Indiens Capanahuas.
Pour tout vous dire, je suis partie pendant 1 mois, prendre la mère de toutes les plantes : l’ayahuasca, liane des esprits. Je suis plutôt quelqu’un de très terre à terre en général, et je recherche toujours une explication scientifique aux phénomènes. Mais pendant un mois, il m’a été impossible de confronter mes théories aux expériences inexplicables que je vivais.
Pour vous donner un exemple parmi tant d’autres :
Une nuit, nous étions sous le « tembo », une sorte d’immense paillote sans murs, pour la cérémonie d’Ayahuasca. J’étais complètement à l’ouest sous l’effet de la plante. Je me sentais assez mal. Soudain, je vis 5 formes blanches s’approcher de moi. J’étais allongée sur mon banc et je regardais ces personnages mystérieux m’entourer. Ils ont commencé à discuter entre eux sur mon cas. On aurait dit les médecins du Malade Imaginaire de Molière. Ils se disputaient sur les raisons de mon mal-être. Après une demi-heure de palabres, ils ont fini par s’entendre : « Elle a besoin de dormir ». Et l’un a posé sa main sur mes yeux. Je me suis endormie.
Le lendemain, on se retrouve avec le chamane pour parler de nos expériences. La première personne à parler est un homme, il raconte ce qu’il a vécu. À la fin, il dit : « Ah oui, et aussi j’ai vu des sortes de fantômes blancs autour de Sophie, je me suis demandé si elle n’était pas en danger. Mais après j’ai vu qu’ils avaient l’air de prendre soin d’elle. »
Ai-je besoin de préciser que je n’avais fait part à personne de cette « vision » ?
Ce que le Pérou vous apprend :
Vous ne pouvez pas tout contrôler, tout comprendre. Certains phénomènes échappent à votre discernement. Écoutez votre intuition. Steve Jobs l’a dit lui-même : « Ayez le courage de suivre votre cœur et vos intuitions ». Si vous passez votre temps à suivre les écrits, les consignes, les préceptes, vous oubliez ce que les Africains nomment « le deuxième monde » et que les mystiques catholiques appellent « l’âme ».
Imaginez quelqu’un qui ferait exactement tout ce que Steve Jobs a fait. Réussirait-il comme lui ? Non. Chacun a une voie, un chemin qui lui est propre. Si vous avez le sentiment que « telle action » va marcher, malgré que tous les gourous du webmarketing scandent le contraire, suivez votre route. Vous pourriez devenir précurseur d’une nouvelle méthode, qui sait?
A lire, le blog Voyage Pérou
Au Maroc, on est vendeur de naissance (ou du moins, on apprend très vite à le devenir). Monter un business, que ce soit à l’arrache ou de manière organisée, semble faire partie du génome marocain.
La première personne que j’ai rencontrée là-bas m’a demandé si je pouvais l’aider à vendre sa production agricole à des supermarchés français. Quelque peu déstabilisée, je lui réponds que je n’y connais strictement rien.
Et lui de me répondre : « Mais on n’a pas besoin de s’y connaître pour vendre ! »
Ah bon.
Ce que le Maroc vous apprend :
Si vous vous retrouvez dans une galère financière, pensez « Monter un biz ». Que savez-vous faire dans la vie ? Vous pouvez le vendre, tout de suite, sans lire 8 millions de docs au sujet de l’étude de marché. Allez, zou.
A lire, le blog Vivre au Maroc
L’après-midi, l’Espagne dort. Avant 17h, c’est la Siesta.
La ville d’Ador, près de Valence a même décrété un couvre-feu obligatoire de sieste. À 13h30, chaque jour, la police vient annoncer la sieste obligatoire.
Quelle répression, c’est atroce. Espagnols, révoltez-vous ! Comment ça je parle trop fort ?
Ce que l’Espagne vous apprend :
Le dodo booste le boulot. Twittez ce proverbe rigolo.
Cela a été prouvé, démontré, étudié. Alors pourquoi n’y a-t-il toujours pas de lieu dédié à la sieste sur les lieux de travail ? Pourquoi les employés sont-ils obligés de ronquer derrière leur ordinateur, la tête sur leurs bras ? La sieste, en France, c’est mal vu. Alors que la pause midi s’étale, que le steak-frites bien lourd fait ronronner le système digestif… l’employé français doit écarquiller les yeux pour lire sa timeline Facebook. Écœurant.
Entrepreneur, prends-en de la graine ! Après le repas de midi, mets des boules quiès et un masque d’avion, allonge-toi 30 minutes, et recharge tes batteries ! Ton chiffre d’affaires s’en ressentira.
A lire, le blog Expat Espagne
Je vais vous faire une confidence : les ruines m’emmerdent. Les morceaux de cailloux posés les uns à côté des autres, les bouts de murs reconstitués, le « témoignage » du passé, tout ça me gonfle. Quand je voyage, je préfère admirer l’architecture d’aujourd’hui, chercher des restos sympas, me baigner ou me promener dans la nature.
Et pourtant, en 2005, je me suis retrouvée animatrice d’un camp d’ados itinérant en Grèce, au cours duquel nous avons bien entendu visité un paquet de sites antiques. Dont Delphes.
Delphes, c’est pourtant uniquement des ruines, des morceaux de cailloux posés les uns à côté des autres, des bouts de murs reconstitués, mais je ne sais pas pourquoi, en contemplant la fontaine devant la grotte où officiait la Pythie, je me suis sentie projetée d’un coup au temps de Socrate.
Nom de Zeus, c’est quand même elle qui a dit que Socrate était l’homme le plus sage de la ville, parce que lui seul « sait qu’il ne sait pas » !
Ce que la Grèce vous apprend :
Savoir d’où l’on vient est important. Ce principe appliqué à votre entreprise va grandement vous aider.
Posez-vous ces questions avant de lancer ou remodeler votre business :
A lire le blog Voyage Cyclades
La fameuse pizza da Michele
La Dolce Vita. Flâner, manger, boire, chanter… Ma que l’Italie est bonne pour l’âme !
Dans le roman « Mange, prie, aime », la première partie se situe en Italie. L’héroïne se rend chez Michele, la meilleure pizzeria de Naples, ville connue pour être le temple de la pizza mondial. « Autant dire la meilleure pizzeria du monde« . Et je me rappelle encore par cœur de ce qu’elle dit après avoir avalé sa première bouchée de Pizza double fromage :
J’aimais tellement ma pizza, que j’étais prête de croire que ma pizza m’aimait en retour.
La carte postale parfaite ? Boire un petit vin italien sur une terrasse en dégustant des penne et regarder le soleil se coucher en écoutant une petite sérénade à la guitare (Oui, un peu comme dans un mauvais film de Woody Allen).
Si vous souhaitez à la fois apprendre à écrire un bon article de blog et à réaliser des pâtes à la carbonara traditionnelles, je vous encourage vivement à lire cet article de Mangiare Ridere. A pleurer de rire (et de honte, si comme moi vous avez commis le crime des fameuses « pâtes carbo » version étudiante.)
Ce que l’Italie vous apprend :
L’art de vivre. Rien que ça.
Soyez fins : partagez de belles phrases et de belles images sur vos réseaux sociaux. Ciselez vos textes et vos titres dans les moindres détails.
Soyez joyeux : Mettez du sourire dans vos commentaires, dans vos posts, dans vos réponses ! La plus triste des phrases s’égaie d’un petit smiley 🙂 ou d’un point d’exclamation (à ne pas abuser, à moins de vouloir passer pour un hystérique). Et des phrases courtes, certes, mais pas trop courtes, sinon vous pourriez passer pour un triste sire.
Soyez fluide : liez vos phrases entre elles comme si elles se tenaient par la main les unes les autres. La phrase précédente doit appeler la suivante. Les allitérations doivent être à propos. Si vous dites : « Je vous conseille d’être fluide ». Ça bouscule. « Soyez plus fluide ». C’est plus joli. Les consonnes qui raclent se mêlent difficilement aux labiales.
A lire, le blog de Mangiare Ridere – Catégorie Parcourir l’Italie
Il y a quelques années, je suis partie en Laponie finlandaise pour faire du chien de traîneau. On passait nos journées à filer dans des étendues immenses de neige épaisse et lisse, parfois ponctuées de traces de lièvres ou d’anciens tracés de traîneaux.
Seuls au monde dans la blancheur infinie…
Le premier jour, alors que nous étions, semblait-il, au milieu de nulle part, le guide crie : « On s’arrête manger ! » Il n’y avait rien qu’une cabane en rondins abritant des bûches, à moitié ensevelie sous la neige.
Il creuse alors avec ses gants dans la neige sur 50cm, et dévoile une sorte d’arbuste en métal dont il déplie les branches.
Ensuite, il nous fait installer les peaux de rennes stockées dans nos chariots autour de cette mystérieuse installation. Puis il va chercher quelques bûches de pin et taille sur l’une d’elles avec son couteau de chasse, des encoches formant des copeaux de bois réguliers qui restent accrochés sur la tranche. Il enflamme ces copeaux secs et place ensuite d’autres bûches sur les petites flammes. Bientôt, un feu de taille moyenne s’élève et chauffe le métal.
On remplit alors une énorme bouilloire de neige fraîche pour nous faire du café, et chaque branche de métal reçoit un énorme sandwich congelé qui rôtit tranquillement dans son papier alu. On s’assoit et on enlève nos énormes bottes pour évaporer l’humidité de nos chaussettes auprès du feu.
Confortablement assis sur nos peaux de rennes, une tasse de café brûlant dans les mains, nous sommes tout simplement émerveillés de voir surgir la chaleur, le confort et la nourriture au milieu de ce qui semble n’être qu’un gigantesque congélateur.
Ce que la Finlande vous apprend :
Vous partez de rien, mais en acquérant des connaissances, vous pouvez accéder à tout. La maîtrise de vos connaissances se développera par l’apprentissage. De bons outils vous soutiendront dans votre tâche. Au boulot !
A lire, le blog Hey Helsinki (en anglais)
Au nord du Danemark, serti dans un écrin formé par le Jutland et l’île de Bornholm, flotte au milieu du détroit de Kattegat, la petite île de Samsø.
L’île fait environ 12 km sur 5, et seulement 4000 âmes y sont recensées.
Mais deux mois par an, juin et juillet, la population de Samsø augmente de 10 %.
Ce sont les cueilleurs de fraises.
Venus par centaines ramasser l’or rouge, ils se font payer au poids. Et pour cause : les fraises de Samsø sont énormes. Si vous arrivez assez tôt dans la saison, vous pouvez même halluciner sur des fraises faisant la taille de pamplemousses.
Parce que Samsø est bercée par des courants chauds et qu’elle est située assez haut sur la mappemonde pour connaître jusqu’à 22h d’ensoleillement au solstice d’été, le fruit rouge juteux et charnu y pousse comme du chardon. Sans pesticide, qui plus est. Et les fermes sont autogérées énergétiquement par les éoliennes tournant toute l’année à plein régime. Un miracle.
Ce que le Danemark vous apprend :
Il pourrait être tentant de voir le Danemark par son côté « verre vide », c’est-à-dire les mois d’hiver passés dans le noir, la dépression qui guette, le manque de vitamine D, les prix qui flambent dus à l’importation, le vent battant les plaines tristes et mornes, l’envie d’écrire des romans sur de petites sirènes qui décèdent dans l’écume…
Mais c’est oublier le côté « verre plein ».
Prenez vos particularités et faites-en votre force. Vous partez sans un rond ? Faites un blog intitulé « Je pars de zéro ». Vous habitez dans la campagne profonde ? Organisez des événements marketing dans votre secteur (comme il ne s’y passe jamais rien, tout le monde viendra et vous serez une star).
Rappelez-vous que les gens veulent résoudre des problèmes, pas acheter. Prenez vos problèmes, votre façon de les résoudre, et enseignez aux autres.
A lire, le blog Ma vie franco-danoise
J’ai connu la République tchèque de 1989 à 1994 à l’époque où elle s’appelait encore Tchécoslovaquie. Le Pays sortait tout juste de sa révolution de velours, mettant fin à 50 ans de « démocratie populaire », autant dire le communisme.
Si vous avez visité Prague durant ces dernières années, vous allez avoir du mal à croire ce que je vais vous raconter, tant cette ville s’aligne commercialement sur les autres capitales européennes. On y voit aujourd’hui des Sephora, des Zara, des chanteurs péruviens et des vendeurs de lunettes sénégalais… Regarder Prague sur Google Streetview me remplit de mélancolie.
À l’époque où j’habitais Prague, il y avait 1 Macdo, 1 magasin Levi’s qui ne possédait même pas le fameux 501, 1 Yves Rocher qui plaçait 10 produits de maquillages derrière des vitres comme si c’étaient des bijoux Cartier et une épicerie fine appelée « Fruits de France », où l’on pouvait acheter des produits de luxe tels que le Pavé d’Affinois… Et c’était tout pour les magasins occidentaux.
Voilà à quoi ressemblaient les virées shopping avec les copines dans Praha centrum.
La place Vanceslas (Vaklavské naměsti) était une longue allée vide. Quelques personnes à peine s’y promenaient. Pas de touristes. On se faisait accoster par des ados tchèques qui nous proposaient de boire un moka. On allait ensuite à la boutique de vêtements allemands, où l’on pouvait trouver des pattes d’eph et des surchemises. On achetait du pop corn salé à un vendeur de la rue Na Příkopě et on poussait jusqu’à Kotva, une galerie marchande fantomatique, dont l’architecture fait à la fois penser à une pierre tombale et à un bunker.
On allait ensuite sur le Pont Charles (Karluv most), et on se faisait fouetter le visage par le vent qui glissait sur le fleuve Vltava. On y croisait à peine une dizaine de badauds qui faisaient de même…
La « ville aux mille clochers » semblait n’appartenir rien qu’à nous.
Ce que la République tchèque vous apprend :
Les slogans, les vitrines lumineuses, les smartphones, le bruit et les images permanents nous font oublier le sentiment d’appartenance. Tout semble éphémère, illusoire et désincarné. Nous perdons dans la ville bondée la connaissance de notre place dans l’espace et le monde.
Le web a augmenté ce sentiment. Prague en 1990, c’était le web du référencement par les balises méta. S’y faire une place aujourd’hui est extrêmement difficile. Il faut travailler des heures pour comprendre des techniques, élaborer des stratégies, maîtriser des outils, rédiger pour vendre…
Alors, profitez de ce qui n’est pas encore et essayez d’être à l’avant-garde. Aujourd’hui, le data-marketing commence tout juste à faire sa place parmi le grand public. Le téléchargement est encore peu contrôlé, des niches restent encore désertiques… À vous de trouver votre ville « vide » afin de vous y sentir comme chez vous.
A lire, le blog Prahoo
A Cracovie, outre de grandioses bâtisses sombres et intimidantes, de la nacre qui orne des boîtes laquées, des joyaux d’ambres géants contenant des fossiles d’insectes et de la pâte de verre qui fait chatoyer les intérieurs, on trouve du sel. Des mines de sel même. Et elles se visitent.
Les murs sont en sel, les sculptures sont en sel (La Cène sculptée dans du sel, oui), des façades de bâtiments ciselées dans du sel et bien sûr des stalagmites/tites faites de cristaux de sels purs reluisent dans des grottes de sel. À la fin de la visite, on achète des sacs de sel.
Ce que la Pologne vous apprend :
Vous pouvez TOUT vendre à partir du moment où vous le valorisez. Voir mon article chez Miss Seo Girl pour valoriser votre science des chips par exemple.
A lire, le blog de Virginie en Pologne
Lorsque j’avais 20 ans, j’ai travaillé dans un gîte des Alpes suisses en tant que plongeuse pendant trois mois de la saison d’hiver.
Le chef de cuisine, Christian, était un cuisinier exceptionnel. Un virtuose de la fondue, un Mozart de la tartiflette, un génie des crozets. Chaque aliment semblait sous sa main se transformer en un instrument de musique participant à la composition d’une symphonie gustative, dont les harmonies résonnaient longtemps sur les papilles.
Et lorsqu’on lui demandait : « Mais qu’est-ce que tu as mis dedans ? », il répondait invariablement : « De l’amour… »
Comme tout grand artiste qui possède son côté excentrique et perfectionniste, Christian, en bon Suisse qui se respecte, était un maniaque de la propreté, échelon 3ème dan (pour ne pas dire reich).
Je n’aurais jamais pensé me passionner pour les méthodes de nettoyage des plats en inox, mais c’est avec enthousiasme que je veillais à rendre sur ses plans de travail des ustensiles plus brillants qu’ils n’avaient pu l’être neufs. Si une tache subsistait, de la petite éclaboussure de calcaire à la légère auréole de gras dans un recoin de cassolette, il la rapportait sans un mot, la posant au milieu de la vaisselle sale empilée. Je stoppais alors ma vaisselle, et cherchait des yeux la minuscule souillure qui avait échappé à ma vigilance. Chaque plat à laver constituait un véritable défi en soi.
Au bout de trois mois, cela va sans dire, j’étais la personne la plus propre du monde. (J’avoue avoir faibli dernièrement, pardon Christian).
Ce que la Suisse vous apprend :
Être perfectionniste n’est pas une maladie, c’est la preuve irréfutable d’une passion totale dans ce que l’on fait. Si vous êtes engagé à 100 % dans votre action, les détails ne sauront échapper à votre conscience.
Dans la création d’une entreprise, la rédaction d’un article ou la mise en page d’un site, votre respect du détail fera toute la différence.
Attention, être perfectionniste ne signifie pas être parfait, mais viser la perfection dans un domaine.
(D’ailleurs Christian écoutait Radio Nostalgie, comme quoi on peut créer des symphonies culinaires et avoir des goûts de chiotte en musique.)
A lire le blog Travailler en Suisse
Chaque mois de mai à Berlin se tient le Karneval des Kulturen. Un immense cortège de chars bariolés qui défilent devant des millions de spectateurs pendant toute une journée.
En 2003, un centre culturel du Kreuzberg donnait un stage de théâtre de rue. 26 personnes et deux semaines de création d’un spectacle et de fabrication de chars pour défiler pendant le fameux carnaval. Les chars avancent à 2 à l’heure, on avait donc tout le temps de jouer notre spectacle en suivant la procession.
Le spectacle que nous avons créé durait 1h environ et racontait la vie d’un grand restaurant. Un char représentait la salle, un autre la cuisine, et nous faisions des chorégraphies tous ensemble. Le but était de faire dégénérer le rituel commande-cuisine-service en une sorte de capharnaüm abstrait sans plus aucun sens. À la fin, les serveurs faisaient de la tauromachie avec leurs torchons.
Le jour J, les nuages menacent. On fait joue une première fois, sans problème, tout se passe bien. Mais dès la deuxième fois, nous jouons sous une pluie fine. Au bout de la 7ème fois, nous sommes trempés. Nos maquillages dégoulinent sur nos visages, nos chemises blanches sont transparentes, nos vestes peintes sont délavées, nos plateaux et tables en cartons ramollis, mais nous continuons de jouer, inlassables, recevant les applaudissements des spectateurs ébahis sous leurs parapluies, jusqu’à la tombée de la nuit.
Ce que l’Allemagne vous apprend :
Ne vous découragez pas. Au contraire, donnez le meilleur de vous-même au cœur de la tempête. Quand tout semble se dresser entre vous et votre réussite, ne lâchez pas la barre. Virez de bord, persévérez contre vents et marées.
Surtout, n’hésitez pas à partager vos obstacles et vos craintes avec votre lectorat, afin que vos avancées soient perçues pour ce qu’elles sont réellement : des challenges que vous relevez.
A lire, le blog Salon de thé berlinois
Il existe au nord de Londres, dans une minuscule bourgade appelée Letchworth, une école pas comme les autres.
En effet, St Christopher School est un lycée qui ne lésine pas sur les moyens. Véritable campus avec ses rues et ses maisons confortables à l’anglaise, doté d’équipements à faire pâlir les employés de Google, terrains de sports multiples, vastes ateliers, bibliothèque immense, billards… C’est aussi la seule école végétarienne au monde. Les professeurs s’y font appeler par leur prénom et sont passionnés par leur enseignement, les classes sont peu nombreuses et composées d’élèves venus du monde entier. Et cette école, comme vous vous en doutez, coûte un bras.
C’est pourquoi j’ai eu une chance extraordinaire lorsque ma prof d’anglais de seconde a décidé de se battre afin que j’obtienne une petite bourse pour aller y passer 2 semaines dans le cadre d’un échange avec mon lycée.
J’ai pu découvrir ce que c’était qu’avoir les « moyens ». Quand on fait un cours de « techno » en France, on apprend à construire un testeur de continuité (vous vous rappelez ?), et ça ennuyait tout le monde. A St Christopher, les élèves fabriquaient des guitares, des meubles, des robots. Et les élèves étaient à fond.
Vous me direz : Oui, mais tout ça c’est cher. Et vous aurez raison.
Mais je voudrais soulever les questions suivantes : comment utiliser au mieux l’argent qui est alloué à l’apprentissage ? Comment passionner les enfants ? Met-on réellement les moyens nécessaires dans les équipements qui sont censés former les travailleurs de demain ? Est-ce que ça coûte cher d’être sympa et chaleureux avec les autres ?
Car le lycée où j’étais était lui aussi privé, pourtant toutes les tables étaient bancales et les professeurs odieux et incompétents.
Ce que l’Angleterre vous apprend :
Comment utiliser votre argent pour vous former. Il ne s’agit pas d’aller toujours chercher les écoles de commerce ou de droit les plus chères, mais de voir quels sont vos véritables besoins.
Définissez vos buts. Si vous souhaitez devenir rédacteur web par exemple, vous lancez-vous dans le métier sur le tas, sans aucune formation ? Ou allez-vous chercher les bons livres, les formations adéquates, et selon vos lacunes, les coachs ou formateurs qui sauront vous aider à les combler? Possédez-vous les bons outils pour travailler de façon optimale ?
A lire, le blog Les petites joies de la vie londonienne
En Écosse, il pleut tout le temps (paraît-il). En tout cas, lorsque je m’y suis rendue pendant 10 jours en février 2004, il a plu pendant… 10 jours.
Au début, tu râles : saleté de pluie, pff je suis mouillée, scrogneugneu… Puis, un jour que nous étions allées avec ma compagnonne de voyage nous ballader dans les « bens », sortes de collines recouvertes d’herbes hautes et de ruisselets, nous avons connu ce que je nomme « une épiphanie écossaise ».
Comme je vous l’ai dit, les collines sont recouvertes de ruisselets. Mais comme je vous l’ai dit aussi, les herbes sont hautes, ce qui fait que les ruisselets, bah, on ne les voit pas. Ce sont des ruisselets surprises quoi, ce qui fait qu’on se prend les pieds dedans, jusqu’au genou s’il vous plaît.
Au début, on avait plus ou moins réussi à se protéger de la pluie avec nos cirés et nos chaussures noyées d’imperméabilisant. Mais au bout du troisième ruisselet, l’eau avait recouvert nos pantalons et pénétré dans nos chaussures. Et là est apparu un immense troupeau de moutons angora. Je ne sais pas si vous avez déjà vu des moutons angora, mais c’est vachement rigolo. Avec ses poils hyper longs qui lui tombent sur les yeux, c’est un peu le chewbacca du mouton.
Alors, d’un coup, on a perdu les pédales. On s’est mis à courser les moutons pour les voir courir. Et comme on ne faisait plus du tout attention à où l’on mettait les pieds, on se cassait la gueule dans les ruisselets toutes les 15 secondes. À la fin, on était trempés comme des ananas sous la mer.
Du coup, on a fait des concours de saut par-dessus un ruisseau de 4 m de largeur, et on est tombées dedans bien sûr. Après, on a fait un concours de celle qui faisait le plus gros bruit d’éponge en marchant.
De toute façon, le soir, de gros radiateurs séchaient tout ça et le lendemain, on était reparties dans la lande écossaise, sans même mettre nos capuches.
Ce que l’Écosse vous apprend :
Les difficultés peuvent être source d’expérience bénéfique.
Facebook est en panne ? Au lieu d’aller twitter « Facebook est en panne », profitez-en pour travailler.
Une coupure Internet même ? Qu’à cela ne tienne, c’est parfait pour rédiger son article sur Word, sans distraction.
Il n’y a plus de café ? Formidable. Le café crée de l’acidité dans l’estomac. Vous testez le thé vert, et ça vous plaît.
L’étage du dessus fait de bruyants travaux ? Vous découvrez que travailler avec des boules Quiès permet de décupler votre concentration.
Il y a encore la queue au self ? C’est décidé, vous allez manger dehors et profiter du soleil. Ça fait un bien fou !
A lire, le blog Traveling savage (en anglais)
A Porto bien sûr, vous devez boire du porto. Cela fait d’ailleurs partie intégrante de votre séjour. Visites des caves, dégustations, apéro, repas, verre en terrasse… Les raisons de boire du porto ne finissent jamais. Tiens je ne l’ai pas goûté celui-là…
Dans la rue de Sao Joao qui mène aux bords du Rio Douro, un français passionné de portos fait déguster ses meilleurs crus sur fond de très bonne musique des années 60. Il accompagne chaque verre d’une bouchée issue de l’un des pots qui confectionne lui-même : marrons ou cerises macérés tandis que vous buvez tout en même temps le nectar portugais et les paroles du propriétaire… Tiens ze l’ai déjà goûté zui-là ?
Peu à peu, le bien-être et la chaleur vous engourdissent (il faut dire qu’il fait frisquet à Porto au mois de novembre). Vous vous mettez à poser plein de questions sur les portos, leur conservation, leurs âges et leurs particularités.
Eeeet buis vous rgoûtez un ptit porto, basque vous l’avez pas encore goûté le 10 ans d’âge, s…hic, si ?
Ce que le Portugal vous apprend :
Quel que soit le produit que vous vendez, il faut passionner votre client ou votre lecteur. La passion est la recette du succès.
Les ingrédients de la passion :
A lire, le blog Bom Dia Portugal
Et vous, avez-vous des expériences à l’étranger qui vous ont inspirés pour votre entreprise ?
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Assez amusant de parler d’ayahuasca mais pourquoi pas !
Le Luxembourg aussi est un pays pour entreprendre !
Un article interresant et merci beaucoup car j’ai appris beaucoup de choses c’est super interressant
Je comprends maintenant la grande importance d’effectuer certains voyages car ça permet d’élargir les horizons sinon merci infiniment pour cet article très benefique.
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